Ce mercredi aura marqué la deuxième audience dans le cadre de l’affaire de la jeune Khadija, une mineure de 17 ans qui dit avoir été enlevée, torturée, violée et menacée à l’arme blanche par ses ravisseurs, dont un mineur également qui a été séparé des 11 autres prévenus.
A Béni Mellal, le juge d’instruction a entendu aujourd’hui les douze suspects poursuivis dans l’affaire de Khadija O., qui dit avoir été enlevée, torturée et violée dans son village de Oulad Ayad. L’enquête suit son cours, mais les avocats de la victime présumée alertent que celle-ci n’est pas assez protégée.
A la chambre de première instance près la cour d’appel de Béni Mellal, douze parmi les mis en cause dans l’affaire de Khadija O. comparaissent devant le juge d’instruction. De lourdes charges sont retenues contre eux.
L’affaire de Khadija a ému le Maroc. Depuis l’éclatement de l’affaire les zones d’ombres et les multiples versions sont relayées dans la presse. Selon les associations locales ils ne feraient que causer du tord à la présumée victime.
Enquêteurs, experts assermentés par la justice et police scientifique vont devoir pointer au chômage. Les médecins spécialisés en augmentation mammaire et les esthéticiennes/tatoueuses au henné, offrent leur service gratuitement… ou presque. Billet satirique.