Alors que Mustapha Ramid a annoncé mercredi qu’il ne prendra pas part à la Conférence nationale organisée par la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima ce vendredi, le boycott du PJD a été annoncé jeudi par le secrétariat régional du parti de la Lampe. Ce boycott serait approuvé par Abdelilah Benkirane.
Lancé sur les réseaux sociaux depuis plusieurs heures, l’appel au boycott du prêche et de la prière du vendredi n’a été que partiellement suivi par les habitants d’Al Hoceima et sa région. Parallèlement, les prédicateurs ont évité toute mention du Hirak dans leur prêche, préférant plutôt parler du mois sacré.
Le parti d’extrême gauche Annahj Addimocrati (Voie démocratique) a décidé lui aussi de mener, à sa manière, une campagne auprès des Marocains. Dimanche 25 septembre, la formation politique dirigée par Mustapha Brahma a choisi l’ancienne médina de Casablanca pour lancer sa campagne pro-boycott. Hier, à Sidi Bernoussi, une marche a été interdite suite à une intervention des forces de
«Fidèle aux principes des Rafidounes», un mouvement dont il est membre, le Parti marocain libéral (PML) a annoncé lundi qu’il boycottera les élections législatives du 7 octobre prochain. Mohamed Ziane, secrétaire général de cette formation politique, en explique les raisons et l’avenir du mouvement qu’il forme avec le parti Al Ahd Addimocrati et le Parti du renouveau et de l’équité.
La visite de travail de représentants politiques de gauche en Suède s’est conclue sur une note positive. La combinaison du dialogue et du ton ferme affiché par les autorités marocaines a poussé la partie suédoise à reporter sine die le projet de reconnaissance de l'autoproclamée «RASD».