Citation
karim-sabyl a écrit:
Le grand penseur et philosophe marocain Abid El Jabri démontre dans son dernier livre que le prophète Mohammed n'etait pas analphabète ou illetré. Il fonde ses dires sur des recherches effectuées dans les écrits historiques.
Il précise que le mot "OUMMI" qui signifie actuellement illetré avait une autre utilisation à l'epoque du prophète, il designait les gens qui ne suivaient aucun des livres monothéistes connus avant l'islam, à savoir la Thora et la Bible.
Il précise aussi que Mohammed était bien au contraire un grand savant de son temps et cela même avant la révélation.
Que pensez-vous de cette découverte ?
Citation
abdou-bordeaux a écrit:l'idée que Mohammed etait illetré est une elaboration apologétique* tardive ,destinée pour appuyer le caractère miraculeux de coran.Citation
TOUNE a écrit:
Salam
....
2 Mohammed, un homme illettré ?
C'est dans cet environnement que la tradition a répandu l'idée du Prophète « illettré » : « An nabi al ummi » (sourate 7 des Remparts verset 157). Effectivement, à la fin du 6ème siècle, l'Arabe était principalement oral et ne s’écrivait que rarement. L’écrit était toutefois utilisé par les commerçants, changeurs et hommes d'affaires mecquois. Il s'agissait d'une écriture rudimentaire, très éloignée de l'arabe classique tel que nous le connaissons : seules les voyelles longues étaient transcrites et plusieurs consonnes, notamment lorsqu'elles étaient en initiales d'un mot, se transcrivaient suivant un signe unique et commun. Cela suffisait cependant largement pour le besoin des affaires. Mohammed était un commerçant, "fondé de pouvoirs" de Khadîja. Probablement savait-il lire et écrire cet arabe très rudimentaire. Tabari rapporte que le prophète savait écrire, "quoique difficilement". Ainsi, il aurait rédigé certaines parties du traité de paix de Hudaybiyya ; et au soir de sa mort, il réclama une omoplate de chameau, un parchemin selon d’autres, afin de rédiger son testament politique : il n’y fut cependant pas satisfait, pour raisons politiques, afin de ne pas attiser les dissensions entre Aboû Bakr et Ali. Pour autant, il est certain que Mohammed n'a pas retranscrit lui-même le Coran : plusieurs témoignages rapportent que les révélations étaient transcrites par des scribes, généralement sous la dictée de Mohammed, parfois sans doute de leur propre initiative.
Par ailleurs, Mohammed a été élevé par son oncle Aboû Tâlib, avec son cousin Ali. Des témoignages évoquent l'affection de l'oncle pour son neveu. Il paraît difficile d'imaginer Aboû Tâlib, chef de l'une des grandes familles mecquoises, dont le pouvoir certes s'était affaibli et les richesses amenuisées, mais qui demeurait profondément respectée, ne pas donner à Mohammed la même éducation qu'à son fils Ali, qui sera l'auteur d’un ouvrage intitulé "Méthode de l'éloquence". Mohammed était très certainement à même d'assimiler la beauté littéraire inégalable du Coran : tout, dans sa vie, montre qu’il était très loin d’être inculte.
Amicalement
Ce que j'ai souligné en gras dans l'intervention de Toune dit long sur la collection de coran avant sa mise sur support ecrit(musshaf), le coran définitif tel on le connait aujourd'hui n'aurait vu le jour que vers la fin de Xeme siecle.
Une etude et analyse sur cette periode de collection "Aux origine du coran" d'alfred-Louis de Prémare.
*apologétique: Partie de la théologie qui tend à défendre la religion contre les attaques dont elle est l'objet et à démontrer la vérité et la divinité , pour aboutir ainsi au jugement de crédibilité, point de départ de l'adhésion par la foi.
Citation
abdou-bordeaux a écrit:
on sortirait de sujet si on veut debattre sur la collection de coran et sa mise en support.
Je serai plus pour un nouveau post sur l'origine de coran et sur sa collection.
Juste pour dire à Haribo que les "Akhbar" sur cette collection,rapportés par les musulmans de l'epoque eux meme se contredisent sur la façon dont il etait collecté et sur les scribes qui étaient "désignés" pour l'écrire.Deja il y'a vait au moins 4 versions differentes de coran avant sa mise définitivement sous forme de mussahf probablement vers la fin de X siecle.Les guerres qui ont déchirés les musulmans pendant le califat de Ottman et Ali avait comme origine (entre autre) la version du coran final à mettre en place.
Citation
Cyril a écrit:
L'historien et islamologue tunisien Mohamed Talbi dans son livre "Universalité du Coran" défend également la traduction de ummiyy par "qui n'a pas reçu de révélation de Dieu, d'écriture sainte".
Salam HARIBO1Citation
HARIBO1 a écrit:Citation
abdou-bordeaux a écrit:
on sortirait de sujet si on veut debattre sur la collection de coran et sa mise en support.
Je serai plus pour un nouveau post sur l'origine de coran et sur sa collection.
Juste pour dire à Haribo que les "Akhbar" sur cette collection,rapportés par les musulmans de l'epoque eux meme se contredisent sur la façon dont il etait collecté et sur les scribes qui étaient "désignés" pour l'écrire.Deja il y'a vait au moins 4 versions differentes de coran avant sa mise définitivement sous forme de mussahf probablement vers la fin de X siecle.Les guerres qui ont déchirés les musulmans pendant le califat de Ottman et Ali avait comme origine (entre autre) la version du coran final à mettre en place.
... Au fur et à mesure, les versets, comme un puzzle s’agenceront, le Prophète Mohammad (SAW) précisant l’emplacement des versets dans les sourates, et des sourates dans l’ensemble du Livre. En effet, si quelquefois, toute une sourate fut révélée d’un coup, à d’autres occasions, les fragments d’un même chapitre vinrent avec des intervalles, à d’autres encore, plusieurs sourates étaient commencées simultanément et se poursuivaient avec des interruptions.
Par le double contrôle oral et écrit, le Prophète (SAW) s’assure de la conservation de l’intégrité du texte. Les mémoires défaillantes peuvent s’appuyer sur un texte écrit, et dans l’autre sens, les erreurs de copie sont corrigés grâce à la mémorisation du texte.
Ainsi, pas un iota du texte sacré ne pourra être modifié par erreur.
Lorsque le Prophète Mohammad (SAW) quitte ce monde, plusieurs Compagnons ont la chance d’avoir retenu par coeur la totalité des versets. Par contre, il n’existe pas de texte complet du Coran. Sur le coup, personne ne s’en émeut outre mesure. La bataille de Yamâma va faire prendre conscience de ce manque.
Là, cinq cents d’un groupe de trois mille musulmans de la première heure et comptant parmi les plus connaisseurs du Coran, trouvent la mort. Omar prend alors conscience du danger et s’en va trouver le Calife Abou-Bakar.
“Les compagnons de l’Envoyé de Dieu tombent à Yamâma à la façon de papillons dans le feu, et je crains qu’ils le fassent toujours s’ils rencontraient une occasion pareille de se faire tuer, cependant qu’ils sont les porteurs du Coran. Ainsi le Coran sera perdu et oublié. Si tu le réunissais et le faisais écrire?”
Pendant les dernières années de sa vie, le Prophète (SAW) employait de manière officielle des secrétaires, les uns pour les tâches courantes, d’autres pour la transcription de la révélation coranique. Le jeune Zaïd ibn Thâbit faisait partie de ce groupe. Il était même devenu le scribe principal de Mohammad (SAW) et comptait parmi les personnes qui connaissaient la totalité du Coran par coeur.
Tout naturellement, le Calife Abou-Bakar le chargera donc de réunir le Coran dans son ensemble. Mais le Calife, avec le scrupule qui le caractérise, tient à ce que les précautions soient prises : pour chaque verset, Zaïd devra trouver au moins deux témoignages écrits, avant de l’inclure dans la copie définitive. Et le calife demandera aux habitants de Médine d’apporter les fragments écrits qu’ils possèdent. Sur la totalité du Coran, la Tradition nous apprend que seuls deux versets ne se trouvèrent par écrit que chez une seule personne. Cette copie appelée Mushaf (feuilles réunies), sera conservée par le Calife Abou-Bakar et après lui par son successeur Omar.
Pendant ce temps, l’enseignement du Coran est encouragé dans tout l’empire musulman, qui ne cesse de s’accroître. Omar, toujours perspicace, entrevoit le besoin d’envoyer des copies du Mushaf dans les principaux centres, afin d’éviter tout risque de déviation, et d'erreurs de prononciation dans les pays non-arabes. Mais il n’en aura pas le temps, et c’est le troisième Calife Osman qui s’en chargera.
Il demandera à une commission présidée par le même Zaïd ibn Thâbit d’établir sept copies à partir du Mushaf, en autorisant la révision de l’orthographe dans le sens d’une plus grande lisibilité du texte, en particulier pour les non arabophones.
Après lecture publique de la nouvelle édition devant les savants du Coran que compte Médine, ces copies sont envoyées aux quatre coins de l’empire, avec ordre du calife de détruire tout texte ne correspondant pas au texte officiel. En effet, certaines divergences existaient du fait d’erreurs de copie, ou encore de la prise en compte d’un commentaire comme faisant partie du texte. Et il importait que ces textes inexacts soient détruits.
Des copies envoyées par Osman, il en reste de nos jours une, complète, que l’on peut admirer au musée Topkapi d’lstanboul, et une autre où il manque quelques feuillets à Tachkent. Et entre ces copies et les millions d’exemplaires éditées de nos jours, aucune différence... Ou plutôt si, une différence existe, quant à l’orthographe. En effet, à l’époque de la révélation, l’écrit venait à peine de faire son apparition. Pour les vingt huit lettres que compte l’alphabet, seuls quinze signes différents existaient. Ainsi le b, le t, le th, le n et le y avaient presque la même façon de s ‘écrire et n’étaient pas différenciés par ce qu’on appelle des signes diacritiques : les points sur ou sous les lettres en arabe, les accents en français. On reconnaissait donc les lettres selon le contexte, leur emplacement dans le mot. De même, si en arabe, les voyelles longues sont représentées, les voyelles courtes et d’autres signes ne le sont qu’exceptionnellement, quand il y a ambiguïté. Ce sont en effet les fonctions grammaticales des mots qui permettent de les deviner. Tel est encore le cas dans l’arabe écrit courant. Cette écriture ne permet donc pas à une personne non arabophone de lire le texte phonétiquement (pis-aller malgré tout nécessaire pour le croyant).
Le Coran bénéficia donc jusqu’à la deuxième moitié du premier siècle de l’Hégire de différentes réformes orthographiques pour être tel que nous le connaissons actuellement.
F. OMARJEE
Courtoisie “ESPACE DE L’ISLAM”
Citation
Cyril a écrit:
L'historien et islamologue tunisien Mohamed Talbi dans son livre "Universalité du Coran" défend également la traduction de ummiyy par "qui n'a pas reçu de révélation de Dieu, d'écriture sainte".
Citation
Hamza a écrit:
Mohamed talbi Islamologue tu dis ? je dirais Islamophobe plutôt .
Citation
abdou-bordeaux a écrit:Salam HARIBO1Citation
HARIBO1 a écrit:Citation
abdou-bordeaux a écrit:
on sortirait de sujet si on veut debattre sur la collection de coran et sa mise en support.
Je serai plus pour un nouveau post sur l'origine de coran et sur sa collection.
Juste pour dire à Haribo que les "Akhbar" sur cette collection,rapportés par les musulmans de l'epoque eux meme se contredisent sur la façon dont il etait collecté et sur les scribes qui étaient "désignés" pour l'écrire.Deja il y'a vait au moins 4 versions differentes de coran avant sa mise définitivement sous forme de mussahf probablement vers la fin de X siecle.Les guerres qui ont déchirés les musulmans pendant le califat de Ottman et Ali avait comme origine (entre autre) la version du coran final à mettre en place.
... Au fur et à mesure, les versets, comme un puzzle s’agenceront, le Prophète Mohammad (SAW) précisant l’emplacement des versets dans les sourates, et des sourates dans l’ensemble du Livre. En effet, si quelquefois, toute une sourate fut révélée d’un coup, à d’autres occasions, les fragments d’un même chapitre vinrent avec des intervalles, à d’autres encore, plusieurs sourates étaient commencées simultanément et se poursuivaient avec des interruptions.
Par le double contrôle oral et écrit, le Prophète (SAW) s’assure de la conservation de l’intégrité du texte. Les mémoires défaillantes peuvent s’appuyer sur un texte écrit, et dans l’autre sens, les erreurs de copie sont corrigés grâce à la mémorisation du texte.
Ainsi, pas un iota du texte sacré ne pourra être modifié par erreur.
Lorsque le Prophète Mohammad (SAW) quitte ce monde, plusieurs Compagnons ont la chance d’avoir retenu par coeur la totalité des versets. Par contre, il n’existe pas de texte complet du Coran. Sur le coup, personne ne s’en émeut outre mesure. La bataille de Yamâma va faire prendre conscience de ce manque.
Là, cinq cents d’un groupe de trois mille musulmans de la première heure et comptant parmi les plus connaisseurs du Coran, trouvent la mort. Omar prend alors conscience du danger et s’en va trouver le Calife Abou-Bakar.
“Les compagnons de l’Envoyé de Dieu tombent à Yamâma à la façon de papillons dans le feu, et je crains qu’ils le fassent toujours s’ils rencontraient une occasion pareille de se faire tuer, cependant qu’ils sont les porteurs du Coran. Ainsi le Coran sera perdu et oublié. Si tu le réunissais et le faisais écrire?”
Pendant les dernières années de sa vie, le Prophète (SAW) employait de manière officielle des secrétaires, les uns pour les tâches courantes, d’autres pour la transcription de la révélation coranique. Le jeune Zaïd ibn Thâbit faisait partie de ce groupe. Il était même devenu le scribe principal de Mohammad (SAW) et comptait parmi les personnes qui connaissaient la totalité du Coran par coeur.
Tout naturellement, le Calife Abou-Bakar le chargera donc de réunir le Coran dans son ensemble. Mais le Calife, avec le scrupule qui le caractérise, tient à ce que les précautions soient prises : pour chaque verset, Zaïd devra trouver au moins deux témoignages écrits, avant de l’inclure dans la copie définitive. Et le calife demandera aux habitants de Médine d’apporter les fragments écrits qu’ils possèdent. Sur la totalité du Coran, la Tradition nous apprend que seuls deux versets ne se trouvèrent par écrit que chez une seule personne. Cette copie appelée Mushaf (feuilles réunies), sera conservée par le Calife Abou-Bakar et après lui par son successeur Omar.
Pendant ce temps, l’enseignement du Coran est encouragé dans tout l’empire musulman, qui ne cesse de s’accroître. Omar, toujours perspicace, entrevoit le besoin d’envoyer des copies du Mushaf dans les principaux centres, afin d’éviter tout risque de déviation, et d'erreurs de prononciation dans les pays non-arabes. Mais il n’en aura pas le temps, et c’est le troisième Calife Osman qui s’en chargera.
Il demandera à une commission présidée par le même Zaïd ibn Thâbit d’établir sept copies à partir du Mushaf, en autorisant la révision de l’orthographe dans le sens d’une plus grande lisibilité du texte, en particulier pour les non arabophones.
Après lecture publique de la nouvelle édition devant les savants du Coran que compte Médine, ces copies sont envoyées aux quatre coins de l’empire, avec ordre du calife de détruire tout texte ne correspondant pas au texte officiel. En effet, certaines divergences existaient du fait d’erreurs de copie, ou encore de la prise en compte d’un commentaire comme faisant partie du texte. Et il importait que ces textes inexacts soient détruits.
Des copies envoyées par Osman, il en reste de nos jours une, complète, que l’on peut admirer au musée Topkapi d’lstanboul, et une autre où il manque quelques feuillets à Tachkent. Et entre ces copies et les millions d’exemplaires éditées de nos jours, aucune différence... Ou plutôt si, une différence existe, quant à l’orthographe. En effet, à l’époque de la révélation, l’écrit venait à peine de faire son apparition. Pour les vingt huit lettres que compte l’alphabet, seuls quinze signes différents existaient. Ainsi le b, le t, le th, le n et le y avaient presque la même façon de s ‘écrire et n’étaient pas différenciés par ce qu’on appelle des signes diacritiques : les points sur ou sous les lettres en arabe, les accents en français. On reconnaissait donc les lettres selon le contexte, leur emplacement dans le mot. De même, si en arabe, les voyelles longues sont représentées, les voyelles courtes et d’autres signes ne le sont qu’exceptionnellement, quand il y a ambiguïté. Ce sont en effet les fonctions grammaticales des mots qui permettent de les deviner. Tel est encore le cas dans l’arabe écrit courant. Cette écriture ne permet donc pas à une personne non arabophone de lire le texte phonétiquement (pis-aller malgré tout nécessaire pour le croyant).
Le Coran bénéficia donc jusqu’à la deuxième moitié du premier siècle de l’Hégire de différentes réformes orthographiques pour être tel que nous le connaissons actuellement.
F. OMARJEE
Courtoisie “ESPACE DE L’ISLAM”
Le texte que tu rapportes , sans le vouloir, montre que Mohammed savait trés bien lire et écrire :
"Par le double contrôle oral et écrit, le Prophète (SAW) s’assure de la conservation de l’intégrité du texte. Les mémoires défaillantes peuvent s’appuyer sur un texte écrit, et dans l’autre sens, les erreurs de copie sont corrigés grâce à la mémorisation du texte"
En plus , le texte mis bien à jour qu'il y avait d'autres versions de coran:
"Après lecture publique de la nouvelle édition devant les savants du Coran que compte Médine, ces copies sont envoyées aux quatre coins de l’empire, avec ordre du calife de détruire tout texte ne correspondant pas au texte officiel. En effet, certaines divergences existaient du fait d’erreurs de copie, ou encore de la prise en compte d’un commentaire comme faisant partie du texte. Et il importait que ces textes inexacts soient détruits. "
Rien nous n'oblige, au sens historique , de croire que le coran qui était en possession des Medinois et imposé,était le bon.
Citation
soufiane75 a écrit:Citation
a écrit:
. Il fonde ses dires sur des recherches effectuées dans les écrits historiques.
Il précise aussi que Mohammed était bien au contraire un grand savant de son temps et cela même avant la révélation.
c est pour accrediter la these cité plus haut.
Que pensez-vous de cette découverte ?
Salam,
si oumi voulait dire grand savant au sujet du Prophète avant la période préislamique, alors vu qu'il existe encore des traces historiques des appellations des personnes importantes de cette période préislamique cela ferait longtemps qu'on aurait entendu parlé de récit rapportant que des gens sont venu s'adressé à Mohammad en utilisant un synonyme, à savoir du tpye "Shaykh","'alem".
Or à la connaissance de touts les historiens de l'histoire de arabes une telle chose n'est jamais arrivée.
Sur quoi se base se philosophe pour dire que oumi voulait dire grand savant? Et surtout que il (saws) a déclaré au mont Hira à Jibril (a.s) lorsqu'il lui demanda de lire qu'il était oumi?
Quelle est la racine du mot oumi? Et quels en ont été les mots découlant de cette racine?
Je doute que cela soit fondé sur l'évolution des sens de la langue arabe!!!
Wa salam,
Citation
abdou-bordeaux a écrit:
Salam HARIBO1
"Par le double contrôle oral et écrit, le Prophète (SAW) s’assure de la conservation de l’intégrité du texte"
Quiconque lit cette phrase comprend que le prophete doit savoir lire et ecrire pour pouvoir faire ce controle/analyse.
D'autre part ,comment pourrait tu confirmer que les compagnons restés à Medine avaient une memoire plus forte que ceux partis à la conquete?
En tout cas , la façon dont était assemblé le coran reste trés mystérieuse, et les informations(Akhbar) laissés par les contemporains de Ottman et Ali (ou qui ont vécu la guerre de AL FITNA qui a divisé les musulmans entre chiite et sunnites ) , sont contradictoires.
Citation
HARIBO1 a écrit:Citation
abdou-bordeaux a écrit:
Salam HARIBO1
"Par le double contrôle oral et écrit, le Prophète (SAW) s’assure de la conservation de l’intégrité du texte"
Quiconque lit cette phrase comprend que le prophete doit savoir lire et ecrire pour pouvoir faire ce controle/analyse.
D'autre part ,comment pourrait tu confirmer que les compagnons restés à Medine avaient une memoire plus forte que ceux partis à la conquete?
En tout cas , la façon dont était assemblé le coran reste trés mystérieuse, et les informations(Akhbar) laissés par les contemporains de Ottman et Ali (ou qui ont vécu la guerre de AL FITNA qui a divisé les musulmans entre chiite et sunnites ) , sont contradictoires.
Salam,
Un il faut remettre la phrase dans le contexte d’où tu la tiré, c’est-à-dire du texte dans lequel tu la isolé, car dans le texte il y a une description sommaire de Mohamed (sws).
Deuxièmement lorsqu’il est dit un contrôle orale, c’est que certaine personnes mémorisaient le coran par cœurs, et le résistaient devant le prophète pour voir s’il ne fond pas de faute, et le contrôle écrit veut dire tout simplement que les scriptes lisaient les sourates et les versets à haute voix se qu’ils avaient écrit et se sous le contrôle attentif du prophète Mohamed (sws) qui s’assurait qu’aucune faute n’avait été commise, c’est claire non.
Citation
abdou-bordeaux a écrit:Citation
HARIBO1 a écrit:Citation
abdou-bordeaux a écrit:
Salam HARIBO1
"Par le double contrôle oral et écrit, le Prophète (SAW) s’assure de la conservation de l’intégrité du texte"
Quiconque lit cette phrase comprend que le prophete doit savoir lire et ecrire pour pouvoir faire ce controle/analyse.
D'autre part ,comment pourrait tu confirmer que les compagnons restés à Medine avaient une memoire plus forte que ceux partis à la conquete?
En tout cas , la façon dont était assemblé le coran reste trés mystérieuse, et les informations(Akhbar) laissés par les contemporains de Ottman et Ali (ou qui ont vécu la guerre de AL FITNA qui a divisé les musulmans entre chiite et sunnites ) , sont contradictoires.
Salam,
Un il faut remettre la phrase dans le contexte d’où tu la tiré, c’est-à-dire du texte dans lequel tu la isolé, car dans le texte il y a une description sommaire de Mohamed (sws).
Deuxièmement lorsqu’il est dit un contrôle orale, c’est que certaine personnes mémorisaient le coran par cœurs, et le résistaient devant le prophète pour voir s’il ne fond pas de faute, et le contrôle écrit veut dire tout simplement que les scriptes lisaient les sourates et les versets à haute voix se qu’ils avaient écrit et se sous le contrôle attentif du prophète Mohamed (sws) qui s’assurait qu’aucune faute n’avait été commise, c’est claire non.
Non Haribo, pour moi ce n'est pas claire.
Supposons que le prophete soit analphabete, ses scribes etaient donc en mesure d'ecrire ce qu'il veulent et lire ce que le prophete veut entendre...
En tout cas , dire que Mohammad, maitrisant l'arabe parfaitement était illettré ,est difficile d'y croire.
Citation
karim-sabyl a écrit:
Le grand penseur et philosophe marocain Abid El Jabri démontre dans son dernier livre que le prophète Mohammed n'etait pas analphabète ou illetré. Il fonde ses dires sur des recherches effectuées dans les écrits historiques.
Il précise que le mot "OUMMI" qui signifie actuellement illetré avait une autre utilisation à l'epoque du prophète, il designait les gens qui ne suivaient aucun des livres monothéistes connus avant l'islam, à savoir la Thora et la Bible.
Il précise aussi que Mohammed était bien au contraire un grand savant de son temps et cela même avant la révélation.
Que pensez-vous de cette découverte ?
Citation
JD a écrit:Citation
karim-sabyl a écrit:
Le grand penseur et philosophe marocain Abid El Jabri démontre dans son dernier livre que le prophète Mohammed n'etait pas analphabète ou illetré. Il fonde ses dires sur des recherches effectuées dans les écrits historiques.
Il précise que le mot "OUMMI" qui signifie actuellement illetré avait une autre utilisation à l'epoque du prophète, il designait les gens qui ne suivaient aucun des livres monothéistes connus avant l'islam, à savoir la Thora et la Bible.
Il précise aussi que Mohammed était bien au contraire un grand savant de son temps et cela même avant la révélation.
Que pensez-vous de cette découverte ?
bonsoir
certains hadiths laissent entendre qu'il savait au moins lire et écrire un minimum.
ces hadiths sont en anglais (je ne connais pas de site équivalent en français)
Volume 7, Book 62, Number 88:
Narrated 'Ursa:
The Prophet wrote the (marriage contract) with 'Aisha while she was six years old and consummated his marriage with her while she was nine years old and she remained with him for nine years (i.e. till his death).
[www.usc.edu]
Volume 1, Book 3, Number 65:
Narrated Anas bin Malik:
Once the Prophet wrote a letter or had an idea of writing a letter. The Prophet was told that they (rulers) would not read letters unless they were sealed. So the Prophet got a silver ring made with "Muhammad Allah's Apostle" engraved on it. As if I were just observing its white glitter in the hand of the Prophet
[www.usc.edu]
cordialement
Citation
soufiane75 a écrit:Citation
JD a écrit:Citation
karim-sabyl a écrit:
Le grand penseur et philosophe marocain Abid El Jabri démontre dans son dernier livre que le prophète Mohammed n'etait pas analphabète ou illetré. Il fonde ses dires sur des recherches effectuées dans les écrits historiques.
Il précise que le mot "OUMMI" qui signifie actuellement illetré avait une autre utilisation à l'epoque du prophète, il designait les gens qui ne suivaient aucun des livres monothéistes connus avant l'islam, à savoir la Thora et la Bible.
Il précise aussi que Mohammed était bien au contraire un grand savant de son temps et cela même avant la révélation.
Que pensez-vous de cette découverte ?
bonsoir
certains hadiths laissent entendre qu'il savait au moins lire et écrire un minimum.
ces hadiths sont en anglais (je ne connais pas de site équivalent en français)
Volume 7, Book 62, Number 88:
Narrated 'Ursa:
The Prophet wrote the (marriage contract) with 'Aisha while she was six years old and consummated his marriage with her while she was nine years old and she remained with him for nine years (i.e. till his death).
[www.usc.edu]
Volume 1, Book 3, Number 65:
Narrated Anas bin Malik:
Once the Prophet wrote a letter or had an idea of writing a letter. The Prophet was told that they (rulers) would not read letters unless they were sealed. So the Prophet got a silver ring made with "Muhammad Allah's Apostle" engraved on it. As if I were just observing its white glitter in the hand of the Prophet
[www.usc.edu]
cordialement
Salam,
Cher ami la citation des hadiths en arabe est préférable, car on sait que les traductions peuvent être imprégnées d'erreurs diverses et variées. De sorte que si on attache ces textes à l'ensemble de l'histoire des premier temps de l'Islam y appraît trop d'incoréhence inconpréhensibles.
Néanmoins, il est tout à fait normal de faire des recherche pour mieux comprendre. Ce que je vous encourage à faire.
Wa salam,