Emboîtant le pas à des institutions constitutionnelles et au tissu associatif dans le débat sur la réforme du Code de la famille, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a recommandé de supprimer la dérogation permettant le mariage des mineurs. Rendu public mardi, cet avis fait suite à une saisine du Parlement marocain.
Alors que le CESE évoque des «contraintes d’ordre organisationnel et logistique ainsi que des incompatibilités d’ordre juridique» pour expliquer la non-participation politique des MRE, des associatifs et des experts de la question critiquent ce récent avis, pointant un rapport «décevant» et utilisant «des arguments éculés» et une «exclusion» qui persiste pour les Marocains du monde.
Le CESE s'est intéressé à la question de «renforcer le lien intergénérationnel entre les Marocains du monde et le Maroc», dans un avis qui «diagnostique en profondeur le lien entre les MRE et le Maroc», analyse le chercheur en politiques publiques Hicham Mouatadid.
Pour le CESE, des mesures «urgentes», notamment sous forme d’aides ciblées distribuées aux catégories les plus vulnérables ayant subi les effets du renchérissement du coût de la vie, s’imposent pour soutenir le soutien au pouvoir d’achat en cas de persistance de la hausse des prix. Il faut aussi renforcer la résilience du pouvoir d’achat face aux chocs inflationnistes futurs.