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Le Maroc dénonce la diffusion par la chaine MBC de sa carte amputée du Sahara

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Temps de lecture: 1'

La chaine de télévision saoudienne MBC vient de s’attirer les foudres des téléspectateurs marocains. Dans son émission intitulée «Khawater8», diffusée quotidiennement pendant le mois de ramadan, la chaine a montré, à deux reprises, la carte du Maroc amputée du Sahara. Le Maroc n’a pas tardé à réagir. Le ministère de la Communication a exprimé, jeudi, son «grand étonnement» suite à la diffusion de ces images, rapporte la MAP.

Pour le département de Mustapha El Khalfi, cela constitue «une atteinte aux sentiments des citoyens marocains et une position inacceptable et injustifiée de la chaîne arabe qui jouit de la considération dans le royaume et qui bénéficie d'un grand intérêt de la part des téléspectateurs marocains». Le ministère de la Communication a également fait part de «ses protestations à l'égard de ce comportement étrange vis-à-vis d'une question décisive relative à l'unité territoriale du Royaume et à sa souveraineté nationale».

Le Maroc a ainsi appelé les responsables saoudiens de la chaine à prendre «les mesures correctives appropriées». A noter que c’est la deuxième fois que la chaine panarabe commet cette erreur. 

Khawater 8 : Episode 13

Khawater 8 : Episode 16

@ESPRIT200 c'est ton droit
Auteur : Melkafr
Date : le 14 août 2012 à 00h26
Ta raison, surtout pas changer d'avis!
AINSI SOIT T IL!

WHAT ELSE?
ton propre avis !
Auteur : esprit200
Date : le 13 août 2012 à 10h24
Ce n es pas parce que tu a une dent contre Bernard Lugan , que ça changera quelque chose .
tu ferais mieux de te pencher sur le cas des Algériens " http://www.algeria-watch.org/mrv/mrvmass/sweeney.htm

nous Marocains on a notre cerveau pour peser le pour ou le contre , et de savoir ou se trouve notre ennemi , personne ne peux nous manipuler !

De toute manière on connait tes intentions envers le Maroc !
Dernière modification le 13/08/2012 10:55
@esprit200
Auteur : Melkafr
Date : le 12 août 2012 à 21h02
Je suis tout a fait d'accord avec toi que Bernard Lugan a une grande notoriété d'historien mais dans le maroc et pour les seuls marocains.

Il faut remercier au passage feu HASSAN 2 pour ce coup de génie historique enseigné à ses sujets comme il disait!

Qui peut remettre en cause l'histoire du maroc version Lugan?
Des ragôts !
Auteur : esprit200
Date : le 12 août 2012 à 20h03
Tu peux toujours nous ramener des ragots qui t arrange .

La notoriété de ce grand Historien restera dans l histoire et quoi qu on dit de mal sur lui , ça changera pas .
@esprit200
Auteur : Melkafr
Date : le 12 août 2012 à 14h57
Et voila comment est vu ton grand historien de référence Bernard LUGAN !

Travaux controversés
Les travaux de Bernard Lugan ont fait l'objet de critiques de la part de plusieurs universitaires[29],[30]. Ces critiques sont de plusieurs ordres :
Elles affirment que de nombreuses et importantes erreurs factuelles seraient présentes dans ses travaux[31]. Ainsi dans son compte rendu de l'ouvrage Le safari du Kaiser (écrit en collaboration avec Arnaud de Lagrange), René Pélissier parle de plusieurs dates fausses, d'une « méconnaissance de la situation locale » et décrit un livre au « parti hybride mi-romancé, mi-historique » marqué par la « nostalgie d'une « mystique teutonique »[32] ». Il souligne cependant également le caractère unique des scènes ayant comme théâtre le Congo belge. Toutefois cet ouvrage n'a jamais été présenté par Bernard Lugan comme un travail scientifique universitaire mais comme une fresque historique romancée.
D'après Sophie Pontzeele, institutrice et militante d'extrême gauche, membre de Lutte ouvrière[33] et sociologue de formation, Bernard Lugan ne choisirait que les sources favorables à sa conception des choses, utilisant essentiellement les sources coloniales pour décrire les sociétés africaines, et en particulier rwandaise[34]. Pourtant les thèses de Bernard Lugan se sont justement appuyées sur plusieurs centaines de témoins locaux en mettant en relief l'importance de la tradition orale dans ces sociétés[35]. Toujours pour Sophie Pontzeele, il n’est pas « un spécialiste du Rwanda reconnu par ses pairs » et ses thèses sont disqualifiées « auprès des chercheurs spécialistes de la région des Grands lacs africains » [36].
Les critiques portent sur l'usage du concept de « race » pour distinguer certaines populations africaines, tout particulièrement les Hutu et Tutsi. Ainsi Marcel Kabanda, chercheur en histoire africaine affirme que l'interprétation de Bernard Lugan sur le conflit Hutu-Tutsi repose sur le postulat d'une « domination raciale »[37] reposant sur « un ensemble de présupposés qui mériteraient d'être documentés, vérifiés, explicités, expliqués » et ne répondant pas aux connaissances de la « génétique actuelle »[38]. Bernard Lugan répond à ses détracteurs qu'il s'appuie sur des travaux anthropologiques[39].
Selon Catherine Coquery-Vidrovitch, professeur à l’Université Paris-VII et proche du Front de Gauche, Bernard Lugan « multiplie les ouvrages les plus tendancieux sur l’histoire de l’Afrique » et « vise à présenter la colonisation française comme un bienfait de l’humanité »[40].
Pour Jean-Pierre Chrétien, le travail de Bernard Lugan est « excessif et marginal ». Il s'oppose à l'idée, qu'il prête à Bernard Lugan, d'une Afrique anhistorique marquée par « un ordre naturel africain » caractérisé par « la domination de certains et par la soumission des autres », par « une perception du temps radicalement différente », par « des rites et des danses[41] ». Pour sa part, Bernard Lugan a critiqué les travaux et la méthodologie de Jean-Pierre Chrétien et de « l'École historique » qu'il anime. Celle-ci lui semble largement insuffisante pour généraliser à échelle du continent africain une création coloniale des réalités ethniques africaines[42].
Lors d'une invitation sur la chaîne télévisée Itélé, le journaliste Robert Menard a critiqué les propos de Bernard Lugan de « moralement insupportable » pour ses idées sur le plan de partage territoriale racialiste de l'Afrique du Sud et il rajoute et qualifie les dires de l'historien de « monstrueux » pour ce qu'il prétend d'un Nelson Mandela « ayant tout raté » et « n'ayant rien fait du tout »[27].
Selon Nicolas Bancel (maître de conférences à l'Université Paris XI, vice-président de l'ACHAC (Association pour la Connaissance de l'Histoire de l'Afrique Contemporaine)[43]) : « Bernard Lugan, rejeté par la quasi-totalité des africanistes, représente le courant le plus radical de la pensée racialiste. C'est le prêt-à-penser raciste, qui doit expliquer tous les conflits interafricains actuels par le déterminisme de la race. Inutile de dire que des chercheurs ont, depuis longtemps, fait litière de cette explication. L'essentialisation des différences ethniques est un processus politique, dont la genèse est coloniale[44] ».
Le 5 décembre 1981, le président de l'Université nationale du Rwanda, Emmanuel Ntezimana, pour défendre les travaux de Bernard Lugan, écrit : « Je soussigné Emmanuel Ntezimana, doyen de la Faculté des Lettres de l'Université nationale du Rwanda certifie que Monsieur Bernard Lugan, chef du département d'histoire de 1977 à 1981, responsable des coopérants français en 1981 [...] mène des travaux de recherche originaux qui lui permettent d'assurer un enseignement spécifique au niveau de la licence et d'enrichir la connaissance du passé du Rwanda par ses nombreuses publications qui font autorité. Sa disponibilité tant à l'égard des étudiants rwandais que de ses collègues, ses scrupules d'universitaire, son inlassable dévouement au service de la faculté, son attachement au Rwanda, la qualité de ses travaux, le niveau de son enseignement, sa ponctualité, sa bonne humeur et son sens de la réserve en font un coopérant de toute première valeur. L'Université nationale du Rwanda désire que cet enseignant-chercheur d'élite continue à faire partie de son corps enseignant[45]. »
En août 2001, lors de la conférence de Durban sur le racisme, Bernard Lugan est pris à parti dans un discours par le président sénégalais Abdoulaye Wade auquel il s'était opposé quelques années plus tôt dans un débat sur le colonialisme et le post-colonialisme, et qui reproche à Bernard Lugan de n'accorder « aux Africains qu'une place dérisoire dans l'histoire[46] » (Le Quotidien de Paris du 26 février 1990).
Dans un droit de réponse publié le 29 décembre 2001 sur Internet[47], Bernard Lugan s'estime victime d'un « procès en sorcellerie », lui « l'homme à abattre » dont « [les] analyses et [les] démonstrations dérangent. Elles sont en effet à contre-courant de l'histoire officielle marxisto-tiers-mondiste et des dogmes de l'afro-centrisme. ».
Contributions controversées
En 1992, il contribue au recueil Rencontres avec Saint-Loup édité en hommage à l'écrivain, ancien sympathisant du Front populaire, qui passera plus tard à la LVF, puis à la Division SS Charlemagne. Dans sa contribution il critique la vision romantique que St Loup donne des Boers. Dans un communiqué de presse en date du 3 octobre 2003 Bernard Lugan écrivait : « Comme spécialiste de l'Afrique du Sud, j'ai donné un article à un livre consacré à l'écrivain Saint-Loup et intitulé Rencontres avec Saint-Loup. Cet auteur a en effet écrit une histoire militaire des Boers sous le titre Le Boer attaque. Commandos Sud-Africains au combat, 1881-1978, publiée par les Presses de la Cité. Qu'il ait été Waffen SS ne m'interdit pas d'avoir une opinion sur ce qu'il a pu écrire dans mon domaine de recherche qui est l'Afrique du Sud. Mon propre article qui a pour titre « Une tribu blanche d'Afrique du Sud » est un examen critique des analyses de Saint-Loup, mais encore faut-il prendre la peine de le lire. Je démontre en effet qu'il s'est trompé quand il parlait des Boers car sa vision païenne lui a fait occulter la dimension chrétienne héritée de l'Ancien Testament qui explique tout leur comportement. » Reprenant les prospectives qu'il avait expliquées dans son livre, et alors que l'Afrique du Sud est en pleine transition constitutionnelle, il se déclare partisan d'un « État afrikaner » au sein d'une confédération ou d'un État décentralisé[48], seul susceptible de garantir la « survie de l'identité blanche » et d'éviter le sort des anciens colons de Rhodésie. Dans ce cadre, il soutient le rapprochement des conservateurs Afrikaners avec les conservateurs zoulous de l'Inkhata (ces derniers, instruits par la situation des Ndebeles au Zimbabwe (ex-Rhodésie), réclament la création d'un État zoulou dans la province du Natal) dans l'Alliance des libertés afin de contrer la conquête du pouvoir par le Congrès national africain, contrôlé par l'ethnie Xhosa et partisan d'une centralisation des pouvoirs
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