Menu

Breve

Parlement européen : Panzeri s’engage à faire des «révélations» à la justice belge

Publié
Antonio Panzeri, ex-eurodéputé italien / DR
Temps de lecture: 1'

Nouveau rebondissement dans l’affaire de corruption au Parlement européen. L’ancien eurodéputé, Antonio Panzeri, inculpé depuis le 10 décembre pour avoir créé un réseau de corruption au profit du Qatar et du Maroc au PE, est parvenu mardi à un accord avec la justice belge.

En échange d’une peine d’emprisonnement réduite (un an, selon son avocat), l’Italien admet sa culpabilité et s’engage «à faire des déclarations substantielles, révélatrices, sincères et complètes concernant la participation de tiers et, le cas échéant, sa propre participation, au sujet» de la corruption au Parlement européen, rapporte le quotidien Le Soir, ce mardi, qui cite un communiqué du parquet belge.

Par ce mémorandum, signé entre les avocats de Panzeri et la justice belge, l’Italien s’engage «à informer les enquêteurs et la Justice notamment sur le modus operandi, les arrangements financiers avec des états tiers, les constructions financières mises en place, les bénéficiaires des structures mises en place et avantages proposés et l’implication des personnes connues ou non dans le dossier, y compris l’identité des personnes qu’il admet avoir corrompues».

Alors que la défense de Panzeri négociait les termes de l’accord avec le parquet belge, la plénière du Parlement européen examinait la corruption présumée par le Maroc d’eurodéputés. Panzeri est soupçonné d’avoir défendu les intérêts au PE du Qatar, le Maroc, la Mauritanie et même l’Arabie saoudite.

Sakina2020
Date : le 18 janvier 2023 à 12h41
si c'est ça la corruption, alors on peut dire que finalement ces zeuros se rendent compte qu'ils ne sont pas moins corrompus que les dirigeants africains arabes latinos... ou autres. Á mon avis et avec tout ce qui se passe dans le monde, cette supposée grosse affaire de "corruption" n'est qu'une étape d'un plan de redistribution des roles et des cartes pour se preparer aux prochains défis,
AL MASSIRA
Date : le 18 janvier 2023 à 10h50
Il y aura certainement des révélations, des révélations que probablement tous les responsables européens connaissent déjà. Mais ils connaissent d'autres opérations de lobbying en cours ou passées car c'est un jeu naturel dans un lieu de pouvoir. Un fusible ou deux qui sauteront et le dossier sera classé. Les intérêts des pays passeront devant tout le reste. De la même façon que l'agitation algérienne auprès de la CJUE n'a amené à rien. Un arrêt par des juges corrompus, les états ont refusé et ont renvoyé ça en appel et aux calendes grecques. En attendant arrêt nul et non avenu. Le problème de la junte algérienne c'est qu'elle agit auprès d'acteurs très faibles et sans pouvoir réel. De par la Constitution européenne même.
gustavo321
Date : le 18 janvier 2023 à 09h48
Même pas peur ! ...
gustavo321
Date : le 18 janvier 2023 à 09h28
Ridicule autant que pathétique ! Le lobbying, chose banale et pratiquée à large échelle dans les grandes nations dites démocratiques, les États-Unis en tête, est monté en épingle au PE par un groupuscule agressif d'extrême-gauche lui-même noyauté par des activistes proches de l'Algerie et ses mercenaires du ''Polisario'' pour nuire aux intérêts marocains ! Lobbying devient alors ''corruption''! L'affaire, aussi grossière que maladroite, a pour théâtre un PE devenu un énorme souk anarchique où tout se vend et s'achète, y compris les ''grands principes democratiques'' devenus des chevaux de Troie opportunistes pour des mouvances extrémistes, de gauche ou de droite selon les intérêts et les ''ennemis à abattre'' ... Heureusement que les pouvoirs de décision et la gouvernance de l'Europe sont entre les mains, plus responsables, d'instance exécutives conscientes des enjeux et équilibres géopolitiques internationaux en jeu ...
Dernière modification le 18/01/2023 12:41
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com