Menu

Breve

Exportations de gaz : L’Espagne n’accorde aucun traitement de faveur au Maroc

Publié
Photo d'illustration. / DR
Temps de lecture: 2'

Depuis que le Gazoduc Maghreb-Europe (GME) a repris du service, le 28 juin 2022 en flux inverse, les quantités des expéditions de gaz précédemment achetées par le royaume sur les marchés internationaux et déchargées dans les centrales de regazéification espagnoles, enregistrent une hausse exponentielle.

Une activité qui devrait rapporter annuellement à l'Espagne 2 millions euros, a révélé le gouvernement de Pedro Sanchez dans une réponse à une question écrite formulée par des députés du Parti Populaire, indique un média ibérique. A ce chiffre, il faut ajouter les paiements pour le déchargement des navires, le stockage du gaz naturel liquéfié (GNL) et l'utilisation du réseau de transport, précise l’exécutif.

Le gouvernement affirme n’avoir accordé aucun traitement de faveur au Maroc. Au même titre que le reste des entreprises, le royaume «paie les tarifs en vigueur pour l'accès aux usines de regazéification, approuvés par la Commission nationale des marchés et de la concurrence (CNMC) dans sa résolution du 19 mai de l'année dernière, dans laquelle les péages pour cette année 2023 ont été établis». Le tarif annuel contractuel des prestations de regazéification «comprend un terme de capacité annuel fixe de 0,083560 euros (kWh/jour)/an et un terme variable de 0,000057 euros/kWh pour chaque KWh regazéifié. Il n'y a donc pas de traitement préférentiel pour le Maroc», souligne la même source.

Les dernières statistiques livrées par le gestionnaire Enagás, ont montré une hausse des exportations espagnoles de quantités de gaz vers le Maroc, rapportent des médias ibériques. Le Gazoduc Maghreb-Europe (GME) a acheminé, en janvier dernier, 536 GWh vers le Maroc. C'est le deuxième chiffre le plus élevé depuis la mise en place de ce mécanisme en juin 2022, en commun accord entre les gouvernements de Rabat et Madrid, après les 553 GWh réalisés en novembre. L’activation en flux inverse du GME a surtout permis la relance des activités des deux centrales électriques de Tahaddart et de Aïn Beni Mathar, contraintes à l’arrêt pendant plus d’une année suite à la décision de l’Algérie de fermer le Gazoduc Maghreb-Europe, le 31 octobre 2021.

Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com