Il aura suffit d'une dépêche de l'agence de presse algérienne pour que les hostilités médiatiques entre le Maroc et l'Algérie reprennent. Le gouvernement marocain avait pourtant choisi de rester muet quant aux manifestations dans les rues algériennes qui ont eu raison de la présidence de Bouteflika.
Alors que les négociations se poursuivent entre membres du Conseil de sécurité sur le projet de résolution concernant le dossier du Sahara occidental, le Polisario s’agite pour fustiger les informations révélées par la presse marocaine. Ses sources à New York démentent toute intention de revoir la première mouture présentée par les Etats-Unis.
Alors que le Maroc a annoncé hier la visite officielle du roi et de la reine d’Espagne, l’agence algérienne de presse a publié des propos attribués à l’ambassadeur espagnol à Alger, évoquant la «convergence totale des positions de son pays avec celles de l'Algérie concernant les questions du Sahara Occidental et de la Palestine».
Un article cité par des médias sénégalais aurait créé un «malaise» à Rabat. L’agence de presse sénégalaise qui en est l’auteure donne sa version des faits et s’interroge pour sa part sur les motivations des personnes qui pourraient être à l’origine de cette affaire.
«Irresponsables», «outranciers», «déclarations insultantes», «accusations fallacieuses», voilà un échantillon du lexique utilisé par la diplomatie algérienne pour riposter aux propos tenus, le jeudi 10 juillet au parlement, par le ministre marocain des Affaires étrangères sur le rôle d’Alger dans le conflit du Sahara occidental. Un contexte qui n’est pas sans rappeler
Le 23 janvier, le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères réagissait, sur un ton virulent, à des informations relayées par la presse marocaine faisant état de réfugiés syriens refoulés vers le Maroc par l’Algérie. Hier, une dépêche de la MAP sur le même sujet a, visiblement, fait sortir les autorités du voisin de l’Est de leurs gonds au point de
La tension entre Rabat et Alger, ne faiblit pas. En plus des traditionnels dossiers de discorde (Sahara occidental, frontières terrestres, drogue et trafic de carburants), vient s’ajouter le problème des réfugiés syriens installés en Algérie. Explications.
Les erreurs des gardiens du temple sont graves. La MAP, agence de presse officielle marocaine, vient d’en commettre une, aujourd’hui, sur la très sensible question du Sahara. Elle vient de diffuser, et sans le moindre contrôle, à ses abonnés une dépêche de l’agence algérienne APS dans laquelle le Sahara n’est non pas seulement marocain, comme le veut la bienséance au sein de la Map mais «occidental» et de