Fnideq renoue avec la contestation. Ce mercredi 21 avril, des dizaines de manifestants se sont dirigés vers le siège du pachalik, scandant «le peuple veut gagner sa vie». Ils ont réclamé, une fois de plus, la réouverture des frontières avec Ceuta pour reprendre le commerce informel. Faute de solution apportée par les autorités, la protestation pourrait reprendre vendredi 23 avril.
Depuis la première colère des habitants de Fnideq le 5 février, la wilaya de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima a lancé des programmes au profit de centaines de personnes ayant perdu leur principale source de revenu avec la fermeture des frontières avec Ceuta, et distribué des aides alimentaires au profit des démunis.
Néanmoins, le problème concerne des milliers de citoyens. Outre les commerçants, il y a les travailleurs légaux qui entraient quotidiennement à Ceuta qui pâtissent de la perte de leurs emplois. La situation qui prévaut à Fnideq est identique à celles à Nador et Béni Nsar. Là aussi, la fermeture de la frontière avec Melilla a laissé sur le carreau des milliers d’hommes et de femmes.