Washington réitère son engagement à accompagner l'agenda de réformes au Maroc

Les Etats-Unis ont réitéré mercredi leur engagement à accompagner l'agenda de réformes du Roi Mohammed VI dans divers domaines, à l’occasion de la visite d’une délégation marocaine inter-agences de haut niveau à Washington. Le département d’Etat américain a accueilli mercredi la délégation marocaine dans le cadre du dialogue permanent et de longue date entre les Etats-Unis et le Maroc sur de nombreuses questions, notamment celle des droits de l’homme, a indiqué la diplomatie américaine dans un communiqué. Il s'agit de la «dixième réunion d'un dialogue qui se poursuit depuis plus d’une décennie», a relevé la même source, soulignant que le Maroc est un «partenaire proche des États-Unis».

A cet égard, le département d’Etat a rappelé que dans le cadre du partenariat qui lie les deux pays, Rabat et Washington discutent «régulièrement» d’une variété de questions, y compris la façon dont ils peuvent travailler ensemble pour faire «avancer l’agenda de réformes de SM le Roi Mohammed VI sur des sujets tels que les libertés d'expression et d'association, les réformes de la justice pénale, les droits des femmes et l'égalité des sexes, et la transparence du gouvernement». 

We value our close relationship with Morocco and look forward to working together with the Moroccan government and civil society to secure concrete progress on human rights. https://t.co/aegk6ADTev

— Ned Price (@StateDeptSpox) September 22, 2021

«Dans ce contexte, nous cherchons à identifier des réformes concrètes et réalisables que nous pouvons faire avancer ensemble», a indiqué le communiqué. Le département d’Etat a rappelé que les États-Unis mettent en avant les droits de l'Homme dans leurs relations avec tous leurs partenaires.

Pour rappel, la situation des droits de l’Homme a été inscrite au menu du premier appel téléphonique officiel, le 30 avril, entre Antony Blinken et Nasser Bourita. Un sujet abordé aussi à l’occasion de la rencontre des deux chefs de diplomaties, du 28 juin à Rome.

Au lendemain de la condamnation du journaliste Omar Radi à six ans de prison, le Département d’Etat a immédiatement réagi à ce verdict. «Nous suivons de près l'affaire et avons fait part de nos préoccupations aux autorités marocaines», avait écrit le 20 juillet  sur Twitter Ned Price, le porte-parole du Département d’Etat américain. Une semaine auparavant, les services de Blinken ont exprimé la même «préoccupation» suite à la condamnation du journaliste Soulaiman Raissouni à cinq ans de prison.

Le président Joe Biden prévoit d’organiser, en décembre prochain, un sommet mondial dédié aux droits de l’Homme et la liberté d’expression. La liste des invités n’a pas encore été arrêtée.