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Après le Maroc, l’Algérie sanctionne les Emirats

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Après une longue campagne médiatique menée depuis des mois contre les Emirats arabes unis, le pouvoir algérien a franchi le cap des sanctions contre des investissements émiratis. La Société des Tabacs Algéro - Emiratie (STAEM) est la première cible de cette nouvelle politique, rapportent des médias locaux.

Le ministère algérien de la Justice a interdit aux notaires d’établir des actes notariés signés par des sociétés algériennes et des entreprises émiraties, activent dans la fabrication et la commercialisation des tabacs.

Cette mesure intervient dans le sillage de la réunion du Haut conseil de sécurité de l’Algérie présidée par Abdelmadjid Tebboune, le 10 janvier, consacrée «à l'examen de la situation générale dans le pays et de la situation sécuritaire liée aux pays du voisinage et au Sahel», indiquait alors la présidence algérienne dans un communiqué relayé par la presse locale. «Dans ce contexte, le Haut conseil de sécurité a exprimé ses regrets concernant les agissements hostiles à l'Algérie, émanant d'un pays arabe frère» dans la région, mais sans le nommer.

La semaine dernière, des médias algériens ont accusé le Maroc, les Emirats et Israël de «fomenter l’instabilité au Sahel».

Outre le secteur des tabacs, la société émiratie Dubai Port World (publique) est en charge de la gestion des ports d’Alger et Djen Djen. Les Emirats arabes unis sont aussi présents, à travers des joint-ventures algéro-émiratis, dans le domaine de la défense, notamment dans le montage de véhicules blindés de la marque Mercedes dans une usine située à Tiaret.

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