Lahcen Daoudi chez Choumicha. Mustapha El Khalfi à Master Chef. Le chef du gouvernement qui goûte les plats. Ballonné, Mohamed Boussaïd traite tout le monde de M’dawikh. Aziz Akhannouch au régime. Histoire d’une indigestion politique, économique et sociale.
Mustapha El Khalfi, porte-parole du gouvernement, est monté au créneau pour réagir au boycott de certaines marques marocaines. Ce dernier affirme que le gouvernement oeuvrera à la révision de la loi actuelle «car personne ne saurait accepter que l'on véhicule des informations erronées pouvant porter atteinte à la réputation du pays et à son économie».
En plein campagne pour le boycott de produits de trois groupes industriels, les ministères de la Justice et du Commerce et de l'Industrie dressent une série d'obstacles devant les associations de défense des consommateurs non-reconnues d'utilité publique souhaitant ester en justice. Des verrous qui viennent d’être publiés au BO.
La campagne de boycott de trois entreprises marocaines rappelle que le Conseil de la concurrence, prévu par la Constitution, peine à remplir son rôle. Son président, Abdelali Benamour, fait le lien entre le boycott et le non-renouvellement des membres du gendarme de la concurrence.
De retour dans l’opposition, le parti de l’Istiqlal tente un grand coup de communication. Ses députés demandent la comparution des ministres Laftite et Daoudi pour les interroger sur la hausse des prix. En 2008, Nizar Baraka avait présenté un plan dit d’urgence contre la cherté de la vie, mais en vain.
Dans un contexte marqué par la campagne de boycott de certaines marques, signe de la détérioration du pouvoir d’achat de plusieurs marocains, Saâdeddine El Othmani continue de bouder la question, préférant vanter les réalisations sociales de son exécutif.