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Liberté de presse : RSF classe le Maroc 136ème, l’Afghanistan fait mieux

RSF vient de classer  le Maroc à la 136ème place de son baromètre de la liberté de presse dans le monde. L’année prochaine, à moins d’une réforme du champ médiatique, le classement sera pire que celui de 2013. Les Affaires des journalistes Ali Anouzla et Mustapha Hasnaoui, poursuivis pour terrorisme, en seront les principales causes.

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Le classement annuel de RSF de la liberté de presse dans le monde vient de tomber. Le Maroc y améliore sa position par rapport à l’édition précédente, il fait un minuscule bond de deux petites places, se situant  au 136ème rang. Dans l’ensemble, et sans trop rentrer dans les critères propres à RSF, ce n’est guère un résultat reluisant ou qui mérite d’être loué par le gouvernement Benkirane. En effet, l’Afghanistan fait mieux que le royaume, le pays de Hamed Karazai est 128ème, gagnant en une année 22 places. «L’absence de journalistes emprisonnés explique cette hausse», lit-on dans le document RSF. A bon entendeur salut.

Les arrestations des journalistes Anouzla et Hasnaoui dans le rapport 2014

Le travail de Reporters sans frontières couvre la période 2012, une année où l’équipe Benkirane a tenté de donner d’elle une image d’ «ouverture» aux critiques de la presse. En 2014, les détentions d’Ali Anouzla et Mustapha Hasnaoui pour terrorisme plomberont, à coup sûr, le classement du Maroc.

Le rapport du RSF est, d’ailleurs, conscient de ces facteurs. Ce qui explique son appel au cabinet dirigé par le secrétaire général du PJD en vue d’accélérer les réformes du champ médiatique, comme annoncé dans le programme de Benkirane I. RSF rappelle les promesses, non tenue, de «la dépénalisation des délits de presse» qui « tardent à se concrétiser». Et pointe du doigt «l’arbitraire et l’absence de transparence sont souvent de mise dans les prises de décision, notamment dans l’octroi et le retrait des accréditations», une allusion plus que transparente au cas Omar Brouksy, journaliste à l’AFP.

Non loin du Maroc, force est de constater que la parenthèse du «Printemps arabe» est terminée. Les révolutions en Tunisie, Libye et en Egypte n’ont plus la cote. «Certains nouveaux gouvernements engendrés par ces mouvements, dont les revendications et les aspirations à davantage de libertés avaient été largement relayées par les journalistes et les net-citoyens, se retournent contre ces derniers», déplore RSF dans son rapport.

Autocensure
Auteur : gadirixy
Date : le 18 octobre 2013 à 11h56
@bbram@chapaie

S'il n'y a pas de journaliste allemand dans la prison, ce n'est que parce qu'il y a une autocensure. Il n'y a aucun journaliste qui risquerait de perdre son boulot. Si un journaliste perde son boulot, parce qu'il critique qc ou dit la vérité est-ce que la presse est libre? La police des pensées travaillent bien. Il y a très peu des publications allemands qui osent un peu de critique et j'ai doute que par exemple Ali Anouzla aurait pu publier le vidéo des islamistes en Allemagne sans obtenir des problèmes, mais la carte de l'Allemagne est blanche et la carte du Maroc est rouge. Il faut voire qui a préparé la carte et on va trouver que le jugement de la liberté de presse exprime la culture et la pensée de gens qui jugent. Si je dis cela, ca ne veut pas dire que je serait d'accord avec l'arrestation d'Ali Anouzla. Pour moi il n'est clairement pas de terroriste, mais un homme courageux.

:)
Auteur : CHAPAIE
Date : le 18 octobre 2013 à 11h21
Merci BBram, car ils sont tous hors sujet mais c'est souvent le cas dans ce forum. Le sujet et sur le fait que l'on met-on prison des journalistes qui font leur travaille. Voilà aussi simple que ça. :)
malgré les taliban..
Auteur : bbram
Date : le 18 octobre 2013 à 09h51
c'est un classement de la liberté de la presse pour ceux qui n'auraient pas compris,

il faut croire que, malgré les talibans"qui ne sont pas au gouvernement." en Afghanistan on n'emprisonne pas des journalistes comme on le fait au maroc..

en europe, i y a une vraie liberté de la presse, malgré tout ce qu'on peux leur reprocher, en tout cas, ils n'envoient pas les journalistes en prison, a cause de leurs écrits ou de ce qu'ils pensent, même pour un mensonge, même volontaire,..tout ce qu'ils risquent, c'est de se décrédibiliser envers leurs lecteurs..

elle est là la différence..
sondage bidon
Auteur : supersaleh
Date : le 18 octobre 2013 à 08h43
En Europe la presse est libre pourtant les sujets st tjs les mm
immigration islam......la presse appartient aux mm gps. 2 ou 3 max comme en France.Lagardére pinault ..
qd on est pas d'accord avec leurs idées on est marginalisé.
On boycott l'opposition. moins de tps de paroles.......
donc avant de tirer sur les autres ,rsf devrait balayer devant sa porte.
Le jugement de la liberté de presse est très subjective.
Auteur : gadirixy
Date : le 18 octobre 2013 à 03h35
Je ne peux pas juger ce classement pour tous les pays, mais a mon avis pour la position exacte d'un pays dans ce classement, il faut également considérer la mentalité des journalistes et la culture et les sujets critiqués. Quant à la position de l'Allemagne je suis très étonné. S'il n'y a pas de problème avec la liberté de la presse en Allemagne, il faut savoir que les journalistes allemands évitent d'eux même chaque critique au pouvoir. En Allemagne les journalistes obéissent et soumettent automatiquement au pouvoir. Une phrase que vous pouvez entendre souvent est: "Il n'est pas autorisé de critiquer la justice!". Est-ce que c'est une presse libre?

Le même vaut un peu plus faible pour toutes les personnes au pouvoir. Pour comprendre cela il faut également savoir que la justice allemande a une forte tendance d'assister au pouvoir. Le citoyen moyenne n'a aucune chance de dénoncer un dysfonctionnement de l'administration ou d'un gouvernement et le travail de la justice est en plein tabou généralement. Il y a plein de preuves pour cela et pour la justification de cette allégation je ne voudrais que mentionner le cas de "Gustl Mollath" qui était incarcéré pour toute sa vie et seulement par hasard libéré après 7 ans de détention dans une clinique psychiatrique. Mais il y a certainement encore beaucoup d'autres cas similaires au cas de Gustl Mollath incarcéré en Allemagne.

En plus en Allemagne on a une forte police des pensées qui mènent jusqu'à la falsification de statistiques et des interdictions des mots !!!
Est-ce que c'est un pays libre avec des gens libres et d'une presse libre??

C'est qu'il trompe l'observateur ne sont que les sujets qu'on peut critiquer. En Allemagne on peut critiquer des choses qu'on peut pas critiquer au Maroc mais le contraire est également juste, ca veut dire au Maroc on peut critiquer des choses qu'on peut pas critiquer en Allemagne. Il faut voire la liberté de presse toujours en relation avec la culture et histoire d'un pays.

Un exemple: Au Maroc c'est la pensée commune et partagé par peut-être 98% de la population que Ceuta et Melilla seraient marocaines et qu'il faut les revendiquer. La pensée comparable avec cela serait en Allemagne mya fi mya mamnoue, i.e. à 100% interdite. Quelqu'un qui oserait le même en Allemagne serait poursuivi jusqu'à la destruction totale de sa vie et la minorité des Allemands qui fait des revendications comme ca est considérée comme des extrémistes de droite et car les extrémistes de droite allemands ne visitent pas le Maroc, on peut regarder tous les touristes allemands visitant le Maroc comme des ennemis de l'état marocain concernant la question du Ceuta et Melilla et en plus - du point de vue allemande - de l'occupation du Sahara occidental par le Maroc. Les pensées autorisées différent d'un pays à l'autre.

Pour terminer, j'étais et je suis toujours très étonné du courage des journalistes marocains osant de critiquer les interdictions du Maroc, même avec le risque d'être condamné à la prison. Tous les journalistes incarcérés au Maroc possèdent mon plus haute respect. Il n'y pas de journaliste allemand qui risquerait cela. La liberté de presse est qc très subjective et la grande différence entre l'Allemagne et le Maroc se ne trouve pas chez la liberté de presse mais chez la corruption.
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