De nombreux musulmans ont donné de la voix ces derniers jours suite aux attentats, mais l’un d’eux a particulièrement fait le buzz. Sa vidéo postée mercredi dans laquelle il exprime son coup de gueule face aux jihadistes qu’il qualifie «d’imposteurs», l’a propulsé à la une des médias.
Le procès du blogueur Mohamed Sokrate a été entaché de plusieurs irrégularités. C’est la version de la défense qui compte interjeter l'appel.
Le 29 mai, la police de Marrakech arrête le blogueur Mohamed Sokrate pour «possession et trafic de drogue». Un nouveau type d’accusation bien en vogue, ces derniers temps.
Même la version arabe de CNN l'a repris texto! En publiant une satire où un Sarkozy imaginaire appelait «ses chers concitoyens» à adapter le ramadan et l'islam aux habitudes françaises, notamment le petit déjeuner café-croissant à 8 heures du matin, Ahmed, le blogueur marocain n'aurait certainement pas espéré tant d'échos. Encore moins aurait-il pu imaginer que son Sarkozy, inventé de toutes parts, allait
Le tribunal de seconde instance de Guelmim a jugé en faveur de l'appel déposé par les avocats de Boubaker Al-Yadib, condamné initialement à 6 mois de prison et 500 Dirhams d'amende pour «dégradation des biens de l’Etat», «atteinte à un agent de l’Etat», et «participation à une manifestation illégale». Ainsi, le blogueur marocain a été remis en liberté dans la
Reporters sans frontières (RSF) a accueilli avec soulagement, l’annonce de la libération du blogueur Bachir Hazzam. En revanche, RSF a dénoncé une fois de plus, le maintien en détention du propriétaire de cybercafé, Abdullah Boukfou et du blogueur Boubaker Al-Yadib, condamné récemment.
Le blogueur marocain Boubaker Al Yadib vient d’être condamné à 6 mois de prison et à 500 dhs d’amende, par le tribunal de première instance de Guelmim (sud), rapporte l’agence de presse espagnole EFE. Al Yadib avait été arrêté le 26 janvier dernier à Guelmim pour être placé ensuite en garde à vue.
Le tribunal de première instance de Tétouan a condamné le vendredi 6 mars, le blogueur Hassan Barhoun à six mois de prison ferme et à une amende de 5.000 dirhams pour « offense à magistrats ». Il avait été arrêté et incarcéré le 26 février.