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Belgique : Les policiers accusés de violence contre une femme en niqab mis hors de cause

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La chambre du conseil a rendu mardi sa délibération au sujet de Stéphanie Djato, jeune femme s'étant dit violentée par deux agents des forces l'ordre à la suite d'un contrôle d'identité. L'institution a donné raison aux deux policiers incriminés et a décidé de ne pas les poursuivre. Décision confirmée par le parquet de Bruxelles. Mais Stéphanie Djato ne compte pas en rester là, et a fait appel de l'ordonnance de non-lieu.

Le 31 mai 2012 à Jette, les deux policiers effectuent un contrôle d'identité et interpelle la plaignante, qui n'a pas voulu retirer son niqab et présenter ses papiers. Dès lors, la tension monte d'un cran et selon la jeune femme de 24 ans, les officiers lui auraient donné des coups durant le trajet vers le commissariat, et à l'intérieur des locaux de police. 

Cet incident avait provoqué des émeutes dans les rues de la commune de Molenbeek, attisés par le mouvement Shariah4Belgium. En réaction à l'affaire Stéphanie Djato, un extrémiste avait poignardé deux policiers à la station de métro Beekant en juin 2012. 

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