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Grand Angle

DanielGate : Acteurs politiques, de la société civile et un magistrat commentent le scandale

«Surprise», «indignation», «révision de la procédure de la grâce», «les détenus d’opinions méritaient d’être libérés», ce sont là quelques réactions de membres de la société civile, ayant des affinités politiques avec des partis, et d’un juge, Mohamed Anbar, le vice-président du Club des magistrats qui nous a présenté une lecture juridique de la grâce. En revanche, en ce jour saint, d’autres personnes ont préféré éteindre leur portable ou s’excuser de ne pas pouvoir commenter la libération de l’Espagnol violeur de onze enfants marocains. C’est le cas du salafiste Mohamed Fizazi.

Publié
Daniel Galvan, le pédophile gracié par le roi / Photo Akhar al youm
Temps de lecture: 3'

Le ressortissant espagnol Daniel Galvan, condamné à 30 ans de prison pour le viol de onze enfants, a quitté le territoire marocain. Mais, son spectre continuera de hanter l'esprits des victimes ainsi que leur famille. La plaie n'avait pas eu le temps de cicatriser que la voilà réouverte par la libération de l’accusé. Une initiative qui suscite des réactions hostiles de la part d’une partie de la société civile.

AMDH : «Les ONG membre observateur au sein de la commission des grâces»

Dans des déclarations à notre site, Abdelilah Benabdeslam, le vice-président de l’AMDH dit sa «surprise qu’un violeur de cet acabit ait bénéficié de grâce, sachant qu’il n’est même pas éligible à une telle mesure. A l’AMDH, nous estimons que cette libération est contraire au respect des droits de l’Homme et constitue une atteinte à la douleur des enfants et de leurs familles». Le n°2 de l’association lance un appel à la communauté internationale en vue de protéger les mineurs du monde entier de Daniel Galvan, faisant valoir que là où se trouvera le violeur il sera «un danger réel pour l’enfance».  

Benabdeslam revient également sur la procédure de grâce, appelant à sa révision en vue de permettre à la société civile d’intégrer la commission en tant que membre observateur.

Mohamed Fizazi: No comment

Mohamed Fizazi, le salafiste gracié lors de la fête religieuse de l’Aid Al Mawlid en février 2012, s’est excusé, avec des termes courtois, pour ne pas commenter la libération de l’Espagnol Danien Galvan. Il se peut que nous ayons mal choisi le moment de solliciter l’avis du religieux sur une affaire aussi délicate. Nous l'avons en effet contacté le jour où Fizazi, après dix ans d’absence, doit donner son premier prêche du vendredi à la mosquée Tarik Ibn Ziad à Tanger. Il ne voulait pas commencer son retour à la fonction par des propos qui pourraient contrarier ses supérieurs hiérarchiques.

Al Adl Wal Ihssane : «les détenus islamistes méritaient mieux la grâce»

«Nous sommes surpris par cette grâce», souligne Mohamed Salmi, membre du secrétariat général du Cercle politique de la Jamaâ, et président de son Instance de défense des droits de l’Homme. «La personne libérée ne mérite pas de bénéficier d’une telle mesure. Les détenus islamistes, Omar Mouhib (un membre d’Al Adl Wal Ihssane condamné à 10 ans de prison, les salafistes, les prisonniers d’opinion ou encore ceux impliqués dans le dossier Abdelkader Belliraj, sont mieux placés, que ce violeur d’enfants, pour retrouver la liberté de leurs mouvements», a-t-il ajouté. «Cette grâce constitue une atteinte flagrante au respect du principe de l’indépendance de la justice», déplore-t-il.

Concernant le sit-in de ce soir devant le parlement à Rabat, Mohamed Salmi assure que la Jamaâ sera présente à cet événement mais de façon «symbolique». Et d’appeler «à épargner l’octroi de grâces des considérations politiques».

Une ONG proche de l’Istiqlal : «Et si c’était des enfants espagnols ?»

Même son de cloche chez la Ligue marocaine de défense des droits de l’Homme. Mohamed Zhari, président de cette association considère que «les négociations entre le roi d’Espagne et le roi du Maroc sur cette question sont une ingérence dans la justice et une atteinte aux familles des victimes. Pour elles, la libération du violeur de leurs enfants, en ce mois de ramadan et à quelques jours de la fête de l'Aid Al Fitr, est une mauvaise nouvelle».

Notre interlocuteur a rappelé la mobilisation de la société civile lors de l’éclatement de cette affaire, saluant au passage le verdict prononcé contre l’Espagnol. «Nous avons estimé à l’époque que la sentence de trente ans de prison a rendu justice aux victimes et à notre combat», a-t-il souligné. Et de s’interroger «Et si c’était des enfants espagnols qui avaient été violés par un Marocain ou quelqu’un autre, les autorités de Madrid accepteraient-elles une telle libération ?».

L’avis de Mohamed Anbar, un magistrat

Le vice-président du Club des magistrats s’est contenté de livrer un avis juridique sur cette affaire. «Les demandes de grâces sont formulées par les détenus, leurs avocats ou les directions des prisons. Une commission composée de plusieurs membres dont des représentants du ministère de la Justice, des juges, du cabinet royal et sous l’ère de feu Mohamed Bouzoubaâ (ancien ministre de la Justice sous le gouvernement Driss Jettou, deux hauts cadres du département de l’Intérieur siègent également au sein de ladite commission».

Et de poursuivre que «sont exclus de la liste de l’examen des sollicitudes, les personnes condamnés pour atteinte aux valeurs sacrées de la nation (monarchie, religion, drapeau et atteinte à l’intégrité territoriale, ndlr), trafic de drogue et dans les affaires touchant à l’opinion publique, comme c’est le cas de l’Espagnol. Une fois le travail accompli, les dossiers sont envoyés au cabinet royal pour prendre la décision finale». Le juge Anbar note que «c’est très rare qu’une demande refusée par les membres de la commission ait été acceptée par le cabinet royal. Aujourd’hui, il y a une information qui circule avançant que l’Espagnol serait atteint de cancer. Dans ce cas, le critère de sa maladie a-t-il été soulevé avant la grâce ou alors c’est juste pour la justifier ?».

@ bennyomar...! ! !
Auteur : allaoui38
Date : le 03 août 2013 à 16h57
c’était une autre période , même les française se mariaient à 12 ans dans cette époque ...
Dernière modification le 03/08/2013 16:58
Opinión a todas las marroquíes de españa
Auteur : Noproblemo
Date : le 03 août 2013 à 14h00
Il faut traquer ce criminel de daniel Gate à travers toute l'espagne et ne le laissé jamais tranquille.

Hay que acosar a este criminal de daniel Gate a través de toda la españa y no el dejado jamás tranquilo.

Debusquez este perro
debusquez ce chien
HONTE DEGOUTE VOMIR
Auteur : samsung38
Date : le 03 août 2013 à 12h37
J'ai envie de vomir,c'est vraiment horrible!!!

Nos enfants sont de la viande,tout simplement!

Mais je suis tres fiere du sit in qu'il y a eu,en esperant fortement que lespolitiques reagirons en donnant leur point de vue.

Comment voulez vous que la population n'essaie pas de fire vengeance sois meme et faire confiance a la "royale justice"!

1 pas en avant et 3 en arriére!
pedophilie
Auteur : bennyomar
Date : le 03 août 2013 à 11h53
c'est drole tout le monde s'etonne et crie au viol , mais la pedophilie a toujours existé chez les musulmans et les arabes , quand un homme de 70 ans se marie avec une petite fille de 13 ou 14 ans vous appelez ca comment ?
Maintenant on en parle grace aux media , mais allez voir du coté compagne et vous allez voir la pedophilie legale .
ALLAH YESMEH LIYA NOS PERES ETAIENT DES PEDOPHILES QUAND ILS SE MARIAIENT AVEC NOS MERES QUI PRATIQUEMMENT TOUTES AGÉES ENTRE 13 ANS ET 16 ANS.
Domaine hypocrisie on est forts.
VIVE LE ROIS !!!
Auteur : paris2000
Date : le 02 août 2013 à 22h47
une humuliation de plus qui touche le coeur des Marocains !

AMIR AL MOUMININE gracie un pédofil qui a violé des enfants Marocains !!!

Soub7ana allah !

que les Marocains continuent à dire et à répeter ... vive le rois !
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