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Grand Angle

Dakhla : Suite au décès d’un détenu sahraoui une ONG proche du Polisario demande une enquête internationale

Le Sahara renoue avec les tensions. Cette fois, c’est au tour de la ville de Dakhla pourtant réputée clame. Le Polisario et son réseau d’associations se sont saisis de la mort d'un détenu sahraoui pour demander une enquête internationale. De son côté la famille du défunt exige une autopsie.

Publié
Centre ville de Dakhla / Ph. Michel Terrier
Temps de lecture: 2'

Tensions à Dakhla. Le décès dans la nuit du dimanche d’un détenu sahraoui, Hassana El Ouali, a brisé l'habituel calme de cette ville. Des manifestations se sont produites devant l’hôpital militaire, où le défunt a été admis quatre jours auparavant, avec une confrontation entre jeunes et sympathisants du Polisario d'un côté, et les forces de l’ordre de l'autre. Des affrontements qui se sont poursuivis jusqu’à 5 heures du matin le lundi 29 septembre. Un bilan fait état de l’arrestation de quatre personnes, dont trois ont été libérés plus tard dans la soirée, et de quelques éléments des forces auxiliaires blessés.

La famille exige une autopsie

Dès l’annonce du décès, l’Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis (AFAPREDESA), proche du Front Polisario, a remis en question les circonstances de la mort du détenu. Elle a également reproché aux autorités d'avoir interdit toute visite de la famille d’El Ouali à l’hôpital militaire. De son côté la direction du Polisario a annoncé un deuil pour aujourd’hui, mardi.

Le dossier a donc pris une tournure politique. L’AFAPREDESA a annoncé son projet de saisir le Groupe de travail sur la détention arbitraire, relevant de l’ONU, le Comité contre la torture et le Rapporteur contre la torture afin d'enquêter sur ce cas. De son côté, la famille de Hassana El Ouali refuse, pour le moment, de récupérer le corps du défunt. Elle exige, au préalable, une autopsie.

La délégation de Tamek donne sa version

Avec un léger retard, la délégation générale de l'Administration pénitentiaire a été contrainte de donner sa version des faits. Les services de Tamek répliquent aux accusations de négligences médicales dont aurait souffert El Ouali, affirmant qu’il «avait bénéficié tout au long de la période de sa détention des soins nécessaires, avec nombre d'examens et de traitements médicaux (36 examens, dont 20 au sein de l'établissement et 16 aux hôpitaux publics de Laâyoune et de Dakhla)».

La même source ajoute, dans son communiqué, que le défunt a «subi une endoscopie», sans toutefois préciser l’organe ou les organes examinés par le tube optique. De son vivant, Hassan El Ouali était diabétique et atteint d’un ulcère à l’estomac.

Qui dit la vérité? la transparence est nulle part!
Auteur : Yakou
Date : le 30 septembre 2014 à 23h48
Justement ceux qui critiquent les autorités, le gouvernement, etc, NE sont pas traités de la même manière et souvent sont tués en silence avec des "preuves de bon traitement" jusqu'à la fin de leur vie. Si justement il y avait transparence pourquoi l'article qui est paru ici il y a à peu un mois( plus ou moins) sur le journaliste qui a raconté les conditions de mort d'un détenu telles racontées par un ONG ET les autorités a été arrêté, réquisitionné, et grossièrement amendé?
Comment peut on savoir la vérité si la seule version "autorisée" est la version des autorités, et que ces derniers sont en même temps le juge et l'accusé. Combien d'abus des autorités ont été étouffés, même ceux en dehors des détenus pour terrorisme ou autre? Il faut savoir qu'on est au Maroc, car certains en parlant on dirait qu'il parlent de pays occidentaux...pas la peine ce cacher ce que tout le monde dit tout bas!
De la fermeté
Auteur : FATEM95
Date : le 30 septembre 2014 à 13h49
Si le Maroc cède, on ne s'en sortira plus. Les trois ou quatre personnes pour le Polisario vont créer la zizanie au Sahara marocain. Il faut leur appliquer la même chose que les autres marocains. Ceux qui ne respectent pas la loi doivent être poursuivis. Les prisonniers doivent être traités de la même façon que les autres citoyens, ni plus ni moins. Et ces ONG doivent être ignorées. Il suffit de leur opposer de la transparence. Ils ne trouveront rien à dire.
Un détenu ne meurt jamais
Auteur : charmeur de serpent
Date : le 30 septembre 2014 à 13h14
Même en étant malade, un sahraoui du Sud du Maroc ne meurt jamais, il est immortel.

Par contre, les sahraouis des camps de Tindouf, même en étant en bonne santé, peuvent mourir tranquillement puisqu'ils sont des mortels.
gambéta
Auteur : maroufi212
Date : le 30 septembre 2014 à 13h11
Les Autres Marocains qui sont morts assassinés par les parasites à Gdim Izik , ces victimes des forces de l ' ordre qui n ' étaient même pas armés , est ce que les ONG ont demandé une enquête pour eux ? non surement pas ! on dirais que ces pauvres gens n ' étaient pas des êtres humain .
Le détenu Sahraoui était diabétique , et avait un ulcère à l estomac ,voir autres problèmes de santé , alors pourquoi chercher des petites bêtes ? ou bien y a des privilégiés ?
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