La chambre criminelle de première instance en charge des crimes financiers près la Cour d’appel de Casablanca a annulé, jeudi 27 juillet, le procès-verbal de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) dans l’affaire du médecin en chirurgie plastique El Hassan Tazi. Lors de la séance d’audience, la défense a indiqué que les mis en cause n’avaient pas été informés des accusations au moment de leur arrestation, tel que prévu par l’article 24 du Code de procédure pénale. La juridiction a par ailleurs décidé de maintenir le concerné en détention provisoire, pour son implication dans des faits de trafic d’êtres humains.
Durant la même audience, les requêtes de remise en liberté conditionnelle déposées par les avocats de la défense ont été rejetées. Outre le médecin, celles-ci concernent aussi son épouse, son frère et deux autres femmes parmi les employées de la clinique Achifaa, dont il est le propriétaite à Casablanca.