A la suite des récents feux de forêts et de palmeraies, dans un contexte régional marqué par le même phénomène de manière inédite cet été, les inquiétudes se sont multipliées sur les conséquences des dérèglements climatiques. Au Maroc, la question nécessite une réadaptation.
Depuis juin dernier, une mort massive des poissons sur le site de Sidi Boughaba inquiète les défenseurs de l’environnement. Pourtant, ce lieu protégé est à l’abri de l’activité humaine, des déversements industriels ou des fuites d’eaux usées.
L’ornithologue Imad Cherkaoui constate que beaucoup d’espèces vivant dans les montagnes sont contraintes de déplacer leur aire de répartition vers des zones où le climat est plus adapté à leurs besoins.
La Stratégie et le Plan d’action national biodiversité du Maroc ont été passés au crible par les experts écologues de Biotope Ingénierie Biodiversité. La copie, présentée en préparation à l’élaboration de la cinquième édition des Perspectives mondiales de la diversité biologique (GBO-5), ne tarit pas d’éloges.
Malgré des objectifs ambitieux et des actions qui soutiennent son programme de lutte contre le changement climatique, le Maroc peut faire mieux dans le cadre de sa politique environnementale, estime l’Institut de Wuppertal pour le climat, l’environnement et l’énergie basé en Allemagne. Ce dernier a formulé toute une série de recommandations et de suggestions.