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Grand Angle

Maroc : L’aéroport Mohamed V à Casablanca ne court aucun danger

L’article du Soir Echos publié la semaine dernière sur les risques de crash à l’aéroport Mohamed V de Casablanca a crée des turbulences au sein de la Direction Générale de l’Aviation Civile et la Direction Générale de l’Office National des Aéroports, qui ont joint leur force, pour démentir les informations publiées par le journal marocain et rassurer les usagers sur la sûreté de l'aéroport.

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/DR
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Une semaine après la parution de l’article du Soir Echos, intitulé «L’aéroport de Casablanca présente un risque», la Direction Générale de l’Aviation Civile et la Direction Générale de l’Office National des Aéroports ont tenu à mettre les points sur les «I», ce 16 avril, afin de ne pas «jeter le discrédit sur l’expertise marocaine» et «remettre en cause la fiabilité de l’aéroport» ainsi que «la compétence professionnelle de ses ressources humaines et la supervision de l’autorité de l’aviation civile», rapporte Infomédiaires.  Agacées par cette publication, les deux institutions qualifient les informations de l’article d’«erronées» et «d’irresponsables».

Manque de vigilance des pilotes

Dans son article, le quotidien marocain expliquait que des risques de crashs d’avions existaient à l’aéroport Mohamed V à cause notamment de la confusion des trois pistes - entre le taxiway, les deux pistes d’atterrissage et de décollage de l’aéroport - que peuvent avoir les pilotes d’avion.

«L’aéroport de Casablanca Mohammed V est le plus grand aéroport international au Maroc. Durant l’année 2012, cet aéroport a été desservi par 21 compagnies étrangères, a assuré plus de 71.000 mouvements et a traité plus de 7 millions de passagers.», soulignent-elles. «La DGAC par ses actions de supervision de la sécurité et l’ONDA par son respect des normes et des standards nationaux et internationaux (…) sont les garants de la sécurité de l’écoulement de ce flux important de trafic aérien.», ajoutent-elles.

Concernant le risque de confusion, les deux organismes répondent que dans la majorité des cas, cette confusion provient d’un manque de vigilance des membres de l’équipage qui n’ont pas fait attention aux repères visuels mis en place par les techniciens l’ONDA. «La DGAC et l’ONDA tiennent donc à rassurer l’opinion publique, en portant à la connaissance des usagers de l’aéroport, que les opérations de gestion de trafic aérien [sont] une priorité absolue pour le maintien continuel d’un standard de haut niveau de sécurité», concluent-elles.

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