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Breve

Le Marocain Aomar Boum nommé à la chaire Maurice Amado de l'Université de Californie

(avec MAP)
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L'anthropologue marocain Aomar Boum est un spécialiste de renom de la culture juive. / DR
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L'anthropologue marocain Aomar Boum, spécialiste de renom de la culture juive, a été nommé à la chaire Maurice Amado des études séfarades au sein de la prestigieuse Université de Californie, Los Angeles (UCLA). Auteur et coéditeur de quatre livres, dont «Memories of Absence : How Muslims Remember Jews in Morocco» et «The Holocauste and North Africa», il est aussi membre du corps enseignant du Centre Alan D. Leve pour les études juives, où il a lancé un nouveau programme d’études juives marocaines, indique un communiqué de l’université américaine.

«Je considère cette nomination comme un honneur, une opportunité et une obligation», a-t-il déclaré. «C'est un honneur car il s'agit de l'une des chaires d'études séfarades les plus importantes des États-Unis. C'est une opportunité parce qu'elle me permettra de repousser les limites de la recherche dans ce domaine pour approfondir la perspective des relations entre musulmans et juifs. Et c'est une obligation d'ajouter au travail incroyablement riche réalisé dans ce domaine par les professeurs et les étudiants du monde entier et ici à UCLA.»

En tant que conteur et amateur de littérature, Aomar Boum s'inspire profondément des études de personnages et des intrigues finement élaborées des romans classiques, peut-on lire sur le site d’UCLA. Il n'est pas surprenant qu'il reconnaisse la même main créatrice et formatrice dans le récit de sa propre vie. Sa première bourse, accordée par la Fondation Maurice Amado, qui porte le nom de la chaire qu'il occupe actuellement, a lancé sa carrière de chercheur.

«Je suis un anthropologue qui croit au pouvoir des récits historiques pour nous rassembler, peu importe qui nous sommes. Ma famille vit toujours dans la commune de Foum Zguid, Tata dans laquelle j'ai grandi, et j'aime emmener ma fille les voir sur place. Ouvrir les esprits et les cœurs - que l'on vive dans un quartier aisé de Los Angeles ou dans un lieu pauvre dans le monde, sans eau potable- nous permet de voir que, sans aucun doute, toutes nos histoires ici sur Terre sont finalement entrelacées», indique le chercheur.

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