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Breve

Préposés religieux : L'audience en appel de l'imam Said Abou Ali prévue lundi

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Said Abou Ali, imam et ex-directeur d'une école coranique à Guelmim, condamné en septembre à deux ans de prison. / DR
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La cour d'appel de la ville de Rabat a programmé une audience, lundi, dans le cadre de l'affaire de l'imam Said Abou Ali, arrêté dans la capitale le 25 août dernier et condamné, le mois dernier, à deux ans d'emprisonnement et 10 000 dirhams d'amende par le Tribunal de première instance de Témara. Ce recours en appel a été déposé notamment par le parquet, qui a demandé la peine maximale pour cet ex-directeur d’une école coranique à Guelmim et figure de proue de la protestation des préposés religieux au Maroc.

Arrêté devant le domicile du ministre des Habous et des affaires islamiques Ahmed Taoufiq, l’imam est accusé d'avoir violé l'état d'urgence, de s’être déplacé entre les villes sans autorisation et d’avoir incité les imams à manifester.

Des personnalités de divers domaines, universitaires, politiques et religieux, ainsi que des militants des droits de l'Homme ont appelé, récemment, à sa libération dans une pétition. De plus, les préposés religieux, membres à la Rabita nationale des mosquées ont tenté, le 24 septembre, d’organiser un sit-in à Rabat pour appeler, entre autres, à la libération de l’imam, qualifié de «détenu d'opinion».

Les préposés religieux mènent depuis plusieurs mois des actions de protestation, et exigent du ministère de tutelle de reconnaître les droits des personnes engagées dans l’enseignement traditionnel en leur offrant une couverture sociale et tous les droits garantis aux enseignants. Leur collectif plaide aussi pour «la modification de la situation sociale et administrative pour les imams, les muezzins, les prédicateurs et le reste des préposés religieux», afin de mettre fin à leur vulnérabilité et assurer la stabilité de leurs emplois.

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