Une sociologue et un socio-démographe se sont intéressés à la surmortalité due au coronavirus en Seine-Saint-Denis, département habité par des immigré·e·s et leurs descendant·e·s.
Pour sauver sa saison agricole et faute de saisonniers étrangers, sur fond de fermeture des frontières à cause de la pandémie du covid-19, l’Espagne lorgne sur les plus jeunes parmi les demandeurs d’asile. Mais l’Association marocaine des travailleurs immigrés (ATIM) exige que l’exécutif ibérique aille plus loin, en organisant des régularisations exceptionnelles.
Le terme immigré est-il péjoratif ? Selon la définition non, mais certains se qualifiant d’expatriés ne veulent pas être associés aux migrants. L’expérience menée sur un groupe Facebook «d’expatriés» au Maroc est édifiante.
En France, les hommes nés de parents immigrés du Maroc, d’Algérie ou de Tunisie sont exposés 1,7 fois plus à la surmortalité que les populations non-migrantes. Ce sont les résultats d’une étude inédite de l’Institut national d’études démographiques (INED), qui évoque notamment l’impact des disparités sociales sur la qualité de vie et la santé des personnes.