Les violences policières s’exercent aussi au sein même du corps policier, contre des collègues d’origine maghrébine ou de confession musulmane sur lesquels pèsent parfois un soupçon d’illégitimité. L’attentat de la préfecture de police a également été la source d'amalgames.
Ce lundi soir, le tribunal de première instance à Salé a retenu les plus lourdes peines requises par le Parquet à l’encontre du rappeur Gnawi, condamné ainsi à un an de prison ferme pour «insulte contre un corps constitué». Officiellement, les poursuites se sont basées sur une vidéo datée d’octobre dernier, sauf qu’une nouvelle pièce a été ajoutée au dossier.