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Grand Angle

Maroc : Un terminal pour renforcer le réseau de distribution du gaz

Le Maroc veut profiter de son potentiel pour accroître la part du gaz dans son bouquet énergétique. Le ministère de l'Energie vient d'annoncer le projet de mise en place d'un terminal afin de booster la distribution du gaz dans le pays. Au terme du Forum international de l'Energie auquel le royaume a pris part en fin de semaine dernière, la gaz semble se profiler comme l'énergie de l'avenir après les couacs du nucléaire.

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Terminal pétrolier de Tanger Med.
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«Nous pensons qu'il est opportun d'augmenter la part du gaz dans notre bouquet énergétique», a déclaré vendredi dernier à la MAP Fouad Douiri, ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, en marge du 3e Forum ministériel de gaz tenu à Paris. Il s’agit d’une rencontre internationale organisée conjointement par le Forum international de l'Energie [IEF] dont le Maroc est membre et l'Union internationale du gaz [UIG].

Reconnaissant que le royaume est «actuellement [un] petit consommateur de gaz», le ministre estime que le royaume peut mettre à profit ses «qualités de disponibilité, de propreté et d'adaptabilité avec les énergies renouvelables» en vue d'«accroitre» la part du gaz dans son bouquet énergétique. Pour concrétiser cette orientation, le gouvernement projette la mise en place d’un terminal de gaz naturel liquéfié dans la région de Jorf Lasfar à El Jadida connecté à tout le réseau de distribution du pays. «C'est un investissement important que le Maroc compte faire en partenariat entre le secteur public et le secteur privé», a indiqué le ministre.

D’après M. Diouri la conception générale du projet a été faite et il est actuellement en phase d'études détaillée. Sa mise en œuvre concrète nécessitera une législation, relève le ministre soulignant qu'un projet de loi pour la régulation du secteur est en cours d'élaboration.

Le gaz, l’option de l’avenir ?

La troisième édition du Forum ministériel de gaz a été l’occasion pour les Etats participants de mettre l’accent sur la nécessité de développer davantage la production et la distribution du gaz dans le monde. Ils ont ainsi mis en évidence certains «avantages» du gaz, notamment dans la production de l’électricité pour diminuer les émissions de CO2, le gaz étant plus propre que les autres énergies fossiles. Les particpipants ont également inisté sur la souplesse d'utilisation du gaz qui lui permet d'être plus adapté pour compléter les énergies renouvelables. Et d’ajouter qu’avec les incertitudes qui pèsent actuellement sur le nucléaire, après la catastrophe de Fukushima, «le gaz est appelé à prendre de l'ampleur».

Le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement, chargé des Affaires générales et de la Gouvernance, Najib Boulif, a déclaré en avril dernier que «le Maroc deviendra un pays producteur et exportateur de gaz». Et même si plusieurs entreprises européennes avaient confirmaient ces déclarations, la directrice de l’Office national des hydrocarbures et des mines, Amina Benkhadra, avait réfuté ce genre d’hypothèse, soutenant que le royaume chérifien a encore un long chemin devant lui, pour atteindre la stature d’exportateur.

puravida
Auteur : alkheir
Date : le 19 novembre 2012 à 21h06
Amina benkhadra?merde,elle ne peut pas caché le soleille avec un tami,je propose quelle visite elle méme le site de pura vida energy,j´espere seulement quelle sait lire englais ;.)
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