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ONU : Clash entre le Maroc et l’Algérie sur le Sahara et la drogue

Publié
Omar Hilale, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU / DR
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A l'initiative de la république de Malte, le Conseil de sécurité a accueilli, hier soir, un débat ministériel sur l’intégration des jeunes de la Méditerranée dans les actions favorisant la sécurité et la paix. La réunion a été marquée par une nouvelle passe d’armes entre le Maroc et l’Algérie sur le trafic de drogue, la migration et la question du Sahara.

Le ministre algérien des Affaires étrangères a accusé «un Etat voisin -sans citer le Maroc- d’inonder le bassin méditerranéen de toutes sortes de drogues qu’il produit». Ahmed Attaf n’a pas oublié d’intégrer, dans son allocution, la question du Sahara. Il appelé à «mettre fin à l’occupation de territoires comme le Territoire palestinien occupé ou le Sahara occidental, à l’abri de toute ingérence étrangère».

L’ambassadeur Omar Hilale a répondu en constatant que la paix et la sécurité en Méditerranée sont menacées essentiellement «par le non-respect du droit international, l’expansion du terrorisme, l’ingérence dans les affaires intérieures des pays voisins, l’encouragement au séparatisme et le recours aux groupes armés séparatistes liés au terrorisme pour menacer l’intégrité territoriale des Etats membres de la région, comme c’est le cas pour l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc qui a recouvert son Sahara de manière irréversible en 1975».

Le diplomate a enchainé en louant la politique migratoire menée depuis une décennie par le Maroc, décochant des flèches en direction du voisin de l’Est. «Ce qui n’est malheureusement pas le cas pour des pays voisins qui continuent de faire subir aux migrants, sur leurs territoires, les pires violations de leurs droits, y compris en les abandonnant en plein désert», a-t-il déploré. Pour rappel, ik y a deux semaines, le Niger a convoqué l’ambassadeur algérien pour «protester» contre «le caractère violent» des opérations de refoulement de milliers de migrants menées par les autorités algériennes.

Hilale a conclu son intervebtion en affirmant que «ces même pays», en référence à l’Algérie, continuent également de faire subir aux populations vivant dans les camps de Tindouf les pires violations de leurs droits élémentaires.

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