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Breve

Sahara : Les autorités marocaines accusent Amnesty international de «partialité flagrante»

(avec MAP)
Publié
Photo d'illustration. / DR
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Les autorités publiques ont relevé, mardi, que la «partialité flagrante» d'Amnesty international en faveur des «ennemis de l'intégrité territoriale» porte atteinte à sa crédibilité en matière de défense des droits de l'Homme. Dans un communiqué relayé par la MAP, les autorités publiques ont reproché à l’ONG un «manquement aux principes dont elle est la première à en faire la promotion».

La même source indique qu’Amnesty international «persiste dans son hostilité vis-à-vis du Maroc et de son intégrité territoriale et ses acquis dans le domaine des droits de l'homme en publiant le 27 mai dernier un communiqué dans lequel elle appelle à une "enquête" sur des allégations selon lesquelles cinq militantes au Sahara qui auraient été victimes de violentes agressions physiques et sexuelles». Les faits datent, selon l’ONG 15 et 16 avril derniers à Boujdour, suite à leur participation à des manifestations en soutien à Sultana Khaya.

Pour le Maroc, Amnesty «n'a pas pris la peine de vérifier et de recouper les informations relatives à cette affaire et d'autres encore fournies et publiées d'une manière détaillée par le CNDH». Les autorités expliquent que l’arrestation de l’une des militantes intervient suite à «une procédure de routine des services de sécurité», expliquant qu’elle a «refusé de présenter sa carte d'identité nationale» et ajoutant qu’elle a été «libérée dans des conditions normales».

Sur les «allégations d'Amensty International prétendant que [Sultana Khaya] et sa famille sont assiégées à résidence depuis novembre 2021», les autorités rappellent à l’ONG que la militante pro-Polisario a récemment «quitté le territoire national en toute liberté, sans contrainte aucune». «En publiant ce communiqué, Amnesty International se décrédibilise de nouveau, faisant peu de cas du principe d'impartialité et instrumentalisant à des fins politiciennes et d'une manière flagrante la carte des droits de l'Homme», dénoncent les autorités marocaine.

En relation avec le contenu du communiqué d'Amnesty International et les allégations diffusées sur les réseaux sociaux, les autorités marocaines rappellent que le procureur général du roi près la Cour d'appel de Laâyoune a «pris spontanément l'initiative d'ouvrir une enquête. Une démarche qui «n'a pas été prise en compte par ladite organisation», concluent-elles.

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