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Grand Angle

Maroc : Le niveau de la masse salariale de l’Etat inquiète

Les dépenses salariales de la fonction publique au Maroc atteignent des proportions inquiétantes. Avec plus de 780 000 fonctionnaires, le gouvernement prévoit de limiter les embauches au minimum et cherche des solutions pour freiner la hausse des dépenses.

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La masse salariale de l’Etat marocain a atteint le seuil critique de 11% du PIB, en 2011, d’une valeur de 88,6 milliards de dirhams, rapporte l’Economiste. Pourtant l'an dernier, les recrutements dans la fonction publique avaient baissé à 18 682 personnes contre 23 700 en 2010. Le record de la masse salariale est dû aux revalorisations des salaires de 600 dirhams nets accordées à partir de mai 2011, afin de neutraliser les troubles sociaux qui ont secoué le pays en marge du printemps arabe. L’urgence était alors de maitriser les troubles sociaux et il n’y avait pas de place pour d’autres calculs.

En 2012, le gouvernement a revu à la hausse les embauches à 25 854 postes, soit plus de 7 000 postes qu’en 2011. Les salaires des fonctionnaires vont engloutir les 93,5 milliards de dirhams. Avec ces chiffres, la masse salariale devrait atteindre une proportion beaucoup plus importante du PIB, alors que l’Etat avait pris l’engagement de ramener ce ratio à 10%. A la fin juillet seulement, les dépenses de personnel se sont établies à 55,9 milliards contre 49,3 milliards sur la même période en 2011, soit 7 milliards de dirhams supplémentaires.

«Non» aux départs volontaires !

A ce rythme, le Maroc risque de se retrouver dans la même situation que celle de 2004 où la masse salariale avait atteint un niveau record de 12% du PIB. A l’époque, le gouvernement avait procéder à une opération de départ volontaire pour réduire la masse salariale. Or même si, cette année, la progression des dépenses de l’Etat est inquiétante, il est hors de question, pour le gouvernement, d’envisager un nouveau plan de départ volontaire.

«Un tel plan [de départ volontaires] nous coûterait des points du PIB et nécessiterait des financements. Mais même s’ils étaient disponibles, je n’autoriserais pas une telle opération, car il faut d’abord que l’on dispose d’un référentiel des emplois et des compétences», affirme Abdelaâdim El Guerrouj, ministre chargé de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration. Ce référentiel permettra à l’Administration qui emploie plus de 780 000 personnes de déterminer les profils dont elle a réellement besoin car elle ne dispose toujours pas des outils indispensables au management des ressources humaines.

Pour Abdelaâdim El Guerrouj, «l’administration doit devenir un acteur productif et nous avons besoin de mettre en place une gestion par la performance [...] Dans l’immédiat, nous pouvons jouer sur les recrutements pour limiter l’augmentation de la masse salariale», souligne le ministre.

Bank Al Maghrib a prévenu des conséquences que pourraient avoir une forte hausse de la masse salariale sur l’épargne publique. Dans son rapport 2011, déjà, l’institution relevait que «l’augmentation sans précédent des dépenses de compensation et la progression de la masse salariale se sont traduites par une épargne publique et un solde primaire négatif, respectivement de l’ordre de 1 et 4,7%».

L'Etat marocain met en place un plan anti-crise qui prévoit de limiter le recrutement au «minimum nécessaire». Ainsi, tel que voulu par Abdelilah Benkirane, le chef du gouvernement, les recrutements à la fonction publique se feront sur concours. Un moyen de limiter le nombre de postes créés et de miser sur les compétences.

Responsabilisons les fonctionnaires
Auteur : Btof
Date : le 27 août 2012 à 11h45
Merci a ceux qui approuvent mon commentaire précédent. Une autre amélioration a introduire et de rendre les services responsables budgétairement. Nous savons tous que la majorité des services rendus aux citoyens sont payant. donc chaque ministère a des rentrés d'argents.Rendons les responsables de leurs budgets au avec un bilan des pertes et profits et des bonus pour les bons élevés qui respectent les budgets.
1) La Police, Gendarmerie, Douane, fisc, etc... les agents devraient recevoir une commissions sur les verbalisations. Ceci mettrait un terme a une partie de la corruption et motiverait les troupes a faire leurs travail convenablement.
2) Le Maroc bâtis énormément d'immeubles, qui s'assure que les bâtiments correspondent aux normes du cahier de charge? vu la deterioration rapide des bâtiments du gouvernement, je suis sur qu'il y a des magouilles. Une brigade de suivi de tous les bâtiments doit être mise en place. les responsables ne sont jamais de la région ou en contact avec les entrepreneurs jusqu'au jours du contrôle. C'est personnes doivent être trillés sur le volet. leurs situation financière épluché a la loupe jusqu’à l'arriere grand père et les cousins. Une faute c'est la prison. mais doievent etre protégés des haut gradés véreux. Type Brigade Eliott Ness.
3) Les eaux et forets devraient être sous le ministère de l’intérieur pour la parti légale et sous le Ministère de l'agriculture pour la partie gestion des forets. Des milliards de DH sont perdus pour l'Etat a cause de la corruption dans ce département. c'est un des plus pourris et désorganise. les malheurs du mMaroc en terme environnement proviennent de la mauvaise gestion pendant des annés des ces irresponsables.
4) pour récupérer de l'argent, il faudra revoir la lsite des tous les policiers gouverneurs, gendarmes et autres elus locaux depuis 30 ans dans la zone nord. Revoir leurs salaires de base, leurs comptes en banque leurs biens au moment ou ils sont rentré en fonction et ce qu'ils ont aujourd'hui. la somme d'argent que l'Etat pourra récupérer pourrait payer pour améliorer les écoles. Et cela donnera un signal fort a ceux qui sont actuellement en fonction.
Allez Monsieur le premier Ministre, voila quelques idées a mettre en place pour aider votre gouvernement.

practicidad
Auteur : molinar
Date : le 27 août 2012 à 01h30
Lo que deberia hacer el gobierno es hacer a todo el funcionariado dependiendo de su funcion examenes de revalidacion y el que no lo supere a la calle,seguro que se quita de encima a mas del 70% y de paso contratar a gente con estudios y competentes,
Paso lomismo con los permisos de conducir vehiculos como es posible que personas que no saben leer ni escribir lo posean luego se quejan de que hay muchos accidentes por favor seamos serios de una vez.
Auteur : toubon
Date : le 25 août 2012 à 14h06
tout à fait d'accord avec Btof.j'ajouterai en plus dans les priorité de faire un grand nettoyage des salariés qui encaissent les salaires sans allez une seule fois dans toute l'année voir si leur bureau existe.ou les décèdés qui envoie des parents encaisser leur salaire ou les retraites (,les procurations ayant été faites avant le décès, )de toute façon toute le monde connait tres bien tout ça.mais!!!!
Travailleurs
Auteur : ElChamali
Date : le 25 août 2012 à 13h41
Je ne pense pas qu'un "état" qui consomme 12% du PIB, soit réellement "sur-dimensionné".

Le problème n'est pas le "coût", mais combien il rapporte, quel est le service qu'il rend. Que les 12% du PIB ne donne quasi aucune productivité, est différent que de voir 12% être un moteur d'activité et d'organisation pour le pays.

Hors effectivement, de nos jours, il faut vérifier la formation de cette "masse-salariale" et sa légitimité en poste. Il faut réserver la fonction publique aux méritants patriotes et travailleurs, pas aux bras cassés incapables de travailler dans le privé qui s'y cachent pour avoir un salaire fixe, comme c'est le cas aujourd'hui.

Dans plusieurs administrations, les fonctionnaires freinent par leur attitude le développement en n'étant pas au "service" du publique qui pourtant les finance, comme est censé être leur fonction

Il faut révolutionner la mentalité des fonctionnaires Marocains. Le prix du service ne sera alors plus un problème, il y a énormément d'argent qui dort.

Dans un pays, où des centaines d'immeubles sont bâtis sur les fonds propres de particulier, pour n'être ni vendu ni loué en attendant que le prix du marché deviennent "intéressant", je pense qu'il y a assez de "capital" à taxer pour faire tourner une fonction publique "quand elle prouvera d'abord son envie d'efficacité dans ses projets".
Vous avez raison !
Auteur : Gadiri heureux
Date : le 25 août 2012 à 10h57
J'adhère 100% a vos commentaires. Le problème est qui va être chargé d'enlever l'os à ronger à ces chiens ? Dans tous les pays du monde on peut vérifier le proverbe " les ministres passent l'administration reste". Hélas !!!!!
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