Le souverain "a décidé de procéder au retrait de la grâce précédemment accordée au dénommé Daniel Galvan Fina", indique le texte publié par l'agence officielle MAP, évoquant une décision "à caractère exceptionnel".
Le pédophile a cependant déjà quitté le Maroc comme l’avait confirmé le gouvernement Benkirane. C’est donc dans ce sens qu’il est précisé que le ministère de la Justice devra étudier avec Madrid "les suites à donner au retrait de cette grâce".
La libération a entraîné de vives protestations dans plusieurs villes du royaume depuis vendredi. A Rabat, le rassemblement pourtant pacifique avait été violemment réprimé. D’autres manifestations sont prévues dans les prochains jours.
Hier, un précédent communiqué du cabinet royal annonçait qu'une enquête approfondie a été lancée afin de déterminer les responsabilités et les points de défaillance qui ont mené à la libération du pédophile espagnol qui aurait dû purger une peine de 30 années de prison.