Une étude du «Baker institute» sur les autorités religieuses au Maroc a remis en question l’influence des nouvelles figures de l’islam politique ou soufies.
Les Marocains convertis au christianisme, réunis au sein d’une coordination nationale, ne tarissent pas d’éloges sur le nouveau concept de la commanderie des croyants décliné par le roi Mohammed VI à l’occasion d’une interview accordée, en novembre, à des médias malgaches.
Mohammed VI se confie de nouveau à la presse. Le choix de médias africains et spécialement de Madagascar est tout un symbole. Dans cette interview, la première du genre après 11 ans de silence (la dernière en date accordée à El Pais remonte à 2005), le roi a notamment élargi le champ d’intervention de l'institution de la commanderie des croyants aux croyants issus des autres religions.
Le roi Mohammed VI a condamné dans son discours du 20 août les groupes extrémistes qui instrumentalisent des jeunes et exploitent leur méconnaissance de la langue arabe et de l’Islam véridique pour les inciter à commettre des attentats terroristes. Le souverain a saisi l’occasion pour mettre la lumière sur le modèle de l’islam marocain. Un message destiné à l’Europe afin de s’en s’inspirer
Le ministère des Affaires islamiques a invité des centaines de religieux musulmans à Marrakech pour examiner les droits des minorités religieuses dans leurs pays. La cérémonie a été marquée par la lecture d’un message royal.
Pour les imams et les prédicateurs, la politique est déclaré non grata. Le ministre de tutelle explique cette interdiction par le statut un peu spécial des religieux par rapport au reste des Marocains. Selon ses dires, ils sont placés sous la bienveillance du commandeur des croyants, le garant de leurs droits.
Le PJD s’oppose foncièrement aux appels de certaines ONG locales en faveur de la liberté sexuelle des Marocains. Le parti islamiste l’a fait savoir en saisissant le ministre des Affaires islamiques sur les dangers de ces messages sur les fondements religieux des Marocains.