La création du Mouvement Sahraouis pour la paix (MSP) a insufflé une nouvelle dynamique au Sahara. C'est dans ce contexte que Mustapha Salma propose au maire de Laâyoune de mener une initiative devant unifier les Sahraouis. D’aucun y voit les prémices d’une relance du parti d’Union nationale sahraouie, fondé en 1974, par Khelihenna Ould Errachid.
Si Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud les considèrent comme des propos qui «affectent la crédibilité» du Polisario devant les Sahraouis, Mahjoub Salek considère que les déclarations du président mauritanien Ould Abdel Aziz sont une «vérité que le Polisario tente de cacher». En attendant, les relais médiatiques du mouvement de Brahim Ghali tentent déjà d’y apporter une deuxième lecture.
Le chef du Front Polisario, Brahim Ghali, a désigné dimanche Mohammed Wali Oekaki à la «Primature». Il remplace ainsi Abdelkader Taleb Oumar, qui a occupé ce poste depuis 2003. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud nous livre un premier décryptage. Interview.
La récente intrusion du Polisario à Guerguerate, suivie de son retrait sans fracas, ont surpris. Les séparatistes ont agité en vain le spectre d'un nouveau redeploiement dans la zone tampon, accusant le Maroc d’avoir enfreint l’accord de cessez-le-feu de 1991. Mustapha Salma et Mahjoub Salek analysent ce jeu de poker menteur
Alors que le Maroc a déclaré ce samedi avoir «pris note avec satisfaction», de l’adoption de la résolution 2351 sur le conflit du Sahara occidental, les amis de Brahim Ghali n’ont toujours pas fait de sortie médiatique ou de commentaires sur le nouveau texte onusien. La direction de Rabouni préfère donc garder le silence au lendemain du retrait forcé de ses éléments de la zone tampon dans la zone de
Depuis son expulsion vers la Mauritanie en 2010, l’ex-leader du Front Polisario Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud n’a cessé d’exhorter les autorités algériennes, mauritaniennes, marocaines et celles du Polisario à lui permettre de se réunir à nouveau avec les membres de sa famille.
Après Amnesty international en février dernier, c’est au tour de l’ONG EuroMed Droits de subir le refus des autorités algériennes d’enquêter sur les violations des droits de l’homme dans les camps de Tindouf. Le Polisario avait pourtant donné son accord à la mission.
Octobre 2010, après deux semaines de torture, le Polisario libère Mustapha Salma. L’ancien inspecteur général de la police du Front a commis le sacrilège de soutenir le plan marocain d’autonomie au Sahara occidental. Trois ans plus tard, le HCR propose la Finlande comme solution à l’opposant. Il l’a refusée mais n'a pas fermé la porte aux négociations. Yabiladi l’a contacté par
Après trois années de militantisme acharné, dont 39 jours de grève de faim en protestation contre l’atermoiement du HCR à réguler sa situation, le cas du dissident sahraoui est toujours au point mort. Mustapha Salma, ancien inspecteur général de la police du front Polisario, a plaidé en faveur du plan d’autonomie au Sahara. Résultat : il est privé du droit de rejoindre sa famille, privé