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Mohammed était-il un analphabète?
J
JD
29 novembre 2006 10:56
Citation
karim-sabyl a écrit:
Le grand penseur et philosophe marocain Abid El Jabri démontre dans son dernier livre que le prophète Mohammed n'etait pas analphabète ou illetré. Il fonde ses dires sur des recherches effectuées dans les écrits historiques.

Il précise que le mot "OUMMI" qui signifie actuellement illetré avait une autre utilisation à l'epoque du prophète, il designait les gens qui ne suivaient aucun des livres monothéistes connus avant l'islam, à savoir la Thora et la Bible.

Il précise aussi que Mohammed était bien au contraire un grand savant de son temps et cela même avant la révélation.

Que pensez-vous de cette découverte ?

il semble que Mohammed Arkoun partage cet avis .


Mohamed illettré ?

Avec Mohamed Arkoun, historien et anthropologue

“Lui qui a envoyé au sein des incultes un Envoyé des leurs pour leur réciter Ses signes…” Al joumouâ, 2

En donnant au mot "oummi" la signification unique de "illettré" ou "inculte", la propagande musulmane a voulu définitivement exclure l’idée d’un Coran inventé par le prophète. Or, le terme "oummi" veut également dire "membre d’un peuple gentil" (si !). Pris sous cet angle, cela voudrait dire que Dieu invitait Mohamed à découvrir quelque chose de nouveau : un discours à la structure prophétique, différent du discours poétique qui lui était familier. L’anthropologie nous a appris, depuis, qu’un homme qui ne sait pas lire n'est pas forcément dénué de culture. Encore moins Mohamed, dans ce cas.


[www.telquel-online.com]


cordialement
"Quiconque prétend s'ériger en juge de la vérité et du savoir s'expose à périr sous les éclats de rire des dieux puisque nous ignorons comment sont réellement les choses et que nous n'en connaissons que la représentation que nous en faisons." (Albert Einstein / 1879-1955)
H
29 novembre 2006 12:10
Citation
abdou-bordeaux a écrit:
Citation
TOUNE a écrit:
Salam


....

2 Mohammed, un homme illettré ?


C'est dans cet environnement que la tradition a répandu l'idée du Prophète « illettré » : « An nabi al ummi » (sourate 7 des Remparts verset 157). Effectivement, à la fin du 6ème siècle, l'Arabe était principalement oral et ne s’écrivait que rarement. L’écrit était toutefois utilisé par les commerçants, changeurs et hommes d'affaires mecquois. Il s'agissait d'une écriture rudimentaire, très éloignée de l'arabe classique tel que nous le connaissons : seules les voyelles longues étaient transcrites et plusieurs consonnes, notamment lorsqu'elles étaient en initiales d'un mot, se transcrivaient suivant un signe unique et commun. Cela suffisait cependant largement pour le besoin des affaires. Mohammed était un commerçant, "fondé de pouvoirs" de Khadîja. Probablement savait-il lire et écrire cet arabe très rudimentaire. Tabari rapporte que le prophète savait écrire, "quoique difficilement". Ainsi, il aurait rédigé certaines parties du traité de paix de Hudaybiyya ; et au soir de sa mort, il réclama une omoplate de chameau, un parchemin selon d’autres, afin de rédiger son testament politique : il n’y fut cependant pas satisfait, pour raisons politiques, afin de ne pas attiser les dissensions entre Aboû Bakr et Ali. Pour autant, il est certain que Mohammed n'a pas retranscrit lui-même le Coran : plusieurs témoignages rapportent que les révélations étaient transcrites par des scribes, généralement sous la dictée de Mohammed, parfois sans doute de leur propre initiative.


Par ailleurs, Mohammed a été élevé par son oncle Aboû Tâlib, avec son cousin Ali. Des témoignages évoquent l'affection de l'oncle pour son neveu. Il paraît difficile d'imaginer Aboû Tâlib, chef de l'une des grandes familles mecquoises, dont le pouvoir certes s'était affaibli et les richesses amenuisées, mais qui demeurait profondément respectée, ne pas donner à Mohammed la même éducation qu'à son fils Ali, qui sera l'auteur d’un ouvrage intitulé "Méthode de l'éloquence". Mohammed était très certainement à même d'assimiler la beauté littéraire inégalable du Coran : tout, dans sa vie, montre qu’il était très loin d’être inculte.


Amicalement smiling smiley
l'idée que Mohammed etait illetré est une elaboration apologétique* tardive ,destinée pour appuyer le caractère miraculeux de coran.
Ce que j'ai souligné en gras dans l'intervention de Toune dit long sur la collection de coran avant sa mise sur support ecrit(musshaf), le coran définitif tel on le connait aujourd'hui n'aurait vu le jour que vers la fin de Xeme siecle.
Une etude et analyse sur cette periode de collection "Aux origine du coran" d'alfred-Louis de Prémare.

*apologétique: Partie de la théologie qui tend à défendre la religion contre les attaques dont elle est l'objet et à démontrer la vérité et la divinité , pour aboutir ainsi au jugement de crédibilité, point de départ de l'adhésion par la foi.







Le Coran tel qu’on le connaît aujourd’hui à été rassemble et en un seul livre par ‘Uthman(ra) lui même troisième calife (644-656 ap JC)de l’Islam et qui était un des compagnons du prophète Mohamed(sws),c'est-à-dire que le Coran a été rédigé 12 ans après la mort du prophète Mohamed(sws)dont des exemplaire avaient été envoyés dans les quatre coins du monde musulman ,se qui a été ajouté si l’on peut dire,ce sont les voyelles,qui facilite la lecture du Coran au non arabophone,ou à des personne dont l’arabe n’est pas leur langue maternelle.


Se qui veut dire que le Coran que l’on lit et étudie aujourd’hui est le même que celui qui était lu au temps du prophète Mohamed (sws).
a
29 novembre 2006 12:29
on sortirait de sujet si on veut debattre sur la collection de coran et sa mise en support.
Je serai plus pour un nouveau post sur l'origine de coran et sur sa collection.
Juste pour dire à Haribo que les "Akhbar" sur cette collection,rapportés par les musulmans de l'epoque eux meme se contredisent sur la façon dont il etait collecté et sur les scribes qui étaient "désignés" pour l'écrire.Deja il y'a vait au moins 4 versions differentes de coran avant sa mise définitivement sous forme de mussahf probablement vers la fin de X siecle.Les guerres qui ont déchirés les musulmans pendant le califat de Ottman et Ali avait comme origine (entre autre) la version du coran final à mettre en place.
H
29 novembre 2006 12:54
Citation
abdou-bordeaux a écrit:
on sortirait de sujet si on veut debattre sur la collection de coran et sa mise en support.
Je serai plus pour un nouveau post sur l'origine de coran et sur sa collection.
Juste pour dire à Haribo que les "Akhbar" sur cette collection,rapportés par les musulmans de l'epoque eux meme se contredisent sur la façon dont il etait collecté et sur les scribes qui étaient "désignés" pour l'écrire.Deja il y'a vait au moins 4 versions differentes de coran avant sa mise définitivement sous forme de mussahf probablement vers la fin de X siecle.Les guerres qui ont déchirés les musulmans pendant le califat de Ottman et Ali avait comme origine (entre autre) la version du coran final à mettre en place.


Voila un résumé que je trouve bien fait.



L’histoire de la Révélation du Coran
dans la Tradition islamique

Nous sommes au mois de Ramadan de l’an 610. Le futur Prophète de l’islam, Mohamed (Paix Soit Sur Lui), a pris l’habitude de s’isoler pour méditer et chercher la voie de Dieu, dans une caverne proche de la Mecque, sur le mont Hira. Plusieurs semaines passent. Et puis, la nuit qui précède le 27 ème jour du mois, soudain, une apparition : un être de lumière.
Ecoutons 1e récit du Prophète Mohammad (SAW) lui-même: “Il m’apprit qu’il était l’ange Gabriel, que Dieu l’avait envoyé pour m’annoncer qu’il m’avait choisi pour son messager L’ange m’apprit à faire mes ablutions, et lorsque je revins le corps purifié, il me demanda de lire. Je répondis : “ Je ne sais pas lire “. Il me prit dans ses bras et me serra très fort, et me laissant ensuite, il me demanda encore une fois de lire. Je lui dis “Mais je ne sais lire”. Il me serra de nouveau et plus fort, puis me demanda de lire, et je répondis que je ne savais pas lire. Il me prit dans ses bras pour la troisième fois et m’ayant serré encore plus fort qu’avant, il me lâcha et dit :
“Lis au nom de ton Seigneur qui a créé ! Qui a créé l’homme d’une adhérence. Lis ! Car ton Seigneur est le Très-Généreux, Qui a enseigné par le calame, Qui a enseigné à l’homme ce qu’il ignorait”
Et Gabriel s’en fut, laissant Mohammad (SAW) en état de choc.
L’événement marque pourlui le début de la Prophétie, à 40 ans. Mais il devra attendre trois longues années avant que de nouveau la révélation divine le touche. Car il s’agit bien, comme son récit en témoigne, d’une révélation et non d’une simple inspiration d’écrivain. Le Coran, tout comme les autres textes sacrés reconnus comme tels (la Torah et ‘Evangile par exemple) est “révélé” en ce sens précis qu’il est comme dicté mot à mot au Prophète Mohammad (SAW), qui doit restituer fidèlement le message divin à son Peuple.
Après trois ans de silence donc, les révélations reprennent, et s’étaleront dans le temps sur les vingt dernières années de Mohammad (SAW), dont les dix dernières se dérouleront à Medine. En effet, le Coran n’apparaîtra pas soudain d’un bloc, construit et définitif. Mais il se révèlera aux hommes par fragments, au grè des circonstances, apportant tel éclaircissement ou telle voie à suivre lorsque le besoin d’être guidé se fera sentir.
Pour autant, les lecteurs du Coran savent que celui-ci n’est pas une suite de versets sans queue ni tête, mais au contraire un ensemble homogène de 114 sourates. L’explication de ce mystère nous est donnée dans le Coran lui-même “Nous avons fragmenté le Coran pour que tu ne le récites aux hommes que peu à peu, mais certes nous l’avons révélé”. (sourate 17, verset 107)
Mohammad (SAW) qui ne savait ni lire ni écrire, insiste d’abord auprès de ses compagnons pour que les versets soient appris par coeur au fur et à mesure des révélations : on les récitera aux prières liturgiques. En particulier, le Prophète Mohammad (SAW) a pris l’habitude, durant le mois de Ramadan, de réciter la totalité du Coran alors connue, lors de prières supplémentaires, les prières du Tarawih. Sous la surveillance de Gabriel, la mémoire de Mohammad (SAW) devenait “plus féconde que le vent portant la pluie”.
Et pendant le dernier Ramadan de Mohammad (SAW), Gabriel lui fera réciter par deux fois la totalité du Coran, lui signifiant ainsi doublement l’achèvement de sa mission et sa mort prochaine. La tradition d’apprendre le Coran par coeur est donc bien ancrée dans le coeur des musulmans.
Mais les compagnons lettrés prennent également l’habitude de noter les versets par écrit. A partir de quelle date exactement, on ne le sait. Toujours est-il que cinq ans après la première révélation, des traces écrites existent déjà. Et de cela on en est sûr, car c’est à cette époque que le futur Calife Omar, séduit par la lecture de la sourate 20, se convertit à l’islam.
Cette transcription du Coran, alors qu’à cette époque, n’existe par écrit en langue arabe qu’un petit nombre de poèmes, trouve somme toute son bien fondé dans le fait que la première révélation parle déjà de l’importance de l’écrit, de l’enseignement par le calame.
Tout comme le Prophète (SAW) faisait réciter ses Compagnons, il dicte aux scribes les versets, faute de papier (il n’est pas encore inventé) tous les matériaux sont bons : morceaux de parchemin, cuir tanné, tablettes de bois, omoplates de chameaux, morceaux de poterie, nervures médianes des dattiers... Au fur et à mesure, les versets, comme un puzzle s’agenceront, le Prophète Mohammad (SAW) précisant l’emplacement des versets dans les sourates, et des sourates dans l’ensemble du Livre. En effet, si quelquefois, toute une sourate fut révélée d’un coup, à d’autres occasions, les fragments d’un même chapitre vinrent avec des intervalles, à d’autres encore, plusieurs sourates étaient commencées simultanément et se poursuivaient avec des interruptions.
Par le double contrôle oral et écrit, le Prophète (SAW) s’assure de la conservation de l’intégrité du texte. Les mémoires défaillantes peuvent s’appuyer sur un texte écrit, et dans l’autre sens, les erreurs de copie sont corrigés grâce à la mémorisation du texte.
Ainsi, pas un iota du texte sacré ne pourra être modifié par erreur.
Lorsque le Prophète Mohammad (SAW) quitte ce monde, plusieurs Compagnons ont la chance d’avoir retenu par coeur la totalité des versets. Par contre, il n’existe pas de texte complet du Coran. Sur le coup, personne ne s’en émeut outre mesure. La bataille de Yamâma va faire prendre conscience de ce manque.
Là, cinq cents d’un groupe de trois mille musulmans de la première heure et comptant parmi les plus connaisseurs du Coran, trouvent la mort. Omar prend alors conscience du danger et s’en va trouver le Calife Abou-Bakar.
“Les compagnons de l’Envoyé de Dieu tombent à Yamâma à la façon de papillons dans le feu, et je crains qu’ils le fassent toujours s’ils rencontraient une occasion pareille de se faire tuer, cependant qu’ils sont les porteurs du Coran. Ainsi le Coran sera perdu et oublié. Si tu le réunissais et le faisais écrire?”
Pendant les dernières années de sa vie, le Prophète (SAW) employait de manière officielle des secrétaires, les uns pour les tâches courantes, d’autres pour la transcription de la révélation coranique. Le jeune Zaïd ibn Thâbit faisait partie de ce groupe. Il était même devenu le scribe principal de Mohammad (SAW) et comptait parmi les personnes qui connaissaient la totalité du Coran par coeur.
Tout naturellement, le Calife Abou-Bakar le chargera donc de réunir le Coran dans son ensemble. Mais le Calife, avec le scrupule qui le caractérise, tient à ce que les précautions soient prises : pour chaque verset, Zaïd devra trouver au moins deux témoignages écrits, avant de l’inclure dans la copie définitive. Et le calife demandera aux habitants de Médine d’apporter les fragments écrits qu’ils possèdent. Sur la totalité du Coran, la Tradition nous apprend que seuls deux versets ne se trouvèrent par écrit que chez une seule personne. Cette copie appelée Mushaf (feuilles réunies), sera conservée par le Calife Abou-Bakar et après lui par son successeur Omar.

Pendant ce temps, l’enseignement du Coran est encouragé dans tout l’empire musulman, qui ne cesse de s’accroître. Omar, toujours perspicace, entrevoit le besoin d’envoyer des copies du Mushaf dans les principaux centres, afin d’éviter tout risque de déviation, et d'erreurs de prononciation dans les pays non-arabes. Mais il n’en aura pas le temps, et c’est le troisième Calife Osman qui s’en chargera.
Il demandera à une commission présidée par le même Zaïd ibn Thâbit d’établir sept copies à partir du Mushaf, en autorisant la révision de l’orthographe dans le sens d’une plus grande lisibilité du texte, en particulier pour les non arabophones.
Après lecture publique de la nouvelle édition devant les savants du Coran que compte Médine, ces copies sont envoyées aux quatre coins de l’empire, avec ordre du calife de détruire tout texte ne correspondant pas au texte officiel. En effet, certaines divergences existaient du fait d’erreurs de copie, ou encore de la prise en compte d’un commentaire comme faisant partie du texte. Et il importait que ces textes inexacts soient détruits.
Des copies envoyées par Osman, il en reste de nos jours une, complète, que l’on peut admirer au musée Topkapi d’lstanboul, et une autre où il manque quelques feuillets à Tachkent. Et entre ces copies et les millions d’exemplaires éditées de nos jours, aucune différence... Ou plutôt si, une différence existe, quant à l’orthographe. En effet, à l’époque de la révélation, l’écrit venait à peine de faire son apparition. Pour les vingt huit lettres que compte l’alphabet, seuls quinze signes différents existaient. Ainsi le b, le t, le th, le n et le y avaient presque la même façon de s ‘écrire et n’étaient pas différenciés par ce qu’on appelle des signes diacritiques : les points sur ou sous les lettres en arabe, les accents en français. On reconnaissait donc les lettres selon le contexte, leur emplacement dans le mot. De même, si en arabe, les voyelles longues sont représentées, les voyelles courtes et d’autres signes ne le sont qu’exceptionnellement, quand il y a ambiguïté. Ce sont en effet les fonctions grammaticales des mots qui permettent de les deviner. Tel est encore le cas dans l’arabe écrit courant. Cette écriture ne permet donc pas à une personne non arabophone de lire le texte phonétiquement (pis-aller malgré tout nécessaire pour le croyant).
Le Coran bénéficia donc jusqu’à la deuxième moitié du premier siècle de l’Hégire de différentes réformes orthographiques pour être tel que nous le connaissons actuellement.

F. OMARJEE
Courtoisie “ESPACE DE L’ISLAM”
C
29 novembre 2006 16:50
L'historien et islamologue tunisien Mohamed Talbi dans son livre "Universalité du Coran" défend également la traduction de ummiyy par "qui n'a pas reçu de révélation de Dieu, d'écriture sainte".
H
29 novembre 2006 17:35
Citation
Cyril a écrit:
L'historien et islamologue tunisien Mohamed Talbi dans son livre "Universalité du Coran" défend également la traduction de ummiyy par "qui n'a pas reçu de révélation de Dieu, d'écriture sainte".



Et bien tan mieux pour lui mais l’Islam et les musulmans, n’ont pas attendu que monsieur mohamed Talbi et consorts, pour connaître l’histoire de la vie du prophète, la vie du prophète Mohamed (sws) était connue par les compagnons depuis sa néssence et jusqu’à sa mort et tous les récits de sont histoire ainsi que ses hadiths nous ont été transmis intégralement par les compagnons et des membres de la famille du prophète Mohamed (sws).

Alors que tous les savants ainsi que les théologiens du début de l’Islam et jusqu’à nos jours sont unanimes sur le sujet, vous veinez avec des écrits d’intellectuels et islamologues en manque de notoriétés.

Vous savez la vérité ne se mesure pas au nombre de page que l’on a écrit, ou le nombre de volume que l’on a vendu ou à la reconnaissance que l’on a par des intellectuels qui ne connaissent rien au sujet traité, si reconnaissance il y a elle doit venir des savent musulmans eux même et pas de cercle d’intellectuels en herbes.
C
29 novembre 2006 18:27
Haribo

De quand datent les biographies du Prophète?

Plus la biographie d'un personnage célèbre (à plus forte raison d'un fondateur de religion) est éloignée de la période où ce personnage a vécu, et plus cette biographie devient détaillée. Chaque siècle en rajoute une couche.
a
29 novembre 2006 19:07
Citation
HARIBO1 a écrit:
Citation
abdou-bordeaux a écrit:
on sortirait de sujet si on veut debattre sur la collection de coran et sa mise en support.
Je serai plus pour un nouveau post sur l'origine de coran et sur sa collection.
Juste pour dire à Haribo que les "Akhbar" sur cette collection,rapportés par les musulmans de l'epoque eux meme se contredisent sur la façon dont il etait collecté et sur les scribes qui étaient "désignés" pour l'écrire.Deja il y'a vait au moins 4 versions differentes de coran avant sa mise définitivement sous forme de mussahf probablement vers la fin de X siecle.Les guerres qui ont déchirés les musulmans pendant le califat de Ottman et Ali avait comme origine (entre autre) la version du coran final à mettre en place.

... Au fur et à mesure, les versets, comme un puzzle s’agenceront, le Prophète Mohammad (SAW) précisant l’emplacement des versets dans les sourates, et des sourates dans l’ensemble du Livre. En effet, si quelquefois, toute une sourate fut révélée d’un coup, à d’autres occasions, les fragments d’un même chapitre vinrent avec des intervalles, à d’autres encore, plusieurs sourates étaient commencées simultanément et se poursuivaient avec des interruptions.
Par le double contrôle oral et écrit, le Prophète (SAW) s’assure de la conservation de l’intégrité du texte. Les mémoires défaillantes peuvent s’appuyer sur un texte écrit, et dans l’autre sens, les erreurs de copie sont corrigés grâce à la mémorisation du texte.
Ainsi, pas un iota du texte sacré ne pourra être modifié par erreur.
Lorsque le Prophète Mohammad (SAW) quitte ce monde, plusieurs Compagnons ont la chance d’avoir retenu par coeur la totalité des versets. Par contre, il n’existe pas de texte complet du Coran. Sur le coup, personne ne s’en émeut outre mesure. La bataille de Yamâma va faire prendre conscience de ce manque.
Là, cinq cents d’un groupe de trois mille musulmans de la première heure et comptant parmi les plus connaisseurs du Coran, trouvent la mort. Omar prend alors conscience du danger et s’en va trouver le Calife Abou-Bakar.
“Les compagnons de l’Envoyé de Dieu tombent à Yamâma à la façon de papillons dans le feu, et je crains qu’ils le fassent toujours s’ils rencontraient une occasion pareille de se faire tuer, cependant qu’ils sont les porteurs du Coran. Ainsi le Coran sera perdu et oublié. Si tu le réunissais et le faisais écrire?”
Pendant les dernières années de sa vie, le Prophète (SAW) employait de manière officielle des secrétaires, les uns pour les tâches courantes, d’autres pour la transcription de la révélation coranique. Le jeune Zaïd ibn Thâbit faisait partie de ce groupe. Il était même devenu le scribe principal de Mohammad (SAW) et comptait parmi les personnes qui connaissaient la totalité du Coran par coeur.
Tout naturellement, le Calife Abou-Bakar le chargera donc de réunir le Coran dans son ensemble. Mais le Calife, avec le scrupule qui le caractérise, tient à ce que les précautions soient prises : pour chaque verset, Zaïd devra trouver au moins deux témoignages écrits, avant de l’inclure dans la copie définitive. Et le calife demandera aux habitants de Médine d’apporter les fragments écrits qu’ils possèdent. Sur la totalité du Coran, la Tradition nous apprend que seuls deux versets ne se trouvèrent par écrit que chez une seule personne. Cette copie appelée Mushaf (feuilles réunies), sera conservée par le Calife Abou-Bakar et après lui par son successeur Omar.

Pendant ce temps, l’enseignement du Coran est encouragé dans tout l’empire musulman, qui ne cesse de s’accroître. Omar, toujours perspicace, entrevoit le besoin d’envoyer des copies du Mushaf dans les principaux centres, afin d’éviter tout risque de déviation, et d'erreurs de prononciation dans les pays non-arabes. Mais il n’en aura pas le temps, et c’est le troisième Calife Osman qui s’en chargera.
Il demandera à une commission présidée par le même Zaïd ibn Thâbit d’établir sept copies à partir du Mushaf, en autorisant la révision de l’orthographe dans le sens d’une plus grande lisibilité du texte, en particulier pour les non arabophones.
Après lecture publique de la nouvelle édition devant les savants du Coran que compte Médine, ces copies sont envoyées aux quatre coins de l’empire, avec ordre du calife de détruire tout texte ne correspondant pas au texte officiel. En effet, certaines divergences existaient du fait d’erreurs de copie, ou encore de la prise en compte d’un commentaire comme faisant partie du texte. Et il importait que ces textes inexacts soient détruits.
Des copies envoyées par Osman, il en reste de nos jours une, complète, que l’on peut admirer au musée Topkapi d’lstanboul, et une autre où il manque quelques feuillets à Tachkent. Et entre ces copies et les millions d’exemplaires éditées de nos jours, aucune différence... Ou plutôt si, une différence existe, quant à l’orthographe. En effet, à l’époque de la révélation, l’écrit venait à peine de faire son apparition. Pour les vingt huit lettres que compte l’alphabet, seuls quinze signes différents existaient. Ainsi le b, le t, le th, le n et le y avaient presque la même façon de s ‘écrire et n’étaient pas différenciés par ce qu’on appelle des signes diacritiques : les points sur ou sous les lettres en arabe, les accents en français. On reconnaissait donc les lettres selon le contexte, leur emplacement dans le mot. De même, si en arabe, les voyelles longues sont représentées, les voyelles courtes et d’autres signes ne le sont qu’exceptionnellement, quand il y a ambiguïté. Ce sont en effet les fonctions grammaticales des mots qui permettent de les deviner. Tel est encore le cas dans l’arabe écrit courant. Cette écriture ne permet donc pas à une personne non arabophone de lire le texte phonétiquement (pis-aller malgré tout nécessaire pour le croyant).
Le Coran bénéficia donc jusqu’à la deuxième moitié du premier siècle de l’Hégire de différentes réformes orthographiques pour être tel que nous le connaissons actuellement.

F. OMARJEE
Courtoisie “ESPACE DE L’ISLAM”
Salam HARIBO1
Le texte que tu rapportes , sans le vouloir, montre que Mohammed savait trés bien lire et écrire :

"Par le double contrôle oral et écrit, le Prophète (SAW) s’assure de la conservation de l’intégrité du texte. Les mémoires défaillantes peuvent s’appuyer sur un texte écrit, et dans l’autre sens, les erreurs de copie sont corrigés grâce à la mémorisation du texte"

En plus , le texte mis bien à jour qu'il y avait d'autres versions de coran:

"Après lecture publique de la nouvelle édition devant les savants du Coran que compte Médine, ces copies sont envoyées aux quatre coins de l’empire, avec ordre du calife de détruire tout texte ne correspondant pas au texte officiel. En effet, certaines divergences existaient du fait d’erreurs de copie, ou encore de la prise en compte d’un commentaire comme faisant partie du texte. Et il importait que ces textes inexacts soient détruits. "
Rien nous n'oblige, au sens historique , de croire que le coran qui était en possession des Medinois et imposé,était le bon.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/11/06 19:08 par abdou-bordeaux.
H
30 novembre 2006 14:16
Citation
Cyril a écrit:
L'historien et islamologue tunisien Mohamed Talbi dans son livre "Universalité du Coran" défend également la traduction de ummiyy par "qui n'a pas reçu de révélation de Dieu, d'écriture sainte".





Mohamed talbi Islamologue tu dis ? je dirais Islamophobe plutôt .
C
30 novembre 2006 15:34
Citation
Hamza a écrit:
Mohamed talbi Islamologue tu dis ? je dirais Islamophobe plutôt .


Il a aussi écrit "Réflexions sur le Coran" avec Maurice Bucaille. Comme qui se ressemble s'assemble, on peut donc d'après toi oublier Maurice Bucaille.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 30/11/06 15:42 par Cyril.
H
30 novembre 2006 19:18
Citation
abdou-bordeaux a écrit:
Citation
HARIBO1 a écrit:
Citation
abdou-bordeaux a écrit:
on sortirait de sujet si on veut debattre sur la collection de coran et sa mise en support.
Je serai plus pour un nouveau post sur l'origine de coran et sur sa collection.
Juste pour dire à Haribo que les "Akhbar" sur cette collection,rapportés par les musulmans de l'epoque eux meme se contredisent sur la façon dont il etait collecté et sur les scribes qui étaient "désignés" pour l'écrire.Deja il y'a vait au moins 4 versions differentes de coran avant sa mise définitivement sous forme de mussahf probablement vers la fin de X siecle.Les guerres qui ont déchirés les musulmans pendant le califat de Ottman et Ali avait comme origine (entre autre) la version du coran final à mettre en place.

... Au fur et à mesure, les versets, comme un puzzle s’agenceront, le Prophète Mohammad (SAW) précisant l’emplacement des versets dans les sourates, et des sourates dans l’ensemble du Livre. En effet, si quelquefois, toute une sourate fut révélée d’un coup, à d’autres occasions, les fragments d’un même chapitre vinrent avec des intervalles, à d’autres encore, plusieurs sourates étaient commencées simultanément et se poursuivaient avec des interruptions.
Par le double contrôle oral et écrit, le Prophète (SAW) s’assure de la conservation de l’intégrité du texte. Les mémoires défaillantes peuvent s’appuyer sur un texte écrit, et dans l’autre sens, les erreurs de copie sont corrigés grâce à la mémorisation du texte.
Ainsi, pas un iota du texte sacré ne pourra être modifié par erreur.
Lorsque le Prophète Mohammad (SAW) quitte ce monde, plusieurs Compagnons ont la chance d’avoir retenu par coeur la totalité des versets. Par contre, il n’existe pas de texte complet du Coran. Sur le coup, personne ne s’en émeut outre mesure. La bataille de Yamâma va faire prendre conscience de ce manque.
Là, cinq cents d’un groupe de trois mille musulmans de la première heure et comptant parmi les plus connaisseurs du Coran, trouvent la mort. Omar prend alors conscience du danger et s’en va trouver le Calife Abou-Bakar.
“Les compagnons de l’Envoyé de Dieu tombent à Yamâma à la façon de papillons dans le feu, et je crains qu’ils le fassent toujours s’ils rencontraient une occasion pareille de se faire tuer, cependant qu’ils sont les porteurs du Coran. Ainsi le Coran sera perdu et oublié. Si tu le réunissais et le faisais écrire?”
Pendant les dernières années de sa vie, le Prophète (SAW) employait de manière officielle des secrétaires, les uns pour les tâches courantes, d’autres pour la transcription de la révélation coranique. Le jeune Zaïd ibn Thâbit faisait partie de ce groupe. Il était même devenu le scribe principal de Mohammad (SAW) et comptait parmi les personnes qui connaissaient la totalité du Coran par coeur.
Tout naturellement, le Calife Abou-Bakar le chargera donc de réunir le Coran dans son ensemble. Mais le Calife, avec le scrupule qui le caractérise, tient à ce que les précautions soient prises : pour chaque verset, Zaïd devra trouver au moins deux témoignages écrits, avant de l’inclure dans la copie définitive. Et le calife demandera aux habitants de Médine d’apporter les fragments écrits qu’ils possèdent. Sur la totalité du Coran, la Tradition nous apprend que seuls deux versets ne se trouvèrent par écrit que chez une seule personne. Cette copie appelée Mushaf (feuilles réunies), sera conservée par le Calife Abou-Bakar et après lui par son successeur Omar.

Pendant ce temps, l’enseignement du Coran est encouragé dans tout l’empire musulman, qui ne cesse de s’accroître. Omar, toujours perspicace, entrevoit le besoin d’envoyer des copies du Mushaf dans les principaux centres, afin d’éviter tout risque de déviation, et d'erreurs de prononciation dans les pays non-arabes. Mais il n’en aura pas le temps, et c’est le troisième Calife Osman qui s’en chargera.
Il demandera à une commission présidée par le même Zaïd ibn Thâbit d’établir sept copies à partir du Mushaf, en autorisant la révision de l’orthographe dans le sens d’une plus grande lisibilité du texte, en particulier pour les non arabophones.
Après lecture publique de la nouvelle édition devant les savants du Coran que compte Médine, ces copies sont envoyées aux quatre coins de l’empire, avec ordre du calife de détruire tout texte ne correspondant pas au texte officiel. En effet, certaines divergences existaient du fait d’erreurs de copie, ou encore de la prise en compte d’un commentaire comme faisant partie du texte. Et il importait que ces textes inexacts soient détruits.
Des copies envoyées par Osman, il en reste de nos jours une, complète, que l’on peut admirer au musée Topkapi d’lstanboul, et une autre où il manque quelques feuillets à Tachkent. Et entre ces copies et les millions d’exemplaires éditées de nos jours, aucune différence... Ou plutôt si, une différence existe, quant à l’orthographe. En effet, à l’époque de la révélation, l’écrit venait à peine de faire son apparition. Pour les vingt huit lettres que compte l’alphabet, seuls quinze signes différents existaient. Ainsi le b, le t, le th, le n et le y avaient presque la même façon de s ‘écrire et n’étaient pas différenciés par ce qu’on appelle des signes diacritiques : les points sur ou sous les lettres en arabe, les accents en français. On reconnaissait donc les lettres selon le contexte, leur emplacement dans le mot. De même, si en arabe, les voyelles longues sont représentées, les voyelles courtes et d’autres signes ne le sont qu’exceptionnellement, quand il y a ambiguïté. Ce sont en effet les fonctions grammaticales des mots qui permettent de les deviner. Tel est encore le cas dans l’arabe écrit courant. Cette écriture ne permet donc pas à une personne non arabophone de lire le texte phonétiquement (pis-aller malgré tout nécessaire pour le croyant).
Le Coran bénéficia donc jusqu’à la deuxième moitié du premier siècle de l’Hégire de différentes réformes orthographiques pour être tel que nous le connaissons actuellement.

F. OMARJEE
Courtoisie “ESPACE DE L’ISLAM”
Salam HARIBO1
Le texte que tu rapportes , sans le vouloir, montre que Mohammed savait trés bien lire et écrire :

"Par le double contrôle oral et écrit, le Prophète (SAW) s’assure de la conservation de l’intégrité du texte. Les mémoires défaillantes peuvent s’appuyer sur un texte écrit, et dans l’autre sens, les erreurs de copie sont corrigés grâce à la mémorisation du texte"

En plus , le texte mis bien à jour qu'il y avait d'autres versions de coran:

"Après lecture publique de la nouvelle édition devant les savants du Coran que compte Médine, ces copies sont envoyées aux quatre coins de l’empire, avec ordre du calife de détruire tout texte ne correspondant pas au texte officiel. En effet, certaines divergences existaient du fait d’erreurs de copie, ou encore de la prise en compte d’un commentaire comme faisant partie du texte. Et il importait que ces textes inexacts soient détruits. "
Rien nous n'oblige, au sens historique , de croire que le coran qui était en possession des Medinois et imposé,était le bon.

, le Prophète Mohammad (SAW) précisant l’emplacement des versets dans les sourates, et des sourates dans l’ensemble du Livre. En effet, si quelquefois, toute une sourate fut révélée d’un coup, à d’autres occasions, les fragments d’un même chapitre vinrent avec des intervalles, à d’autres encore, plusieurs sourates étaient commencées simultanément et se poursuivaient avec des interruptions. Par le double contrôle oral et écrit, le Prophète (SAW) s’assure de la conservation de l’intégrité du texte. Les mémoires défaillantes peuvent s’appuyer sur un texte écrit, et dans l’autre sens, les erreurs de copie sont corrigés grâce à la mémorisation du texte. Ainsi, pas un iota du texte sacré ne pourra être modifié par erreur.



Ou tu voit que le texte dit que le prophète Mohamed(sws) savait lire et écrire,il désignait au scriptes l’emplacement des versets nouvellement révélés,il n’est pas dit qu’il les lisait et les écrivait,il connaissait tout les sourates et versets révélé à se moment la,il est logique qu’il indique au scriptes ou il doivent mettre tel verset et tel autre.



Les mémoire défaillantes,tu voit bien c’est au pluriel,le prophète n’avait qu’une mémoire,donc c’est bien des compagnons du prophète Mohamed(sws) dont ils est question.





Lorsque le Prophète Mohammad (SAW) quitte ce monde, plusieurs Compagnons ont la chance d’avoir retenu par coeur la totalité des versets. Par contre, il n’existe pas de texte complet du Coran. Sur le coup, personne ne s’en émeut outre mesure. La bataille de Yamâma va faire prendre conscience de ce manque.

Là, cinq cents d’un groupe de trois mille musulmans de la première heure et comptant parmi les plus connaisseurs du Coran, trouvent la mort.
Omar prend alors conscience du danger et s’en va trouver le Calife Abou-Bakar




Je te fait remarqué que des milliers de musulmans connaissaient le Coran par cœur et la plus part vivaient en Arabie, donc si des textes qui correspondaient pas à ceux qui ce trouve à medine la ou des milliers de musulmans qui ont vaincus avec le prophète le connaissent le Coran par cœur, et bien mois je n’ai pas de problème de trouvé ou est l’erreur.

Ne pas vouloir se rendre à l’évidence,alors que la vérité est claire,c’est c’est triste non.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/11/06 19:22 par HARIBO1.
C
30 novembre 2006 19:48
Haribo

N'oublie pas que l'histoire de la composition du Coran ne vient pas de reportages de journalistes qui se trouvaient sur les lieux à l'époque du Prophète.

Cette histoire résulte de traditions orales mises par écrit longtemps après les faits.
a
30 novembre 2006 21:51
Salam HARIBO1

"Par le double contrôle oral et écrit, le Prophète (SAW) s’assure de la conservation de l’intégrité du texte"

Quiconque lit cette phrase comprend que le prophete doit savoir lire et ecrire pour pouvoir faire ce controle/analyse.

D'autre part ,comment pourrait tu confirmer que les compagnons restés à Medine avaient une memoire plus forte que ceux partis à la conquete?
En tout cas , la façon dont était assemblé le coran reste trés mystérieuse, et les informations(Akhbar) laissés par les contemporains de Ottman et Ali (ou qui ont vécu la guerre de AL FITNA qui a divisé les musulmans entre chiite et sunnites ) , sont contradictoires.
s
30 novembre 2006 22:47
Citation
soufiane75 a écrit:
Citation
a écrit:
. Il fonde ses dires sur des recherches effectuées dans les écrits historiques.


Il précise aussi que Mohammed était bien au contraire un grand savant de son temps et cela même avant la révélation.
c est pour accrediter la these cité plus haut.

Que pensez-vous de cette découverte ?

Salam,

si oumi voulait dire grand savant au sujet du Prophète avant la période préislamique, alors vu qu'il existe encore des traces historiques des appellations des personnes importantes de cette période préislamique cela ferait longtemps qu'on aurait entendu parlé de récit rapportant que des gens sont venu s'adressé à Mohammad en utilisant un synonyme, à savoir du tpye "Shaykh","'alem".

Or à la connaissance de touts les historiens de l'histoire de arabes une telle chose n'est jamais arrivée.

Sur quoi se base se philosophe pour dire que oumi voulait dire grand savant? Et surtout que il (saws) a déclaré au mont Hira à Jibril (a.s) lorsqu'il lui demanda de lire qu'il était oumi?

Quelle est la racine du mot oumi? Et quels en ont été les mots découlant de cette racine?
Je doute que cela soit fondé sur l'évolution des sens de la langue arabe!!!

Wa salam,

J'aimerai qu'un des guignols qui prétends que Mohammad (saws) était un grand savant et plus lettré nous cite tous le passage en question avec le raisonnement de l'auteur sur lesquels ils se basent.
Car jusqu'ici vous n'avez avancé aucune preuve tangible.

Bien sûr je vous fais grâce de la citation d'Euclide made in JD.


Wa salam,
H
1 décembre 2006 12:10
Citation
abdou-bordeaux a écrit:
Salam HARIBO1

"Par le double contrôle oral et écrit, le Prophète (SAW) s’assure de la conservation de l’intégrité du texte"

Quiconque lit cette phrase comprend que le prophete doit savoir lire et ecrire pour pouvoir faire ce controle/analyse.

D'autre part ,comment pourrait tu confirmer que les compagnons restés à Medine avaient une memoire plus forte que ceux partis à la conquete?
En tout cas , la façon dont était assemblé le coran reste trés mystérieuse, et les informations(Akhbar) laissés par les contemporains de Ottman et Ali (ou qui ont vécu la guerre de AL FITNA qui a divisé les musulmans entre chiite et sunnites ) , sont contradictoires.





Salam,

Un il faut remettre la phrase dans le contexte d’où tu la tiré, c’est-à-dire du texte dans lequel tu la isolé, car dans le texte il y a une description sommaire de Mohamed (sws).

Deuxièmement lorsqu’il est dit un contrôle orale, c’est que certaine personnes mémorisaient le coran par cœurs, et le résistaient devant le prophète pour voir s’il ne fond pas de faute, et le contrôle écrit veut dire tout simplement que les scriptes lisaient les sourates et les versets à haute voix se qu’ils avaient écrit et se sous le contrôle attentif du prophète Mohamed (sws) qui s’assurait qu’aucune faute n’avait été commise, c’est claire non.
a
1 décembre 2006 17:30
Citation
HARIBO1 a écrit:
Citation
abdou-bordeaux a écrit:
Salam HARIBO1

"Par le double contrôle oral et écrit, le Prophète (SAW) s’assure de la conservation de l’intégrité du texte"

Quiconque lit cette phrase comprend que le prophete doit savoir lire et ecrire pour pouvoir faire ce controle/analyse.

D'autre part ,comment pourrait tu confirmer que les compagnons restés à Medine avaient une memoire plus forte que ceux partis à la conquete?
En tout cas , la façon dont était assemblé le coran reste trés mystérieuse, et les informations(Akhbar) laissés par les contemporains de Ottman et Ali (ou qui ont vécu la guerre de AL FITNA qui a divisé les musulmans entre chiite et sunnites ) , sont contradictoires.





Salam,

Un il faut remettre la phrase dans le contexte d’où tu la tiré, c’est-à-dire du texte dans lequel tu la isolé, car dans le texte il y a une description sommaire de Mohamed (sws).

Deuxièmement lorsqu’il est dit un contrôle orale, c’est que certaine personnes mémorisaient le coran par cœurs, et le résistaient devant le prophète pour voir s’il ne fond pas de faute, et le contrôle écrit veut dire tout simplement que les scriptes lisaient les sourates et les versets à haute voix se qu’ils avaient écrit et se sous le contrôle attentif du prophète Mohamed (sws) qui s’assurait qu’aucune faute n’avait été commise, c’est claire non.

Non Haribo, pour moi ce n'est pas claire.
Supposons que le prophete soit analphabete, ses scribes etaient donc en mesure d'ecrire ce qu'il veulent et lire ce que le prophete veut entendre...
En tout cas , dire que Mohammad, maitrisant l'arabe parfaitement était illettré ,est difficile d'y croire.
H
1 décembre 2006 18:06
Citation
abdou-bordeaux a écrit:
Citation
HARIBO1 a écrit:
Citation
abdou-bordeaux a écrit:
Salam HARIBO1

"Par le double contrôle oral et écrit, le Prophète (SAW) s’assure de la conservation de l’intégrité du texte"

Quiconque lit cette phrase comprend que le prophete doit savoir lire et ecrire pour pouvoir faire ce controle/analyse.

D'autre part ,comment pourrait tu confirmer que les compagnons restés à Medine avaient une memoire plus forte que ceux partis à la conquete?
En tout cas , la façon dont était assemblé le coran reste trés mystérieuse, et les informations(Akhbar) laissés par les contemporains de Ottman et Ali (ou qui ont vécu la guerre de AL FITNA qui a divisé les musulmans entre chiite et sunnites ) , sont contradictoires.





Salam,

Un il faut remettre la phrase dans le contexte d’où tu la tiré, c’est-à-dire du texte dans lequel tu la isolé, car dans le texte il y a une description sommaire de Mohamed (sws).

Deuxièmement lorsqu’il est dit un contrôle orale, c’est que certaine personnes mémorisaient le coran par cœurs, et le résistaient devant le prophète pour voir s’il ne fond pas de faute, et le contrôle écrit veut dire tout simplement que les scriptes lisaient les sourates et les versets à haute voix se qu’ils avaient écrit et se sous le contrôle attentif du prophète Mohamed (sws) qui s’assurait qu’aucune faute n’avait été commise, c’est claire non.

Non Haribo, pour moi ce n'est pas claire.
Supposons que le prophete soit analphabete, ses scribes etaient donc en mesure d'ecrire ce qu'il veulent et lire ce que le prophete veut entendre...
En tout cas , dire que Mohammad, maitrisant l'arabe parfaitement était illettré ,est difficile d'y croire.


Oui oui abdou-bordeaux on se comprend, aller fait de beaux rêves.
J
JD
1 décembre 2006 20:52
Citation
karim-sabyl a écrit:
Le grand penseur et philosophe marocain Abid El Jabri démontre dans son dernier livre que le prophète Mohammed n'etait pas analphabète ou illetré. Il fonde ses dires sur des recherches effectuées dans les écrits historiques.

Il précise que le mot "OUMMI" qui signifie actuellement illetré avait une autre utilisation à l'epoque du prophète, il designait les gens qui ne suivaient aucun des livres monothéistes connus avant l'islam, à savoir la Thora et la Bible.

Il précise aussi que Mohammed était bien au contraire un grand savant de son temps et cela même avant la révélation.
Que pensez-vous de cette découverte ?


bonsoir

certains hadiths laissent entendre qu'il savait au moins lire et écrire un minimum.

ces hadiths sont en anglais (je ne connais pas de site équivalent en français)


Volume 7, Book 62, Number 88:

Narrated 'Ursa:
The Prophet wrote the (marriage contract) with 'Aisha while she was six years old and consummated his marriage with her while she was nine years old and she remained with him for nine years (i.e. till his death).


[www.usc.edu]




Volume 1, Book 3, Number 65:

Narrated Anas bin Malik:
Once the Prophet wrote a letter or had an idea of writing a letter. The Prophet was told that they (rulers) would not read letters unless they were sealed. So the Prophet got a silver ring made with "Muhammad Allah's Apostle" engraved on it. As if I were just observing its white glitter in the hand of the Prophet

[www.usc.edu]


cordialement
"Quiconque prétend s'ériger en juge de la vérité et du savoir s'expose à périr sous les éclats de rire des dieux puisque nous ignorons comment sont réellement les choses et que nous n'en connaissons que la représentation que nous en faisons." (Albert Einstein / 1879-1955)
s
2 décembre 2006 08:28
Citation
JD a écrit:
Citation
karim-sabyl a écrit:
Le grand penseur et philosophe marocain Abid El Jabri démontre dans son dernier livre que le prophète Mohammed n'etait pas analphabète ou illetré. Il fonde ses dires sur des recherches effectuées dans les écrits historiques.

Il précise que le mot "OUMMI" qui signifie actuellement illetré avait une autre utilisation à l'epoque du prophète, il designait les gens qui ne suivaient aucun des livres monothéistes connus avant l'islam, à savoir la Thora et la Bible.

Il précise aussi que Mohammed était bien au contraire un grand savant de son temps et cela même avant la révélation.
Que pensez-vous de cette découverte ?


bonsoir

certains hadiths laissent entendre qu'il savait au moins lire et écrire un minimum.

ces hadiths sont en anglais (je ne connais pas de site équivalent en français)


Volume 7, Book 62, Number 88:

Narrated 'Ursa:
The Prophet wrote the (marriage contract) with 'Aisha while she was six years old and consummated his marriage with her while she was nine years old and she remained with him for nine years (i.e. till his death).


[www.usc.edu]




Volume 1, Book 3, Number 65:

Narrated Anas bin Malik:
Once the Prophet wrote a letter or had an idea of writing a letter. The Prophet was told that they (rulers) would not read letters unless they were sealed. So the Prophet got a silver ring made with "Muhammad Allah's Apostle" engraved on it. As if I were just observing its white glitter in the hand of the Prophet

[www.usc.edu]


cordialement

Salam,

Cher ami la citation des hadiths en arabe est préférable, car on sait que les traductions peuvent être imprégnées d'erreurs diverses et variées. De sorte que si on attache ces textes à l'ensemble de l'histoire des premier temps de l'Islam y appraît trop d'incoréhence inconpréhensibles.

Néanmoins, il est tout à fait normal de faire des recherche pour mieux comprendre. Ce que je vous encourage à faire.

Wa salam,
J
JD
2 décembre 2006 14:03
Citation
soufiane75 a écrit:
Citation
JD a écrit:
Citation
karim-sabyl a écrit:
Le grand penseur et philosophe marocain Abid El Jabri démontre dans son dernier livre que le prophète Mohammed n'etait pas analphabète ou illetré. Il fonde ses dires sur des recherches effectuées dans les écrits historiques.

Il précise que le mot "OUMMI" qui signifie actuellement illetré avait une autre utilisation à l'epoque du prophète, il designait les gens qui ne suivaient aucun des livres monothéistes connus avant l'islam, à savoir la Thora et la Bible.

Il précise aussi que Mohammed était bien au contraire un grand savant de son temps et cela même avant la révélation.
Que pensez-vous de cette découverte ?


bonsoir

certains hadiths laissent entendre qu'il savait au moins lire et écrire un minimum.

ces hadiths sont en anglais (je ne connais pas de site équivalent en français)


Volume 7, Book 62, Number 88:

Narrated 'Ursa:
The Prophet wrote the (marriage contract) with 'Aisha while she was six years old and consummated his marriage with her while she was nine years old and she remained with him for nine years (i.e. till his death).


[www.usc.edu]




Volume 1, Book 3, Number 65:

Narrated Anas bin Malik:
Once the Prophet wrote a letter or had an idea of writing a letter. The Prophet was told that they (rulers) would not read letters unless they were sealed. So the Prophet got a silver ring made with "Muhammad Allah's Apostle" engraved on it. As if I were just observing its white glitter in the hand of the Prophet

[www.usc.edu]


cordialement

Salam,

Cher ami la citation des hadiths en arabe est préférable, car on sait que les traductions peuvent être imprégnées d'erreurs diverses et variées. De sorte que si on attache ces textes à l'ensemble de l'histoire des premier temps de l'Islam y appraît trop d'incoréhence inconpréhensibles.

Néanmoins, il est tout à fait normal de faire des recherche pour mieux comprendre. Ce que je vous encourage à faire.

Wa salam,

en voici un autre avec sa référence en arabe.


Récit rapporté d'après Ibn `Abbâs (qu'Allah soit satisfait de lui):
D'après Sa`îd ibn Jubayr, Ibn `Abbâs dit: "Le jeudi, ah! ce qu'est le jeudi!". Et il se mit à pleurer si fort, que ses larmes mouillèrent les cailloux du sol. Je lui dis: "O Ibn `Abbâs et qu'en est-il du jeudi?". - C'est le jour, reprit-il, où les souffrances de l'Envoyé d'Allah (pbAsl) devinrent plus vives; ce qui le poussa à dire: "Qu'on m'apporte de quoi écrire, afin que je mette par écrit ce qui, dans l'avenir, vous préservera de l'erreur". A ces mots, une discussion s'éleva; ce qui est inconvenant auprès d'un prophète. On dit: "Est-ce qu'il a le délire? Demandez-lui des explications". Mais lui de dire: "Laissez-moi, ce qui m'occupe maintenant vaut mieux que ce à quoi vous m'invitez. Je vous fais trois recommandations: Expulsez de l'Arabie les polythéistes; accueillez dûment les députations qui viendront (vers vous), comme moi-même je le faisais". Et il n'a pas mentionné la troisième recommandation, ou il l'a mentionnée, mais je l'ai oubliée".

Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 3089

[hadith.al-islam.com]

cordialement
"Quiconque prétend s'ériger en juge de la vérité et du savoir s'expose à périr sous les éclats de rire des dieux puisque nous ignorons comment sont réellement les choses et que nous n'en connaissons que la représentation que nous en faisons." (Albert Einstein / 1879-1955)
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