L’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) a voté aujourd’hui la question sensible et longuement débattue de l’administration généralisée d’une troisième dose de vaccins anti-Covid-19. L'Agence a annoncé avoir voté unanimement en faveur de l’administration d’une dose booster pour les personnes de plus de 65 ans et celles présentant un risque élevé de Covid sévère.
Selon le docteur Eric Topol, cette dernière catégorie laisse place à interprétation et il est possible qu'en plus du personnel soignant soient concernés les travailleurs essentiels et les enseignants, par exemple.
A very good outcome for this FDA Advisory Committee following what data are available w/r to age, and recognizing the need for high-risk individuals, due to co-existing conditions or occupational exposures, such as the heathcare workforce, essential workers, and teachers.
— Eric Topol (@EricTopol) September 17, 2021
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Peu avant, la FDA s'est prononcée, à 16 voix contre 3, en défaveur de la demande de Pfizer d'autorisation d'une dose booster à l'ensemble de la population, espérant que les promesses du Président Joe Biden joueraient en sa faveur. La question soulevée à la FDA était, selon le docteur Eric Topol «destinée à échouée» en ce qu’elle appelait à une approbation pour les plus de 16 ans malgré l’absence de consensus scientifiques clair sur une population aussi large.
Plusieurs médecins et scientifiques se sont prononcés contre la généralisation d'une troisième dose, notamment après qu’un examen international soit venu remettre en doute la pertinence de cette dose booster.
Les États-Unis se sont joints malgré tout à la liste des pays qui, malgré les appels répétés de l’OMS, avaient annoncé qu’ils administreraient une troisième dose de vaccins à leurs citoyens vulnérables, notamment la France, l’Allemagne et Israël, comme le rappelait Reuters.