Me. José Luis Sanz Arriba, le «Jacques Vergès» espagnol n’a rien pu faire pour le gouvernement marocain. Dans la soirée du mercredi, un procureur de la Audiencia Nacional a refusé d’instruire la plainte déposée par Abdelilah Benkirane contre le quotidien El Pais. Une revanche personnelle pour le journaliste Ignacio Cembrero.
Il y a de forte chance que la plainte déposée par le gouvernement marocain contre El Pais soit enterrée. Ignacio Cembrero qui a été contraint de quitter le quotidien suite à cette affaire a dénoncé son éviction dans une lettre adressée à l’ancienne direction. Le journal espagnol connait d’ailleurs de profonds changements puisqu’il est désormais dirigé par une nouvelle équipe.
La nouvelle direction du quotidien El Pais a-t-elle cédé face aux autorités marocaines ? La «mutation» du journaliste Cembrero du service Maghreb à un autre moins prestigieux (El Pais semanal), sonne plutôt comme une sanction contre Ignacio pour avoir diffusé une vidéo d’AQMI sur le Maroc.
Après plus de quatre mois d’attente, le Maroc porte plainte contre El Pais. Pour plaider sa cause, Rabat a choisi, Me. José Luis Sanz Arribas, considéré comme le «Jacques Vergès» espagnol. Un avocat aux clients très controversés qui risque de coûter cher à l’Etat marocain. Mais le choix pourrait s’avérer judicieux car il a le mérite de garantir à la partie marocaine une
Le quotidien de centre-gauche El Pais, soutient à longueur d'articles que l’archipel britannique est une «colonie». Pourtant, au sujet des enclaves espagnoles Ceuta et de Melilla qui se trouvent en territoire marocain, ou des îles occupées proches des côtes du Royaume, le même terme n’a pas lieu d’être.
Sans contestation, la Danielgate trône sur l’actualité au Maroc. Chaque jour qui passe apporte son lot de nouveautés, contraignant les possibles protagonistes dans cette affaire à briser leur silence. Fouad Ali El Himma en fait partie. Des «jeunes de la région de R’Hamna», le font à sa place sur facebook, ils se mobilisent pour la défense du conseiller du roi.
Deux semaines sont passées depuis la diffusion en simultanée, dans plusieurs médias, de la vidéo choc révélant par l'image la mort de Clément, Camerounais, migrant irrégulier suite à son passage à tabac, à Mélilia, par les polices espagnole et marocaine. Dans le silence des autorités, la répression contre les migrants irréguliers continue.
Un journaliste espagnol venu enquêter au Sahara a été refoulé par la police marocaine à son arrivée à l’aéroport de Lâayoune, le 21 mai. Le ministère de la communication a répondu hier aux accusations de RSF de limiter la liberté de la presse concernant le Sahara.