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Le PJD et le PPS condamnent l’hospitalisation de Ghali en Espagne

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Le secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali. / DR
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Certains leaders partisans s’emparent de l’hospitalisation de Brahim Ghali en Espagne. La convocation, samedi, de l’ambassadeur espagnol et le communiqué  officiel de ce dimanche du ministère des Affaires étrangères les a manifestement encouragés à traiter le sujet après deux jours de silence. Ainsi, Saadeddine El Othmani a qualifié l’accueil des autorités ibériques du chef du Polisario dans un hôpital de Logrono avec une fausse identité de «gros scandale», rapporte le site d’actualité de son parti.

Le secrétaire général du PJD, qui intervenait lors d’une réunion virtuelle avec les secrétaires régionaux et provinciaux, a indiqué sur un ton ironique qu’«ils prétendent que c'est un président d’une république ayant des ambassades dans certains pays et aussi des ministres mais qui ne peut voyager avec un vrai passeport, car cette fausse république n'a pas de passeport ou de documents et personne ne peut voyager en son nom».

Nabil Benabdellah a également abordé le même sujet dans un communiqué portant sa signature, dans lequel il affirme que le PPS suit «avec grande préoccupation l’accueil par la voisine Espagne du dénommé Brahim Ghali». Un «comportement totalement incompatible avec les exigences de la coopération et le bon voisinage», ajoute le secrétaire général du PPS, qui déplore que Madrid «n’ait pas informé» au préalable le Maroc de l’arrivée du chef du Polisario.

Benabdellah a dit ne pas «comprendre» que la justice espagnole n’a pas encore répondu aux doléances des victimes de Brahim Ghali, appelant à son arrestation ou à son interrogatoire. Le secrétaire général du Front est, d’ailleurs, poursuivi par le tribunal de l’Audience nationale pour des crimes contre l’humanité, séquestrations et tortures suite à une plainte déposée contre lui en 2008 par l’Association sahraouie des droits de l’Homme. Brahim Ghali a été convoqué en novembre 2016 pour témoigner devant un magistrat qui instruit ce dossier mais il ne s'y est pas présenté.

Ces sorties de Saadeddine El Othmani et de Nabil Benabdellah devraient être suivies par d’autres déclarations de chefs de partis marocains portant sur cette affaire.

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