Le Parlement européen étonne. Il ne tarde jamais à condamner toute violation des droits de l’Homme dans le monde. Mais quand les intérêts de l’UE risquent d’être mis en cause, il fait marche arrière. Dernières illustrations, le refus de ses députés de voter une résolution soutenant la révolution du peuple tunisien mais aussi celui de condamner la Hongrie pour une loi jugée liberticide
La presse de Ceuta a été surprise par les propos du ministre espagnol des Affaires étrangères Trinidad Jiménez. Selon elle, 15 km séparent le Maroc de l’Espagne. Elle n'a vraisemblablement pas pensé à Ceuta, ni à Melilla. Un oubli prémonitoire ?
Selon Maghreb Intelligence, le président du CCME, M. Driss Yazami aurait été, mardi 18 janvier 2011, «parmi les premiers qui ont accueilli l’opposant Kamel Joundoubi lors de son retour à Tunis après 17 ans d’exil». Serait-ce un soutien officiel du Maroc à la révolution tunisienne, comme l'indique le site de Maghreb Intelligence ?
Depuis les émeutes en Tunisie qui ont conduit le 14 janvier dernier au départ de Zine El Abidine Ben Ali (à la tête de l'Etat pendant 23 ans), une page très importante de l’histoire du pays est en train d’être écrite. Aujourd'hui, que ce soit dans la rue, sur les sites internet, ou dans les médias traditionnels, le débat tourne autour de l'impact sur les autres pays arabes et plus spécifiquement les voisins
Quand l’Europe est malmenée par la crise économique, la solution se trouve dans la chasse aux immigrés. Et quand elle est anxieuse du terrorisme, le remède se trouve dans la lutte contre «l’islamisation» du Vieux continent. Tel est le discours de la nouvelle génération des leaders de l’extrême droite européenne. Marine Le Pen, qui vient de succéder à son père à la présidence