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Des migrants marocains dénoncent les conditions «inhumaines» de leur séjour aux Canaries

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Le centre d'accueil temporaire pour étrangers Barranco Seco, près de Las Palmas, aux Iles Canaries. / Ph. EFE
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Des irréguliers de nationalité marocaine ont dénoncé, dimanche, les conditions «inhumaines» dans lesquelles ils vivent dans le camp militaire de Barranco Seco, à Las Palmas.

Dans des déclarations accordées au média espagnol OK Diario, ils ont ainsi confié qu’ils «n'ont pas pris de douche depuis des jours», qu’ils «ont froid la nuit» et qu’ils «n'ont pas de lumière dans les tentes où ils dorment». 

L'un des jeunes a confié qu'il est arrivé sur les côtes des Îles Canaries samedi dernier vers minuit. «Nous sommes arrivés en bateau», dit-il, en précisant qu'ils ont dû payer de l'argent pour se rendre en Espagne. «Nous étions 35 personnes dans l’embarcation», ajoute-t-il.

«Ils sont peu vêtus. Les plus chanceux ont un sweat-shirt. Les autres portent un t-shirt et un short (…) Certains portent des tongs de piscine, d'autres des espadrilles en tissu et des baskets les plus chanceuses. Il n'y a aucun signe de vêtements chauds (…) indispensables pour la période de l'année dans laquelle nous sommes», décrit le média.

OK Diario ajoute que ces migrants n’ont «qu’une couverture fine et petite», rappelant qu’à cette période de l'année, «la température de n'importe quelle nuit à Las Palmas de Gran Canaria peut faire 15 degrés», en plus de l’«humidité élevée». Ces migrants n’ont pas, non plus, d’interprètes, «ce qui entrave leur communication avec les policiers et les agents de santé».

La même source rappelle qu'«avant que Barranco Seco ne devienne un espace de fortune pour l'accueil d'immigrants clandestins, c'était une "poudrière militaire". Le camp Barranco Seco est au milieu de nulle part. Il est situé à dix kilomètres du centre de la ville de Las Palmas, au détour de la route GC-5».

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