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Grand Angle

Affaire Al Senoussi : L’ancien numéro deux libyen accuse Rabat de l’avoir arrêté pendant 12 jours

Le 5 septembre 2012, la Mauritanie décide, enfin, d'extrader Abdellah Al Senoussi aux nouvelles autorités libyennes. Le 15 avril, première réunion avec des membres de HRW au cours de laquelle il accuse les autorités marocaines de l’avoir arrêté pendant 12 jours du 5 au 17 mars 2012.

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Une délégation de Human Right Watch a rendu visite, le 15 avril, à l’ancien chef des services secrets libyens, Abdellah Al Senoussi, incarcéré à la prison Al Hadhaba à Tripoli. Un lieu de haute sécurité réservé aux hommes de l'ancien dictateur. La délégation de l’ONG, conduite par la responsable de la section MENA, Sara Watson, a rencontré le numéro deux du régime Kadhafi pendant 30 minutes dans le bureau du directeur du centre de détention et sans la présence d’aucun officiel libyen, indique un communiqué de HRW. Une réunion au cours de laquelle, il a révélé des détails sur les circonstances de son arrestation au Maroc et non en Mauritanie, jusque là inconnues du grand public.

Al Senoussi détenu 12 jours au Maroc ?

Aux membres de HRW, Abdellah Al Senoussi raconte que les autorités marocaines l’avaient interpellé le 5 mars de l’an dernier. Pendant douze jours, il était détenu au dans un endroit qu’il n’a pas identifié. Et ce n’est, toujours selon ses dires, que le 17 mars 2012 qu’il a été contraint de prendre un vol à destination de la Mauritanie pour être ensuite arrêté de nouveau, sauf que cette fois cette détention était largement médiatisée.

Il est difficile, comme l'a relevé, d'ailleurs, l’ONG américaine des droits de l’Homme, de s’assurer de la véracité des propos tenus par le gendre de Kadhafi. Sachant qu’il s’est montré très avare en informations sur la période de sa détention au Maroc, ne mentionnant pas, par exemple, s’il avait été interrogé par un ou plusieurs membres des services secrets. S’agit-il juste d’un coup de bluff de la part d'Al Senoussi ou bien révélerait-il les détails de son «séjour marocain» à d’autres rencontres avec les délégations de Human Rights Watch ou d’Amnesty international.  

Lors de l’éclatement de l’affaire Al Senoussi, des médias affirmaient qu’il avait passé un mois à Casablanca avant son arrestation en Mauritanie. Une période durant laquelle il était suivi par des agents des services secrets français.

decu...
Auteur : samsung38
Date : le 18 avril 2013 à 15h56
juste 12 jours... je suis déçu!
Pauvre chou
Auteur : axis7
Date : le 18 avril 2013 à 14h57
J'ai envie de pleurer pour ce criminel .... C'est triste.
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