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Grand Angle

Toulouse : Une marche des imams pour stopper la violence

Depuis jeudi dernier, le quartier de Bagatelle, situé dans la cité du Mirail, à Toulouse, est en proie à des affrontements entre jeunes de cités rivales qui ont fait au moins trois blessés, dont un grave. Pour contrer la montée en puissance de ces violences, les imams des deux cités ont donc appelé, mardi 14 août, les habitants du quartier à venir participer à une marche silencieuse. Soixante-dix personnes ont répondu à l’appel. 

Publié
TOULOUSE, Mirail -- Le quartier de Bagatelle est en proie à des affrontements entre gangs rivaux depuis jeudi dernier
Temps de lecture: 3'

Des habitants de Bagatelle, quartier sensible de Toulouse, ont marché mardi 14 août dans les rues de ce quartier pour appeler les jeunes à la raison et leur faire cesser les violences qui les opposent depuis plus de cinq jours, rapporte le Monde.  Soixante-dix hommes, accompagnés de quelques enfants, ont ainsi silencieusement défilé derrière le père de l’un des blessés et de l’imam de la Farouette, Mokhtar El-Meddah, qui avait lancé l’appel à cette marche afin de stopper les violences entre les bandes rivales. 

Il faut que «tout ça cesse avant qu'il y ait un mort par balle perdue», a confié le religieux à des journalistes de l’AFP. Les raisons de son inquiétude sont des plus légitimes : depuis jeudi dernier, le Mirail, vaste ensemble dont fait parti Bagatelle, est en effet le théâtre d’affrontements entre jeunes de cités rivales ; Bagatelle d’un côté, la Farouette de l’autre ; qui ont fait au moins trois blessés, dont un grave. Selon les autorités toulousaines, qui vont jusqu’à parler «d’une espèce de guérilla» urbaine, ces affrontements opposent deux groupes d’une quinzaine d’individus âgés d’une vingtaine d’années et seraient soit la conséquence d’un règlement de compte entre vendeurs de stupéfiants, soit le fait de vieilles rancœurs exacerbées par le désœuvrement et la canicule du mois de Ramadan. 

L’omerta (loi du silence) par «peur de représailles» 

Du côté des habitants du quartier, les auteurs présumés de ces affrontements sont «connus». Mais personne n’ose les dénoncer de «peur de représailles» confie un père de famille au Journal LibéToulouse, avouant par ailleurs qu’il tient «son fils de 13 ans enfermé à la maison». Du côté de l’imam de Bagatelle, ce que l’on regrette surtout, ce sont les raisons dérisoires qui poussent ces jeunes à s’affronter : «On dirait qu'on est en Bosnie, ou en Afghanistan, pas au Mirail (...) pour des choses insignifiantes», déplore l'adjoint de l'imam, Siali Lahouari. «Ce sont des frères qui on grandi ensemble, qui ont joué ensemble, qui sont allés à l'école ensemble. Ils sont devenus des ennemis», renchérit pour sa part l'imam.

Du côté des autorités, ces confrontations, qui ne sont pas nouvelles (le Mirail a connu des émeutes en 1998 et en 2005), inquiètent aussi en raison de la montée en puissance de la violence qui les caractérise.  Cela «ne concerne que quelques individus, absolument pas une population d'un quartier, quelques individus qui nourrissent des inimitiés (...) depuis plusieurs mois, voire plusieurs années et qui passent à la graduation supérieure (...), d'une acrimonie de coups de poing à des armes de poing», fait savoir la secrétaire générale de la préfecture, Françoise Souliman. 

«Nous ne sommes pas en Afghanistan» 

Pour contrer ce crescendo de violence, un important dispositif de sécurité, comprenant cent cinquante policiers et CRS, a été déployé dans la nuit de dimanche à lundi mais il n’a pas empêché de nouveaux dérapages, plusieurs coups de feu ayant été tiré lundi et mardi. Ce dispositif a permis néanmoins l’interpellation de certains des membres présumés de ces gangs, l’un d’entre eux écopant, ce lundi, de huit mois de prison ferme pour avoir résisté aux policiers au cours d’une arrestation musclée. Cette condamnation tranchante répond au désir de fermeté du procureur de Toulouse, Michel Valet, qui veut que «la tension redescende le plus vite» et qui se donne, pour ce faire, tous les moyens les plus efficaces possibles.

Pour en revenir à la marche, le moment fort du rassemblement a eu lieu quand la procession a rencontré un groupe de jeunes qui zonait devant l’entrée d’un bloc. «Je suis venu ici aujourd’hui pour appeler au calme et pour pardonner. Il est de notre devoir de ramener la paix dans notre quartier» a déclaré le père du jeune homme blessé. «Nous ne sommes pas en Afghanistan (…) Vous avez la vie devant vous (…) Vous ne devez pas vous entretuer pour rien» ont, quant à eux, déclaré les imams de la Farouette et de Bagatelle. La marche s’est conclue sur une courte prière. 

Ces quartiers doivent être démantelés
Auteur : Hamza
Date : le 17 août 2012 à 22h24
Il faut démanteler ces quartiers. Les attributions de logements HLM se font malheureusement sur des bases socio-ethniques bien que ce soit interdit par la loi. Les mêmes profils socio-techniques sont logés dans les mêmes quartiers. Tous les hadicaps sont concentrés aux mêmes endroits et on ne leur donne que peu de moyen d 'ascention sociale. Les moins bonnes écoles, les moins bonnes structures administratives, sociales et culturelles, les plus faibles financements etc... sans parler d'un enclavement qui ne dit pas son nom : une sorte de cordon sanitaire autour de ces quartiers dont on ne s 'occupe ( de manière sécuritaire) que quand ça explose.

Aux USA , il y a eu de politiques volontaires pour casser les guettos . Par exemple ,la mixité sociale à commencé par la mixité scolaire: les enfants des quartiers défavorisés étaient distribués dans toutes les écoles des autres quartiers afin qu il profite d 'une bonne éducation.

Ceci dit, ceci n'enlève en rien la responsabilité des parents ( dépassés mais qui évitent trop souvent volontairement leurs responsablités), ni celle des jeunes qui ne saisissent pas les opportunités et qui recherchent l'argent facile.

L'organisation de la solidarté autours de mosquées de quartiers est insuffisante: toute une population doit etre sensiblisée à l'importance d'une bonne éducation pour réussir. l'exemple: à méditer Les populations asiatiques misent sur léducation et résussissent , bien que fraichament arrivée en europe
GRAINE DE VIOLENCE
Auteur : BabaYahia
Date : le 17 août 2012 à 17h23
Les parents emportés par l'ignorance et le besoin dans ces cités ont laissé leurs gamins se livrer à eux même sans aucune éducation, que de générations perdues c'est lamentable.
Que l'on soit différent ou pas dans ce pays nous avons tous les mêmes droits de par la loi: éducation, formation, santé etc...nous avons les meilleurs atouts pour nous instruire gratuitement et acquérir de bons postes dans cette société et c'est là qu'il faut dépenser son énergie.
Que vont devenir ces jeunes plus tard? ils vont grossir le rang des voyous et remplir les prisons, peut-être même plus grave comme cela arrive souvent.
Dans le Hadith Rassoul SWS dit que celui qui n'instruit pas et n'éduque pas son enfant ira en enfer.
D'ailleurs ces pauvres enfants prendront conscience un jour de la responsabilité de leurs parents, ces des vies ratées à jamais, quel malheur!!!
Comme d'habitude !
Auteur : berhoc
Date : le 17 août 2012 à 16h54
Comme on a toujours l'habitude de mettre tout sur le système !

Il faut respecter le pays d'accueil, c'est la moindre des choses ! Ces jeunes doivent être responsabilisés à cause de leur manque de civisme !

Il faut arrêter les aides sociales aux fouteurs de merde et les laisser se démerder et devenir des vrais hommes.
Dernière modification le 17/08/2012 17:12
les parents sont inconscients !
Auteur : esprit200
Date : le 17 août 2012 à 16h29
les parents vont se réveiller une fois que le malheur sera là , ils savent tout ,et ils ont de l'autorité s ils le veulent vraiment .
Pour eux le malheur n 'arrive qu aux autres .
Ces gens nous dérangent tous .
Des jeunes perdus...
Auteur : Sauredinokarkoubi
Date : le 17 août 2012 à 13h37
J'habite à Bellefontaine près de Bagatelle à Toulouse... Le problème c'est l'autorité des parents qui n'en ont plus...

C'est l'afghanistan dans leur tête à ces jeunes. Ils se considèrent comme les plus malheurs sur terre alors qu'ils ont beaucoup de chance d'être là ou ils sont.

Cela fait la deuxième personne sur laquelle on tire en plein jour pour RIEN! Le pire c'est qu'ils ne se rendent pas compte de leurs conneries!
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