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Sanchez et le Sahara : Le PP espagnol revient à la charge

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En Espagne, le Parti populaire revient à la charge sur le soutien de Pedro Sanchez au plan marocain d’autonomie au Sahara occidental. Le groupe des députés de la formation d’opposition a présenté à la Commission des Affaires étrangères une proposition, non-contraignante pour le gouvernement, réclamant un retour du «consensus» sur cette question, conformément aux résolutions adoptées par la majorité absolue à la Chambre basse le 30 juin et 13 juillet 2022.

L’initiative parlementaire appelle aussi l’exécutif à intensifier les actions humanitaires au profit de la population des camps de Tindouf en Algérie. Pour mémoire, en 2023, l’Espagne a accordé 11,6 millions d'euros» d’aides humanitaires au Polisario, a révélé fin février le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, en réponse à une question écrite de la députée Idoia Sagastizabal, du Parti nationaliste basque (PNV), une formation qui appuie le mouvement séparatiste dans les deux Chambres du Parlement.

Les conservateurs demandent, par ailleurs, à Pedro Sanchez d'informer les députés sur «les propositions faites par l’envoyé du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, ainsi que sur la situation et le travail de la MINURSO».

En 2022, les députés et les sénateurs du Parti populaire avaient voté en faveur de toutes les propositions, non-contraignantes, ayant condamné l’appui de Pedro Sanchez au plan marocain d’autonomie au Sahara.

Au lendemain des entretiens du chef du gouvernement espagnol avec le roi Mohammed VI, le 21 février à Rabat, le PP avait demandé la comparution de Pedro Sanchez à la Chambre basse du Parlement afin qu’il explique aux députés les circonstances de sa visite au Maroc.

La formation d’opposition avait exigé du Premier ministre des éclaircissements sur l’organisation de son déplacement à Rabat. La première force politique à la Chambre basse et au Sénat voulait aussi savoir la nature des dossiers que Pedro Sanchez avait examinés dans la capitale marocaine avec le souverain et le chef de l’exécutif, Aziz Akhannouch.

La question du Sahara est régulièrement instrumentalisée par le PP pour fragiliser le gouvernement, au même titre que le projet d’amnistie au profit des indépendantistes catalans, et le scandale des masques qui risque d’ébranler les fondements du PSOE.

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