L’implication du Mossad dans la disparition de Mehdi Ben Barka est une évidence. Si les Israéliens accordaient un intérêt particulier aux actes et aux déplacements du Marocain, lui aussi suivait de très près l’offensive israélienne en Afrique. En témoigne son intervention, en mars 1965 au Caire, lors d’une conférence sur la Palestine. Un discours réaliste en totale rupture avec les postures
Le 10 janvier 1966, L'Express publiait en Une le témoignage d'un Français ayant assisté à l'enlèvement, quelques semaines auparavant, de Mehdi Ben Barka. Sept jours plus tard, George Figon sera retrouvé mort dans son appartement. Le 20 janvier, un mandat d'arrêt international est lancé contre le général Oufkir et le général Dlimi. L’enquête du média français provoque un
Le 19 octobre 1966, Ahmed Dlimi, adjoint du général Oufkir, alors ministre de l’Intérieur, se rend en France pour se constituer prisonnier dans le cadre du procès suite à l’enlèvement de Mehdi Ben Barka. Il faisait l’objet, tout comme son supérieur, d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités françaises mais sera, par la suite, acquitté.
En octobre 1963, alors que les tambours de la guerre résonnaient aux frontières maroco-algériennes suite au déclenchement de la guerre des Sables, Mehdi Ben Barka, défenseur du rêve d’un grand Maghreb, avait qualifié ce conflit de «fratricide». Sa position lui vaudra une condamnation à la peine capitale par contumace et le titre d’ennemi numéro 1 de Hassan II.
Dans cette série, Yabiladi fait la lumière sur les organisations secrètes qui ont marqué l’histoire du Maroc contemporain. Dans cette huitième partie, l’histoire de «Tanzim», l’aile armée de l’Union nationale des forces populaires. Une organisation clandestine, aux dimensions internationales, fondée par Fqih Basri et liée aux «Evénements de Moulay Bouazza» dans la nuit du 2 au 3 mars
Sans aucun doute, la route Al Wahda est l'un des souvenirs encore existant au Maroc des actions de Mehdi Ben Barka. Un projet qui a réussi à réunir sur le même lieu les trois protagonistes de l’affaire Ben Barka. Seul Ahmed Dlimi avait manqué ce rendez-vous.