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Breve

Le stress hydrique au Maroc est désormais structurel (CESE)

(avec MAP)
Publié
Ahmed Reda Chami
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Le Maroc est entré, désormais, dans une situation de stress hydrique structurel, a affirmé, mercredi à Rabat, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Ahmed Réda Chami, à l’occasion d’une rencontre organisée à l’initiative du Club des journalistes accrédités au Maroc (CJAM). Une déclaration étonnante alors que le Maroc est officiellement en stress hydrique structurel depuis le début des années 2000, comme le rappelle un rapport de l'IRES (ressource en eau douce inférieure à 1000 m3/habitant/an).

Invité à s’exprimer sur plusieurs questions d’actualité, Réda Chami a relevé que le Maroc est entré dans une tendance de sécheresse très longue, dans laquelle le pays va connaitre de moins en moins de précipitations, précisant que ce problème structurel exige une réponse structurelle.

Se basant sur les résultats d’une étude parue dans la revue Nature, il a relevé que des chercheurs australiens ont affirmé que le Maroc figure parmi cinq pays au monde qui seront touchés par le phénomène de raréfaction des précipitations de manière forte et mesurable durant les cinquante prochaines années.

Les Marocains ne sont, peut-être, pas encore conscients que l’eau va devenir une denrée rare, a averti Chami, appelant à changer les habitudes de consommation de cette ressource vitale.

La politique des barrages a été une décision visionnaire de feu le roi Hassan II, a-t-il rappelé, précisant que cette politique se poursuit toujours, notamment avec la construction de petits barrages collinaires, et que d’autres solutions sont également mises en place, notamment le dessalement de l’eau de mer.

Article modifié le 15/02/2024 à 11h20

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