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Gazoduc Maroc-Nigéria : L’apport financier de la Banque islamique de développement

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La Banque Islamique de Développement (ISBD) apporte une contribution financière à la réalisation de l’étude de conception et d’ingénierie avant-projet du gazoduc Maroc-Nigéria, indique-t-elle dans un communiqué.

A cet effet l’institution financière a conclu un accord avec le Maroc, ce lundi 20 décembre. Ont assisté à la cérémonie virtuelle pour sa signature, la ministre des Finances, Nadia Fettah Alaoui, la directrice de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines, Amina Benkhadra, et le vice-président de l’ISDB, Mansur Muhtar.

Conformément à l'accord entre le Maroc et le Nigeria, les deux parties s’engagent à partager à parts égales le coût de l’étude en question, estimé à 90,1 millions de dollars. La ISDB soutiendra la contribution marocaine à hauteur de 15,45 M$.

La Banque islamique de développement a par ailleurs approuvé un financement de 29,75 M$ au profit du Nigéria. Deux contributions qui porteront la participation de l’institution financière, basée à Djeddah, à l’étude de conception et d’ingénierie avant-projet du gazoduc Maroc-Nigéria à 50% de son coût total.

Pour rappel, l’ONHYM et la Nigerian National Petroleum corporation (NNPC) avaient confié en janvier 2019 au cabinet britannique Penspen la réalisation de la première phase de l’étude sur un tracé de 5.700 km. Elle «consiste en un examen détaillé des résultats de l’étude de faisabilité réalisée en juillet dernier et en une évaluation approfondie de l’offre et de la demande de gaz», expliquait alors Penspen. Une étape qui doit arriver à terme en 2023, indique la Banque Islamique de Développement.

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