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Sahara : Irrité par la position de l’Allemagne, le président l’Assemblée en Algérie reçoit l’ambassadrice allemande

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Brahim Boughali a reçu l’ambassadrice d’Allemagne à Alger / Ph. APS
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L’Algérie n’a pas apprécié les réponses de la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, aux questions d’une députée pro-Polisario au Bundestag. Dans ce qui s’apparente à une «convocation», l’ambassadrice de Berlin à Alger, Elisabeth Wolbers, a été reçue, lundi 6 juin, par le président de la Chambre basse du Parlement, Brahim Boughali.

Au cours de cette réunion, le responsable algérien a tenu à rappeler à la diplomate allemande «les positions fermes de l'Algérie vis-à-vis des questions justes, en tête desquelles les causes des peuples palestinien et sahraoui», indique l’institution parlementaire dans un communiqué relayé par l’APS.

Sur le plan politique, «l'ambassadrice a réitéré la position de l'Allemagne concernant les questions internationales et la nécessité de recourir au droit international, y compris pour la question du Sahara occidental», précise la même source.

Par ailleurs, l'APS s’est félicitée dans un article publié le 3 juin, que Berlin «continue de soutenir les efforts des Nations unies pour parvenir à une solution juste, viable, durable et mutuellement acceptable du conflit» du Sahara.

Pour rappel, l’ambassadrice allemande a été reçue, le 31 mai, par le président du Conseil algérien des droits de l'Homme, Abdelmadjid Zaâlani. Mais la question du Sahara occidental n’était pas au menu des entretiens entre les deux parties.

Le 13 décembre 2021, la ministre des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a salué le plan marocain d’autonomie au Sahara occidental, soulignant que «le Maroc a apporté en 2007 une contribution importante» au règlement de la question du Sahara. Une annonce accueillie, alors, en silence par le pouvoir algérien. 

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