L’appel à manifester lancé par les Jeunes du Mouvement du 20 février lors de leur dernière sortie médiatique a bien été entendu dimanche. Le décès de Kamal Ammari le 2 juin dernier, comparé au Bouazizi tunisien par certains activistes, a apporté de l’eau au moulin du militantisme dans plusieurs villes du Maroc. Tour d’horizon.
Tout simplement magnifique ! Magnifique de voir tous ces débats, cette profusion de tribunes, de vidéos, de commentaires liés au modèle démocratique que nous voulons pour notre Maroc. Enfin cette société telle un bébé à qui on a trop longtemps donné la tétine, prononce ses premiers mots. Nous n’avons pas eu droit aux traditionnels «papa» ou «mama» mais à
Le Maroc était jusque-là épargné par la vague des contestations en cours dans le monde arabe. Une exception à laquelle les manifestations du 20 février sont venues mettre fin. Mais aux différentes marches, ont succédé des scènes de casses et de pillages dans pas moins de sept villes. D'autres manifestations sont pourtant prévues, d’où l’intérêt de s’interroger sur comment les
Ahmed Réda Benchemsi, ancien directeur du magazine TelQuel, vient de briser une longue période de silence pour déclarer –avec beaucoup d’émotions- son soutien et sa fierté avec le mouvement du 20 février. Une position qui tranche avec l’édito de Karim Boukhari, nouveau directeur de TelQuel. L’ex magazine de Benchemsi s’est illustré dans le conformisme ces dernières semaines, alors que même Maroc
Une partie de la société civile marocaine se montre réticente quant aux appels lancés par le mouvement des jeunes du 20 février à manifester dans les différentes villes du Royaume. Des associations comme «Touche pas à mon pays» ou encore «Marocains pluriels» craignent une déstabilisation du pays, manifester serait irresponsable. Des réformes peuvent être déclenchées par voie