Jusqu’ici, c’était les autorités marocaines qui se plaignaient du carburant algérien de contrebande. Aujourd’hui, c’est le Maroc qui se retrouve dans le collimateur de …Sebta. Le syndicat de l’Union Générale des Travailleurs (UGT) de Sebta a, en effet, appelé en fin de semaine dernière le gouvernement local à revoir à la baisse l’impôt appliqué sur les carburants. L'objectif serait de faire face à la concurrence marocaine, rapporte le journal marocain les Eco dans son édition de ce lundi 22 avril.
D’après le quotidien, de nombreux propriétaires de stations d’essence ont récemment été contraints de licencier certains de leurs employés pour survivre. Une «station limitrophe» à la frontière marocaine a même dû fermer, regrette l’UGT. En optant pour le carburant marocain, les habitants de l’enclave profiteraient des subventions du Maroc pour économiser entre 8 et 15 euros par plein, selon la même source.
A noter qu’en 2009 déjà, le Conseil économique et social de Sebta avait fait part d’une chute de 25,11% sur les ventes de gasoil. Un déficit qui faisait suite, à l’époque, à l’entrée en vigueur d’une hausse des impôts sur le carburant local.