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Attentats de Bruxelles : Salah Abdeslam et 9 inculpés renvoyés aux assises

Publié
La Cour d'assises de Bruxelles / Ph. Belga
Temps de lecture: 2'

Inculpé principal dans les attentats de Bruxelles en 2016, Salah Abdeslam et neuf autres mis en examen sont renvoyés devant une cour d’assises, par décision de la justice belge, mardi 5 janvier. Cinq ans après les attaques terroristes qui ont visé l’aéroport de Zaventem et le métro de la capitale, l’ordonnance rendue à huis clos montre que la chambre du conseil du tribunal bruxellois est allée au-delà des réquisitions du Parquet fédéral. Ce dernier a demandé la comparution aux assises de huit suspects, selon l’AFP.

Pour ceux renvoyés aux assises, «un ultime feu vert devra être donné par une autre juridiction, la chambre des mises en accusation». Pour leur part, trois des treize inculpés bénéficient d’un non-lieu, faute de charges, a confirmé à la même source le porte-parole du Parquet fédéral, Eric Van Duyse, sans préciser les identités des concernés. Les procès «ne devrait pas se tenir avant le second semestre 2022 à Bruxelles».

Le 22 mars 2016 au matin, la ville de Bruxelles a vécu un double attaque-suicide à l’explosif, qui a fait 32 morts et plus de 340 blessés. Les enquêtes ont conclu qu’il est l’œuvre de la même cellule terroriste franco-belge qui a été derrière les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et à Saint-Denis, ayant fait 130 morts et revendiqués par Daech.

Salah Abdeslam a alors été identifié comme étant le «convoyeur présumé de plusieurs membres de la cellule des attentats de 2015». Il a été mis en examen pour «assassinats dans un contexte terroriste», ce qui peut être passible de la prison à perpétuité. Son procès dans ce cadre est son second en Belgique. En 2018, il a été condamné à vingt ans de réclusion, après avoir été reconnu coupable d’avoir tiré sur des policiers, trois jours avant son interpellation, le 18 mars 2016.

Les neuf autres prévenus incluent Oussama Atar, soupçonné d’avoir planifié les attentats. Il serait mort en Syrie, mais pourrait être jugé par contumace, comme le cas a été pour lui dans le cadre du procès des attentats de Paris et où son nom figure parmi les meneurs notoires.

Mohamed Abrini, qui a renoncé à activer sa bombe à l’aéroport, risque lui aussi la prison à vie. Il en est de même pour Osama Krayem, qui a «rebroussé chemin après avoir accompagné le kamikaze du métro». Par ailleurs, la chambre du conseil a considéré que les frères Smail et Ibrahim Farisi devaient être jugés aux assises et non en correctionnelle, car soupçonnés d’avoir fourni une aide logistique aux kamikazes, selon une source judiciaire.

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