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Tanger : Une colère royale écarte le maire de la cérémonie de lancement de nouveaux projets

Le maire de Tanger, Fouad El Omari, a été écarté de la cérémonie de lancement, par le roi Mohammed, de nouveaux projets. Un message indirect envoyé au ministère de l’Intérieur pour agir à l’encontre des mauvais gestionnaires de la chose publique. Toutefois, les responsables des grandes villes, comme la capitale du Détroit ou Casablanca échappent, pour le moment, aux sanctions de la tutelle.  Une entorse à l’article 26 de la Charte communale.

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Contrairement aux cérémonies royales précédentes à Tanger, Fouad El Omari à droite, était absent cette fois-ci / Ph. Le Matin
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La semaine dernière, Mohamed VI a écourté sa visite à Casablanca sans inaugurer un projet (le tunnel de Dakar) chapeauté par la mairie. Apparemment, le monarque n’aurait pas voulu cautionner, de par sa présence, la gestion chaotique de la grande métropole.

A Tanger, où il se trouve depuis dimanche, le roi a procédé, hier, au lancement des travaux de nouveaux projets (réalisation du marché «Bir Chifa» relevant de la préfecture de Béni Makada et à l’inauguration, lundi, d’une Maison de la presse mais sans la présence, comme le veut pourtant l'usage, du maire de la ville, Fouad El Omari. Ce dernier, issu des rangs du PAM, n’est autre que le frère d’Ilyas El Omari, l’homme fort au sein de cette formation, notamment depuis la démission de Fouad Ali El Himma à la suite de sa nomination, en automne 2011, conseiller du souverain.

Un message à l’Intérieur

Que ce soit à Casablanca ou à Tanger, le roi Mohammed VI en agissant de la sorte adresse indirectement un message au ministère de l’Intérieur afin d’assumer son rôle de tutelle. Force est de constater que bizarrement les maires de ces deux villes ainsi que d’autres grandes cités du Maroc échappent à la liste des conseillers ou des présidents des communes que le département de l’Intérieur sanctionne périodiquement.

Et pourtant, la Charte communales de 2002, modifiée en 2009, est très claire là-dessus. Son article 26 stipule que «lorsque pour des raisons portant atteinte au bon fonctionnement du conseil communal, les intérêts de la collectivité sont menacés, le conseil peut être dissout par décret motivé, publié au Bulletin officiel. S’il y a urgence, le conseil peut être suspendu par arrêt motivé du ministre de l’Intérieur (…) la durée de la suspension ne peut excéder trois mois».

En dépit du discours royal du 11 octobre, à l’occasion de l’ouverture de la session d’automne du parlement, dont une partie a été consacrée à Casablanca, jusqu’à présent aucune mesure disciplinaire n’a été prise à l’encontre du maire ou un de ses proches adjoints. Sans aucun doute le jeu des intérêts et des relais retardent la concrétisation d’une telle sanction. Mais jusqu’à quand ?

Enfin le couperet est tombé!!!!!!!!
Auteur : Sylvester 2012
Date : le 10 avril 2014 à 11h17



Corrompu comme lui tu meurs,impliqué dans les dessous des tables comme lui tu meurs,incompétent comme lui tu meurs,parvenu comme lui tu meurs etc..etc...
Des qualificatifs pour cet individu ils m'en restent à distribuer et la mauvaise gouvernance et gestion de Tanger c'est lui et les rébeillons à Beni Makada et f Ard Makhzen c'est lui.

Fouad et son accent rifain prononcé malgré son adoption à Tanger n'a rien de Tangérois et il hait les Tangérois de souche" C'est rifain,fils d'un portefaix et parvenu rien d'autre...

3acha AL Malik wala 3alik.

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