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Breve

«Rapports sexuels contre de bonnes notes» : Deux étudiantes expulsées par un professeur réintégrées

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Photo d'illustration. / DR
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De nouvelles révélations dans le cadre de l’affaire des «Rapports sexuels contre de bonnes notes», qui secouent depuis des semaines l’université de Settat. Ainsi, deux étudiantes qui figuraient parmi les victimes de cette affaire ont repris les cours à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales après avoir été expulsées suite à une plainte. Celle-ci a été déposée par l’un des enseignants impliqués dans l’affaire et actuellement poursuivi en justice.

Dans des déclarations à Alyaoum 24, l’une des étudiantes a exprimé sa joie de la décision émise par la faculté, pour sa réintégration. Elle a rappelé qu’elle a été expulsée de la faculté suite à une plainte déposée par l’enseignant qu’elle accuse de harcèlement sexuel et de chantage. Le média précise que les deux étudiants ont été expulsées sans avoir été entendues en conseil de discipline, qui s'est tenu sur la base d'une plainte déposée par l’enseignant.

À rappeler que l’affaire des «Rapports sexuels contre de bonnes notes» a été révélée après la fuite de conversations WhatsApp sur les réseaux sociaux, dans lesquels un enseignant proposait d’intervenir auprès de ses collègues pour qu’ils donnent «de bonnes notes» à une étudiante et ses camarades, si celles-ci acceptent de coucher avec lui. Le scandale a secoué le campus universitaire de Settat, en septembre dernier, les professeurs en question appartenant aux départements de droit public et d'économie. Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a même dépêché l'Inspection générale à la Faculté de droit pour enquêter sur l'affaire.

La semaine dernière, la Chambre criminelle de première instance de la Cour d'appel de Settat a rendu un premier jugement dans le cadre du scandale, condamnant un professeur des universités à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de la ville à deux ans de prison ferme, alors que d’autres attendent un jugement devant le tribunal de première instance de la ville.

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