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Devant les juges, le salafiste Abou Naïm défend le roi Mohammed VI contre l'inaction des oulémas

La deuxième audience du procès d’Abou Naïm a été marquée par une volte-face du salafiste. D’une part, il a nié en bloc les accusations portées contre lui et d’autre part il a fortement défendu le roi Mohammed VI. Sa stratégie serait-elle payante ? Le verdict est fixé au 19 février.

Publié
Le cheikh salafiste Abou Naïm / DR
Temps de lecture: 2'

La Chambre criminelle près du tribunal de première instance d’Ain Sebaâ à Casablanca, a eu aujourd’hui, rendez-vous avec le procès d’Abou Naïm. Une audience marquée par un vif échange entre le représentant du ministère public et la défense du salafiste. Contrairement à ces messages diffusés sur le net, le cheikh a opté pour une nouvelle tactique, basée sur deux volets, nous confie des sources présentes à la cour.

Premier axe : Abou Naïm a nié toute atteinte aux institutions officielle

Dans ses déclarations devant les juges, Abou Naïm s’est rétracté, niant catégoriquement toute les accusations portées contre lui. Elles concernent essentiellement les atteintes présumées aux institutions de l’islam officiel au Maroc, en l’occurrence : le ministère des Affaires islamiques, la Ligue Mohammadienne des oulémas et le Conseil supérieur des oulémas.

Abou Naïm a tenté d’expliquer que ces propos ont été déviés de leurs sens, affirmant qu’il n’a jamais traité le département d’Ahmed Taoufiq d’ «hypocrisie». Le salafiste a, également, insisté sur le fait qu’il n’a aucune relation conflictuelle avec un parti politique ou une organisation.

2ème volet : Le cheikh défend le commandeur des croyants

La stratégie d’Abou Naïm repose également, sur l'éloge de l’institution de la commanderie des croyants. Il a souligné que les oulémas en optant pour le silence devant des appels à la légalisation de l'avortement ou à l’interdiction de la polygamie, une allusion à la sortie médiatique de Driss Lachgar et à la résolution du 7ème congrès des femmes de l’USFP, abandonnent de facto leur responsabilité de défendre l’un des principaux fondements de la nation à savoir le roi Mohammed VI en sa qualité de commandeur des croyants.

Apparemment, les nouvelles positions d’Abou Naïm n’ont pas convaincu le représentant du ministère public, qualifiant les messages du salafiste de «Fitna électronique». Le magistrat a appelé à laisser les institutions religieuses à l’écart des débats. Vers la fin de l’audience, la cour a décidé le report du procès au 19 février pour l’annonce du verdict.

augmentation prix peinture !
Auteur : demha
Date : le 18 février 2014 à 18h42
depuis que les " barbus " cultivent les champs de " barbes " et les irriguent avec des colorants, les prix de la peinture ont subi une augmentation vertigineuse !
ils se maquillent comme des femmes de moeurs légères ! quelle honte pour le pauvre homme !
Un barbu qui défend son Roi....
Auteur : pouic2011
Date : le 06 février 2014 à 12h22


Quel royaume de clowns!!!!!!!!! Oui rien que des clowns!!!!!!!

Abou Naïm encore un "bouffon" religieux cette fois-ci pour divertir Mohamed VI et Sa Cour.
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com